POLITIQUE
De l’avis général des personnes rencontrées, la réintroduction de l’enseignement de l’éducation à la citoyenneté vient à point nommé. Ces personnes ont constaté avec amertume que la réforme du système éducatif ayant conduit au retrait de ce module de l’enseignement ont eue des effets pervers sur le comportement des enfants.
Le Directeur l’école préfectorale mixte B, Julien Manassé Ngakoutou a fait savoir que le programme actuellement enseigné dans cette discipline porte sur « le rôle de l’Assemblée nationale, les mandats du Président de la République, des députés, des maires, des chefs de quartiers ».
Il est à noter que l’absence de l’enseignement de l’éducation à la citoyenneté, axé sur le civisme, a provoqué la dépravation des mœurs, le non respect des biens publics et privés, la mal-gouvernance, la violence sous toutes ses formes, en un mot, l’incivisme généralisé, qui touche aussi bien les familles, les institutions, que les forces de défense et de sécurité.
Le chef de groupe du quartier Sémbégan à Bossangoa, Pierre Dénamguéré, l’une des victimes de l’absence de l’enseignement de l’éducation à la citoyenneté, a expliqué qu’il a renoué avec la houe pour survivre car ses troupeaux de bœufs et son parc automobile ont été pillés, avec la complicité des siens.
Du point de vue des attentes, la réintroduction de l’enseignement de l’éducation à la citoyenneté contribuera à façonner la manière de penser et d’agir des jeunes scolaires, partant, à rétablir les bonnes valeurs, fondement de la paix.
Pour faire aboutir ce projet, les autorités locales et les représentants des différentes couches sociales de Bossangoa ont émis le vœu que soit organisé à leur intention un séminaire atelier pour faciliter leur implication dans la mise en œuvre du projet.
Si ce programme venait à être une réalité dans la préfecture de l’Ouham, a précisé M. Thaddée Koyangozo, Inspecteur de l’enseignement du Fondamental I, « il toucherait à peu près 68.000 élèves dont environ 43.000 garçons et 25.000 filles ».
En République Centrafricaine, les départements ministériels concernés par la mise en œuvre de ce projet sont : le Ministère de l’Education Nationale, le Ministère de la Jeunesse et des Sports et le Ministère de la communication.
Rappelons que le projet Education à la citoyenneté et promotion de la culture pour la coexistence pacifique dans les communautés et les écoles a vu le jour, suite à l’observation des personnes issues de neuf nationalités et groupés dans un camp de réfugiés en Afrique du nord-est.
Il ressort de cette observation que les communautés, en fonction de leur nationalité, cultivent une certaine répulsion à l’endroit des autres. Cette antipathie a pour conséquence la violence permanente entre les communautés. Ce qui témoigne à la base de l’absence de l’éducation à la citoyenneté.
Les agences du système des Nations Unies impliquées dans le projet de réinsertion de l’Education à la citoyenneté sont le Haut Commissariat pour les Réfugiés (HCR), le Fonds des Nations Unies pour l’Enfance (UNICEF), le Fonds des Nations Unies pour l’Education, la Science et la Culture (UNESCO).
Le projet visant la réintroduction de l’enseignement de l’éducation à la citoyenneté a été officiellement lancé à Bangui en République Centrafricaine lundi 14 mars 2011, sous le patronage du Ministre de l’Education nationale, Ambroise Zawa, assisté du Directeur du Bureau multi pays UNESCO/Yaoundé, représentant pour le Cameroun, la RCA et le Tchad, Benoît Sossou.
Le Directeur l’école préfectorale mixte B, Julien Manassé Ngakoutou a fait savoir que le programme actuellement enseigné dans cette discipline porte sur « le rôle de l’Assemblée nationale, les mandats du Président de la République, des députés, des maires, des chefs de quartiers ».
Il est à noter que l’absence de l’enseignement de l’éducation à la citoyenneté, axé sur le civisme, a provoqué la dépravation des mœurs, le non respect des biens publics et privés, la mal-gouvernance, la violence sous toutes ses formes, en un mot, l’incivisme généralisé, qui touche aussi bien les familles, les institutions, que les forces de défense et de sécurité.
Le chef de groupe du quartier Sémbégan à Bossangoa, Pierre Dénamguéré, l’une des victimes de l’absence de l’enseignement de l’éducation à la citoyenneté, a expliqué qu’il a renoué avec la houe pour survivre car ses troupeaux de bœufs et son parc automobile ont été pillés, avec la complicité des siens.
Du point de vue des attentes, la réintroduction de l’enseignement de l’éducation à la citoyenneté contribuera à façonner la manière de penser et d’agir des jeunes scolaires, partant, à rétablir les bonnes valeurs, fondement de la paix.
Pour faire aboutir ce projet, les autorités locales et les représentants des différentes couches sociales de Bossangoa ont émis le vœu que soit organisé à leur intention un séminaire atelier pour faciliter leur implication dans la mise en œuvre du projet.
Si ce programme venait à être une réalité dans la préfecture de l’Ouham, a précisé M. Thaddée Koyangozo, Inspecteur de l’enseignement du Fondamental I, « il toucherait à peu près 68.000 élèves dont environ 43.000 garçons et 25.000 filles ».
En République Centrafricaine, les départements ministériels concernés par la mise en œuvre de ce projet sont : le Ministère de l’Education Nationale, le Ministère de la Jeunesse et des Sports et le Ministère de la communication.
Rappelons que le projet Education à la citoyenneté et promotion de la culture pour la coexistence pacifique dans les communautés et les écoles a vu le jour, suite à l’observation des personnes issues de neuf nationalités et groupés dans un camp de réfugiés en Afrique du nord-est.
Il ressort de cette observation que les communautés, en fonction de leur nationalité, cultivent une certaine répulsion à l’endroit des autres. Cette antipathie a pour conséquence la violence permanente entre les communautés. Ce qui témoigne à la base de l’absence de l’éducation à la citoyenneté.
Les agences du système des Nations Unies impliquées dans le projet de réinsertion de l’Education à la citoyenneté sont le Haut Commissariat pour les Réfugiés (HCR), le Fonds des Nations Unies pour l’Enfance (UNICEF), le Fonds des Nations Unies pour l’Education, la Science et la Culture (UNESCO).
Le projet visant la réintroduction de l’enseignement de l’éducation à la citoyenneté a été officiellement lancé à Bangui en République Centrafricaine lundi 14 mars 2011, sous le patronage du Ministre de l’Education nationale, Ambroise Zawa, assisté du Directeur du Bureau multi pays UNESCO/Yaoundé, représentant pour le Cameroun, la RCA et le Tchad, Benoît Sossou.
