Selon Monsieur Patrick Tombac, l’éducation de ses enfants demeure pour lui une priorité. Mais les difficultés financières ne lui permettent pas d’assurer les frais d’écolage de ses enfants pour l’instant.
« Je suis conscient que la rentrée scolaire est bientôt, mais la conjoncture économique ne me permet pas de payer les fournitures scolaires de mes enfants », a déclaré monsieur Patrick Tombac.
Il a rassuré que quoiqu’il arrive, ses enfants auront les fournitures scolaires, car l’éducation de ses enfants plus que tout.
Quant à mademoiselle Mamadou Marvirne, admise en classe de terminale au lycée technique, elle est très heureuse de retourner à l’école le 16 septembre pour non seulement apprendre des nouvelles leçons, mais aussi pour retrouver ses amis, car, dit-elle, « ils me manquent tellement et j’ai mes cahiers et mon sac déjà prêts. »
Pour Ismaël, âgé de 13 ans, élève en classe de 5e, il se dit prêt pour la rentrée de classe de cette année, mais n’a malheureusement pas encore ses fournitures scolaires.
« Mon père m’a promis de m’acheter des fournitures scolaires le lundi prochain. C’est grâce au petit commerce que j’ai fait pendant les moments de congé que mon père a complété pour m’acheter le sac et les cahiers », a martelé cet élève.
Pendant que les parents se préoccupent des moyens pour le retour de leurs enfants à l’école, bien qu’ils soient confrontés au problème de la hausse du prix des fournitures scolaires, y compris les frais de scolarité, ceux-ci déploient des efforts pour répondre aux besoins indispensables pour permettre la rentrée des classes des nouveaux cadres de la République centrafricaine.