Le lycée d’État des Rapides est l’un des grands établissements publics de la République centrafricaine, situé sur le boulevard de Gaulle à Ouango dans le 7e arrondissement de Bangui. Il a été créé en 1955 par l’Église catholique et a été mis sous tutelle de l’État centrafricain. Depuis sa création, ce lycée a formé des élites et des cadres et continue dans cette lancée.
Quelques années en arrière, ce lycée sombrait dans des difficultés d’infrastructure et a été sur le point de perdre sa lettre de noblesse. Par la volonté politique du président de la République, le professeur Faustin Archange Touadera et de son gouvernement qui a décidé de mettre en œuvre le plan sectoriel de l’éducation 2020-2029, qui reconnait que l’éducation est une priorité nationale, demande à ce qu’il y ait de l’espace d’accueil suffisant pour tous les enfants en âge de l’éducation.
Il y a au total six bâtiments dans le lycée, dont les cinq de ceux-ci sont pris en compte pour la réhabilitation. Cela concerne les parties complètement délabrées, à savoir les toitures, les plafonds, les fenêtres, les portes, les bureaux administratifs, la peinture, ainsi que la réfection de quelques salles de classe.
Les travaux ont démarré peu après le lancement du projet de la réhabilitation de cette infrastructure scolaire publique annoncé par la direction de la planification et des statistiques du ministère de l’éducation, ce qui constitue un début de solution au problème confronté par les élèves de cet établissement public.
Il faut dire que les travaux de réhabilitation des bâtiments du lycée d’État des Rapides s’inscrivent dans la ligne du plan sectoriel du développement de l’éducation, qui est d’accroitre l’accès à l’éducation, à la formation et de la rendre équitable. Par ailleurs, notons aussi que ce lycée a eu, sur le financement de l’Association internationale pour le développement (IDA), en partenariat avec le ministère de l’Économie, du Plan et de la Coopération internationale, deux autres bâtiments supplémentaires à trois salles de classe, bureau, mobiliers scolaires et une latrine à trois cabines.
« Pour la jeunesse du 7e arrondissement et pour l’épanouissement de cet établissement, j’ai commencé à écrire pour qu’au moins mes chefs puissent savoir que le lycée d’État des Rapides est en état de dégradation. C’est comme ça qu’ils m’ont accepté et à travers des écrits, j’ai reçu le financement pour cette réhabilitation. » a soutenu Justin Mapouka, le proviseur dudit lycée.
En outre, ce dernier a fait appel à la conscience de la population du 7e arrondissement de faire preuve du patriotisme en préservant les matériaux de réhabilitation de cet établissement et surtout d’empêcher tout vandalisme. Le chef dudit établissement a poursuivi qu’il va continuer à chercher du financement pour la clôture de l’établissement.
Il convient de noter que le lycée d’État des Rapides est l’unique établissement public qui accueille à majorité les élèves du 7e, du 9e et d’autres arrondissements de Bangui, dont le nombre s’estime à plus de cinq milles chaque année de la sixième en terminale. Les travaux qui ont démarré au début du mois de juillet vont s’achever au mois de septembre et les bâtiments seront disponibles pour la rentrée scolaire 2024-2025.