POLITIQUE
« Nous avons l’ambition et l’impérieux devoir de procéder durant cette session ministérielle à une déclaration du ministre de l’enseignement supérieur membre du Cames sur l’acceptation du paradigme d’assurance qualité », a-t-il annoncé.
Selon M. Dieudonné Pambo, l’assurance qualité dont il est question garantit la fiabilité de l’excellence et doit être considérée dans un contexte communautaire et d’interdépendance.
« Car au-delà des évaluations internes de nos propres systèmes d’enseignement supérieur, de nos programmes et leur employabilité nationale, l’assurance qualité devrait résolument intégrer les notions de mobilité, d’interdépendance, voie de confrontation et de mise en compétition de nos universités et grandes écoles », a-t-il indiqué.
L’acceptation du paradigme d’assurance qualité est une contrainte et un repère qui suppose « un véritable espace universitaire communautaire dont il faut définir les mécanismes, les types de synergie et de partenariat fonctionnel », a encore affirmé M. Pambo, expliquant qu’il faut éviter de limiter à un ensemble de préceptes théoriques et uniquement intellectuels l’assurance qualité, qui devrait relever d’un certain nombre de facteurs quantifiables.
Selon lui, « Ces facteurs vont du domaine du cadre physique de nos universités et grandes écoles, de leurs moyens financiers à celui des qualités de partenariat, de l’employabilité sous régionale, voire internationale de leurs filières. Toutes choses qui nous recommandent de sortir de nos systèmes d’évaluation interne pour nous mettre à l’international ».
Dans le même ordre d’idées, le professeur Faustin Archange Touadéra, qui présidait la cérémonie, s’est réjoui du fait que le Cames, après quarante ans d’existence, « est devenu effectivement le label et un espace d’intégration régionale ».
Après avoir rappelé le thème de la session « les pôles régionaux d’excellence, démarche, qualité et financement », le professeur Touadéra a fait remarquer que « ce thème vient à point nommé au moment où nos universités sont à la recherche de l’excellence, seule voie susceptible de leur conférer l’aptitude à résoudre les défis auxquels sont confrontés les sociétés qui les entourent, au premier rang desquels la pauvreté et la misère ».
« Je pense simplement que nos universités doivent s’ingénier à se positionner comme centres d’excellence et lieux privilégiés, où se développent les capacités d’imagination, de créativité et d’anticipation du futur », a-t-il déclaré.
Déplorant la faible participation des enseignants et chercheurs centrafricains aux concours du Cames, il leur a demandé de s’intéresser aux idéaux de cette institution, pour l’émancipation de l’université de Bangui.
« Je profite du haut de cette tribune pour inviter solennellement les enseignants et chercheurs centrafricains à se mettre résolument au travail et à s’approprier les objectifs du Cames, en faire leurs propres objectifs », a-t-il conclu.
Il convient de rappeler que la session a démarré depuis lundi dernier avec la réunion des experts. Elle prend fin jeudi 17 avril à l’issue du conseil des ministres du Cames.
Selon M. Dieudonné Pambo, l’assurance qualité dont il est question garantit la fiabilité de l’excellence et doit être considérée dans un contexte communautaire et d’interdépendance.
« Car au-delà des évaluations internes de nos propres systèmes d’enseignement supérieur, de nos programmes et leur employabilité nationale, l’assurance qualité devrait résolument intégrer les notions de mobilité, d’interdépendance, voie de confrontation et de mise en compétition de nos universités et grandes écoles », a-t-il indiqué.
L’acceptation du paradigme d’assurance qualité est une contrainte et un repère qui suppose « un véritable espace universitaire communautaire dont il faut définir les mécanismes, les types de synergie et de partenariat fonctionnel », a encore affirmé M. Pambo, expliquant qu’il faut éviter de limiter à un ensemble de préceptes théoriques et uniquement intellectuels l’assurance qualité, qui devrait relever d’un certain nombre de facteurs quantifiables.
Selon lui, « Ces facteurs vont du domaine du cadre physique de nos universités et grandes écoles, de leurs moyens financiers à celui des qualités de partenariat, de l’employabilité sous régionale, voire internationale de leurs filières. Toutes choses qui nous recommandent de sortir de nos systèmes d’évaluation interne pour nous mettre à l’international ».
Dans le même ordre d’idées, le professeur Faustin Archange Touadéra, qui présidait la cérémonie, s’est réjoui du fait que le Cames, après quarante ans d’existence, « est devenu effectivement le label et un espace d’intégration régionale ».
Après avoir rappelé le thème de la session « les pôles régionaux d’excellence, démarche, qualité et financement », le professeur Touadéra a fait remarquer que « ce thème vient à point nommé au moment où nos universités sont à la recherche de l’excellence, seule voie susceptible de leur conférer l’aptitude à résoudre les défis auxquels sont confrontés les sociétés qui les entourent, au premier rang desquels la pauvreté et la misère ».
« Je pense simplement que nos universités doivent s’ingénier à se positionner comme centres d’excellence et lieux privilégiés, où se développent les capacités d’imagination, de créativité et d’anticipation du futur », a-t-il déclaré.
Déplorant la faible participation des enseignants et chercheurs centrafricains aux concours du Cames, il leur a demandé de s’intéresser aux idéaux de cette institution, pour l’émancipation de l’université de Bangui.
« Je profite du haut de cette tribune pour inviter solennellement les enseignants et chercheurs centrafricains à se mettre résolument au travail et à s’approprier les objectifs du Cames, en faire leurs propres objectifs », a-t-il conclu.
Il convient de rappeler que la session a démarré depuis lundi dernier avec la réunion des experts. Elle prend fin jeudi 17 avril à l’issue du conseil des ministres du Cames.
