POLITIQUE
Les nouveaux promus lors de la prestation du serment d'hippocrate (photo Acap/Soupou)
Parmi ces heureux élus, 19 ont été reçus avec la mention « très honorable » dont 2 avec les félicitations du jury international présidé, pour la première fois, par un Centrafricain, à savoir le professeur Nestor Mamadou Nali, ancien recteur de l’université de Bangui et ancien ministre de la Santé publique.
« Avec ces deux nouvelles promotions, l’université de Bangui totalise actuellement 393 médecins formés sur place depuis 33 ans d’existence », a déclaré le doyen de la faculté des sciences de la santé, M. Gérard Grésenguet, qui a toutefois déploré le paradoxe qui existe entre l’augmentation du nombre de médecins formés par la FACSS et la carence de médecins spécialistes.
« Nous n’avons pas juré d’être et de rester pauvres », a déclaré pour sa part le professeur Nali, qui a saisi cette occasion pour réclamer au gouvernement un statut particulier pour les médecins ainsi que l’octroi de primes de risques et de primes d’encouragement destinés à freiner la fuite des cerveaux.
M. Nali a également annoncé l’ouverture prochaine du 3ème cycle consacré aux spécialistes de différentes filières, relevant cependant que cela ne saurait se faire sans une amélioration des plateaux techniques car, à l’heure actuelle, le pays ne dispose ni d’anesthésiste, ni de scanner.
Il a par ailleurs exhorté ses jeunes confrères à honorer la promesse que chacun d’entre eux a faite et à respecter le serment qu’ils ont prêté pour ne pas faillir dans l’exercice de leur fonction.
Il a enfin indiqué que la présence des autorités à cette cérémonie traduit l’attachement du Gouvernement à la liberté, paraphrasant le défunt président ivoirien Houphouët Boigny, qui disait qu’ « un homme malade n’est pas un homme libre », ce qui sous-entend que la santé de la population est un problème primordial pour un pays.
M. Nali a remercié les membres du jury venus pour la circonstance de Brazzaville, Limoge, Lomé et Yaoundé afin de juger de la qualité et de la pertinence des travaux scientifiques des étudiants centrafricains.
« Avec ces deux nouvelles promotions, l’université de Bangui totalise actuellement 393 médecins formés sur place depuis 33 ans d’existence », a déclaré le doyen de la faculté des sciences de la santé, M. Gérard Grésenguet, qui a toutefois déploré le paradoxe qui existe entre l’augmentation du nombre de médecins formés par la FACSS et la carence de médecins spécialistes.
« Nous n’avons pas juré d’être et de rester pauvres », a déclaré pour sa part le professeur Nali, qui a saisi cette occasion pour réclamer au gouvernement un statut particulier pour les médecins ainsi que l’octroi de primes de risques et de primes d’encouragement destinés à freiner la fuite des cerveaux.
M. Nali a également annoncé l’ouverture prochaine du 3ème cycle consacré aux spécialistes de différentes filières, relevant cependant que cela ne saurait se faire sans une amélioration des plateaux techniques car, à l’heure actuelle, le pays ne dispose ni d’anesthésiste, ni de scanner.
Il a par ailleurs exhorté ses jeunes confrères à honorer la promesse que chacun d’entre eux a faite et à respecter le serment qu’ils ont prêté pour ne pas faillir dans l’exercice de leur fonction.
Il a enfin indiqué que la présence des autorités à cette cérémonie traduit l’attachement du Gouvernement à la liberté, paraphrasant le défunt président ivoirien Houphouët Boigny, qui disait qu’ « un homme malade n’est pas un homme libre », ce qui sous-entend que la santé de la population est un problème primordial pour un pays.
M. Nali a remercié les membres du jury venus pour la circonstance de Brazzaville, Limoge, Lomé et Yaoundé afin de juger de la qualité et de la pertinence des travaux scientifiques des étudiants centrafricains.
vue d'ensemble des nouveaux médecins (photo Acap/Soupou)
