Selon l'un d'entre eux, Maître Roddy Madouzekeko, les seize accusés sont coupables des faits qui leurs sont reprochés, notamment association de malfaiteurs, atteinte à la sûreté intérieure de l’Etat, détention illégale d’armes et munitions de guerre, destructions d’édifices publics et rébellion.
Ce dernier a soutenu que l’accusé Nassour Amine, dernier accusé à passer à la barre ce mardi 27 février, a participé activement aux préparatifs de la mission qui devait conduire Abdoulaye Hissène et ses compagnons à Kaga Bandoro (342 km au nord-est).
Ex-combattant cantonné à la caserne du bataillon de soutien et des services (BSS) à Bangui, était dans le septième et dernier véhicule du convoi censé protéger la fuite des six autres.
« A la lumière des questions réponses et des photos et autres pièces versés à la Cour, les chefs d’accusation d’association de malfaiteurs, détention illégale d’armes et munitions de guerre ne souffrent d’aucune entorse », a-t-il expliqué.
Il a souligné que ces infractions sont prévues et punies selon les dispositions des article 285, 288,289, 381,386, 120 et 411 du code pénal centrafricain qui prévoit une peine allant de 5 à 10 ans et une amende de 6 à 10 millions de francs CFA.
Les autres membres du collectif des avocats, à savoir Denis Modémadé, Guy Hervé Gbangolo et Manguéréka ont abondé dans le même sens, invitant le Président de la Cour criminelle, Alfred Rock Ngoumbré, à ne pas perdre de vue la violation des droits de l’homme qui est liée aux cinq infractions retenus contre les accusés.
La journée du mercredi 28 février devrait être consacrée au réquisitoire du procureur général et à la plaidoirie de l’avocat de la défense, suivis de la mise en délibéré de l'affaire.
Dans la nuit du 12 au 13 août 2016, les 16 accusés à bord de 7 véhicules chargés d'armes et dirigés par Abdoulaye Hissène forcent la barrière du pk 12 (porte nord de Bangui) puis de Damara (75 km au nord-est de Bangui), avant d'être stoppés par les forces de la Mission multidimensionnelle Intégrée des Nations-Unies pour la Stabilisation en République Centrafricaine (MINUSCA), à Galafondo (158 km de Bangui) et remis à la justice.
Leur chef, Abdoulaye Hissène réussira à s'échapper et à rallier Ndélé où il continue d'animer son groupe armé.
Ce dernier a soutenu que l’accusé Nassour Amine, dernier accusé à passer à la barre ce mardi 27 février, a participé activement aux préparatifs de la mission qui devait conduire Abdoulaye Hissène et ses compagnons à Kaga Bandoro (342 km au nord-est).
Ex-combattant cantonné à la caserne du bataillon de soutien et des services (BSS) à Bangui, était dans le septième et dernier véhicule du convoi censé protéger la fuite des six autres.
« A la lumière des questions réponses et des photos et autres pièces versés à la Cour, les chefs d’accusation d’association de malfaiteurs, détention illégale d’armes et munitions de guerre ne souffrent d’aucune entorse », a-t-il expliqué.
Il a souligné que ces infractions sont prévues et punies selon les dispositions des article 285, 288,289, 381,386, 120 et 411 du code pénal centrafricain qui prévoit une peine allant de 5 à 10 ans et une amende de 6 à 10 millions de francs CFA.
Les autres membres du collectif des avocats, à savoir Denis Modémadé, Guy Hervé Gbangolo et Manguéréka ont abondé dans le même sens, invitant le Président de la Cour criminelle, Alfred Rock Ngoumbré, à ne pas perdre de vue la violation des droits de l’homme qui est liée aux cinq infractions retenus contre les accusés.
La journée du mercredi 28 février devrait être consacrée au réquisitoire du procureur général et à la plaidoirie de l’avocat de la défense, suivis de la mise en délibéré de l'affaire.
Dans la nuit du 12 au 13 août 2016, les 16 accusés à bord de 7 véhicules chargés d'armes et dirigés par Abdoulaye Hissène forcent la barrière du pk 12 (porte nord de Bangui) puis de Damara (75 km au nord-est de Bangui), avant d'être stoppés par les forces de la Mission multidimensionnelle Intégrée des Nations-Unies pour la Stabilisation en République Centrafricaine (MINUSCA), à Galafondo (158 km de Bangui) et remis à la justice.
Leur chef, Abdoulaye Hissène réussira à s'échapper et à rallier Ndélé où il continue d'animer son groupe armé.