Après l’examen des pièces versées au dossier et l’audition des témoins, l'Avocat général, Ghislain Grézengué, a demandé et obtenu que les faits soient qualifiés de meurtre au lieu des coups et blessures volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner initialement retenus à l'encontre de l'accusée.
Ces délits sont prévus par la disposition, de l’article 51, 52 du code pénal centrafricain qui prévoient une peine des travaux forcés à perpétuités.
La Cour n'a toutefois pas suivi le ministère public qui a requis les travaux forcés à perpétuité, en se référant mais aux articles 51 et 52 du Code pénal centrafricain.
Elle a également renvoyé dans les cordes l'avocat de la défense, Maître Simplice Edgard Ngama, qui a réclamé l'acquittement pur et simple de l'accusée, en plaidant la légitime défense.
Ce dernier s'est dit "surpris que la Cour ait requalifié le crime de coups et blessures volontaires ayant entrainé la mort sans intention de la donner pour le délit de meurtre". Tout en reconnaissant que la sentence aurait pu être "plus grave" sans les circonstances atténuantes reconnues par la Cour, il a indiqué son intention de se pourvoir en cassation.
Mère d'un enfant, Chancela Ndaya a été arrêtée en janvier 2017 après que la compagne de son oncle paternel, Sophie Brigitte Ndongui, eut succombé à des coups reçus lors d'une bagarre entre les deux femmes qui vivaient sous le même toit et entretenaient des rapports difficiles.
Le procès de la jeune femme intervient au 25ème jour de la première session criminelle de l'année, perçue par les observateurs comme une mise à l'épreuve de la justice centrafricaine, après plusieurs années d'instabilité.
Ces délits sont prévus par la disposition, de l’article 51, 52 du code pénal centrafricain qui prévoient une peine des travaux forcés à perpétuités.
La Cour n'a toutefois pas suivi le ministère public qui a requis les travaux forcés à perpétuité, en se référant mais aux articles 51 et 52 du Code pénal centrafricain.
Elle a également renvoyé dans les cordes l'avocat de la défense, Maître Simplice Edgard Ngama, qui a réclamé l'acquittement pur et simple de l'accusée, en plaidant la légitime défense.
Ce dernier s'est dit "surpris que la Cour ait requalifié le crime de coups et blessures volontaires ayant entrainé la mort sans intention de la donner pour le délit de meurtre". Tout en reconnaissant que la sentence aurait pu être "plus grave" sans les circonstances atténuantes reconnues par la Cour, il a indiqué son intention de se pourvoir en cassation.
Mère d'un enfant, Chancela Ndaya a été arrêtée en janvier 2017 après que la compagne de son oncle paternel, Sophie Brigitte Ndongui, eut succombé à des coups reçus lors d'une bagarre entre les deux femmes qui vivaient sous le même toit et entretenaient des rapports difficiles.
Le procès de la jeune femme intervient au 25ème jour de la première session criminelle de l'année, perçue par les observateurs comme une mise à l'épreuve de la justice centrafricaine, après plusieurs années d'instabilité.