« La présente conférence dont la portée est d’une grande importance a pour objectif de réfléchir sur les causes et origines de la baisse scolaire dans le système éducatif », a indiqué le ministre Ambroise Zawa.
Le ministre a d’abord salué les efforts que les enseignants déploient pour la formation de la jeunesse, souvent dans des conditions difficiles.
Il a fait savoir que le taux moyen de redoublement est de l’ordre de 25% et le taux d’abandon avoisine 15%.
« Des déperditions, d’une manière générale, sont plus observées dans les trois premiers nivaux de l’enseignement du fondamental I .Ainsi, sur 100 enfants inscrits en 1ère année du fondamental 1, presque 12% seulement atteignent le nivaux 5 sans échec alors qu’à peine 7% parviennent dans les mêmes conditions au niveau 6.
« Tout cela corrobore l’appréciation courante de baisse de niveau scolaire, >> a-t-il constaté.
« C’est pourquoi, a-t-il souhaité, nous devons nous mobiliser pour lutter afin d’enrayer ce phénomène qui fragilise notre système éducatif ».
« C’est à dessin que j’utilise le pronom <<nous>> car offrir une école de qualité à la jeunesse est un défi qui relève de la responsabilité de chacun.Dans le même temps, il faut conjuguer les efforts de tous pour que l’action individuelle ne reste pas limitée », a-t-il dit.
Il a ajouté que le Gouvernement, a compris cet enjeu et s’est résolument engagé dans la forme qualitative du système éducatif de notre pays, en le dotant à cet effet, du document de la Stratégie Nationale du secteur de l’éducation, dont le Projet d’Appui au Programme du Secteur Educatif (PAPSE), a permis d’entreprendre des actions salutaires.
<<Tout le monde sait, que depuis plusieurs décennies, le système éducatif centrafricain est confronté à de nombreuses difficultés ayant pour conséquence principale la baisse de niveau des apprenants à tous les niveaux, >> a-t-il regretté.
Pourtant, a-t-il poursuivi, la communauté internationale s’est engagée à réaliser la scolarisation primaire universelle à l’horizon 2015.Pour atteindre cet objectif, les pays doivent davantage développer la capacité de leurs systèmes éducatifs à formuler des mesures courageuses et adaptées pour offrir à la jeunesse une éducation de qualité.
<< La présente conférence se situe dans le cadre de l’appui de l’UNESCO à la mise en œuvre de la stratégie sectorielle de l’éducation endossée par les bailleurs de fonds », a-t-il précisé.
« L’Organisation a souhaité apporter sa contribution à cette réflexion et a mobilisé les ressources, pour permettre aux responsables de l’éducation de diagnostiquer les causes de ce phénomène aux fins de proposer des pistes de solutions adéquates pour enrayer ce mal qui ne cesse de prendre de l’ampleur a-t-il fait savoir.
Selon lui, les conclusions des travaux sur les causes de la baisse du niveau scolaire, permettront aux formateurs des formateurs et aux enseignants d’être mieux outillés pour relever avec efficacité les défis du terrain pédagogique dans l’exercice de leur mission.
<<Je puis vous rassurer de la disponibilité de l’UNESCO à continuer à appuyer le Gouvernement dans le processus de redynamisation de notre système éducatif pour un développement socio-économique durable de la République Centrafricaine.>> a-t-il conclu.
Il est à noter que cette conférence qui a réuni une quarantaine des cadres du département de l’Education, d’Inspecteurs d’Académie venus des Centres Pédagogiques Régionaux prendra fin vendredi 7 janvier 2011.
Le ministre a d’abord salué les efforts que les enseignants déploient pour la formation de la jeunesse, souvent dans des conditions difficiles.
Il a fait savoir que le taux moyen de redoublement est de l’ordre de 25% et le taux d’abandon avoisine 15%.
« Des déperditions, d’une manière générale, sont plus observées dans les trois premiers nivaux de l’enseignement du fondamental I .Ainsi, sur 100 enfants inscrits en 1ère année du fondamental 1, presque 12% seulement atteignent le nivaux 5 sans échec alors qu’à peine 7% parviennent dans les mêmes conditions au niveau 6.
« Tout cela corrobore l’appréciation courante de baisse de niveau scolaire, >> a-t-il constaté.
« C’est pourquoi, a-t-il souhaité, nous devons nous mobiliser pour lutter afin d’enrayer ce phénomène qui fragilise notre système éducatif ».
« C’est à dessin que j’utilise le pronom <<nous>> car offrir une école de qualité à la jeunesse est un défi qui relève de la responsabilité de chacun.Dans le même temps, il faut conjuguer les efforts de tous pour que l’action individuelle ne reste pas limitée », a-t-il dit.
Il a ajouté que le Gouvernement, a compris cet enjeu et s’est résolument engagé dans la forme qualitative du système éducatif de notre pays, en le dotant à cet effet, du document de la Stratégie Nationale du secteur de l’éducation, dont le Projet d’Appui au Programme du Secteur Educatif (PAPSE), a permis d’entreprendre des actions salutaires.
<<Tout le monde sait, que depuis plusieurs décennies, le système éducatif centrafricain est confronté à de nombreuses difficultés ayant pour conséquence principale la baisse de niveau des apprenants à tous les niveaux, >> a-t-il regretté.
Pourtant, a-t-il poursuivi, la communauté internationale s’est engagée à réaliser la scolarisation primaire universelle à l’horizon 2015.Pour atteindre cet objectif, les pays doivent davantage développer la capacité de leurs systèmes éducatifs à formuler des mesures courageuses et adaptées pour offrir à la jeunesse une éducation de qualité.
<< La présente conférence se situe dans le cadre de l’appui de l’UNESCO à la mise en œuvre de la stratégie sectorielle de l’éducation endossée par les bailleurs de fonds », a-t-il précisé.
« L’Organisation a souhaité apporter sa contribution à cette réflexion et a mobilisé les ressources, pour permettre aux responsables de l’éducation de diagnostiquer les causes de ce phénomène aux fins de proposer des pistes de solutions adéquates pour enrayer ce mal qui ne cesse de prendre de l’ampleur a-t-il fait savoir.
Selon lui, les conclusions des travaux sur les causes de la baisse du niveau scolaire, permettront aux formateurs des formateurs et aux enseignants d’être mieux outillés pour relever avec efficacité les défis du terrain pédagogique dans l’exercice de leur mission.
<<Je puis vous rassurer de la disponibilité de l’UNESCO à continuer à appuyer le Gouvernement dans le processus de redynamisation de notre système éducatif pour un développement socio-économique durable de la République Centrafricaine.>> a-t-il conclu.
Il est à noter que cette conférence qui a réuni une quarantaine des cadres du département de l’Education, d’Inspecteurs d’Académie venus des Centres Pédagogiques Régionaux prendra fin vendredi 7 janvier 2011.