Le but de cette conférence de presse est d’informer la population centrafricaine sur le rôle de la Cour pénale spéciale (CPS) appelée à juger les violations graves des droits de l'homme et du droit international humanitaire commises en République Centrafricaine depuis janvier 2003.
"Il y a toutefois lieu de souligner que notre travail ne saurait porter ses fruits si nous sommes seuls à agir. Comme vous le savez, nous remplirons notre rôle mais nous ne pourrons pas traiter tous les crimes commis en Centrafrique et en poursuivre tous les auteurs présumés. Les enquêtes et les poursuites menées contre une poignée d’individus ne doivent pas permettre au plus grand nombre de s’en tirer en toute impunité", a déclaré Fatou Bensouda, soulignant "l’importance de la coopération, qui doit occuper une place prépondérante dans le cadre de notre lutte commune contre l’impunité".
S'agissant du cas particulier de la République Centrafricaine, elle a estimé que "la justice et l’obligation de rendre des comptes sont nécessaires pour que ce pays puisse sortir de la spirale récurrente de la violence", ajoutant que "la lutte contre l’impunité et les efforts déployés pour stabiliser le pays sont indissociables".
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La procureure de la CPI a indiqué avoir ouvert, fin 2014, une deuxième enquête en Centrafrique estimant qu'il était important "d’enquêter simultanément sur les deux parties belligérantes, compte tenu de la dynamique de ce conflit. Nous concentrons donc notre action sur l’enquête relative aux allégations de crimes relevant de la compétence de la CPI commis au cours de la période visée par les deux camps, à savoir les groupes armés de la Séléka et des anti-Balaka".
Arrivée le 20 mars à Bangui, la procureure de la CPI a pris part, mercredi 21 mars au côté du Premier ministre centrafricain, Simplice Mathieu Sarandji, à la cérémonie d’ouverture d'une formation pour les magistrats de la Cour pénale spéciale, juridiction hybride censée coopérer avec la CPI.
"Il y a toutefois lieu de souligner que notre travail ne saurait porter ses fruits si nous sommes seuls à agir. Comme vous le savez, nous remplirons notre rôle mais nous ne pourrons pas traiter tous les crimes commis en Centrafrique et en poursuivre tous les auteurs présumés. Les enquêtes et les poursuites menées contre une poignée d’individus ne doivent pas permettre au plus grand nombre de s’en tirer en toute impunité", a déclaré Fatou Bensouda, soulignant "l’importance de la coopération, qui doit occuper une place prépondérante dans le cadre de notre lutte commune contre l’impunité".
S'agissant du cas particulier de la République Centrafricaine, elle a estimé que "la justice et l’obligation de rendre des comptes sont nécessaires pour que ce pays puisse sortir de la spirale récurrente de la violence", ajoutant que "la lutte contre l’impunité et les efforts déployés pour stabiliser le pays sont indissociables".
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La procureure de la CPI a indiqué avoir ouvert, fin 2014, une deuxième enquête en Centrafrique estimant qu'il était important "d’enquêter simultanément sur les deux parties belligérantes, compte tenu de la dynamique de ce conflit. Nous concentrons donc notre action sur l’enquête relative aux allégations de crimes relevant de la compétence de la CPI commis au cours de la période visée par les deux camps, à savoir les groupes armés de la Séléka et des anti-Balaka".
Arrivée le 20 mars à Bangui, la procureure de la CPI a pris part, mercredi 21 mars au côté du Premier ministre centrafricain, Simplice Mathieu Sarandji, à la cérémonie d’ouverture d'une formation pour les magistrats de la Cour pénale spéciale, juridiction hybride censée coopérer avec la CPI.