L’objectif de l’atelier est d’élaborer les messages clés en vue de sensibiliser les communautés sur les pratiques traditionnelles néfastes qui constituent les violences à l’égard des femmes afin de réduire la mortalité maternelle infantile en République Centrafricaine
Durant trois jours, une vingtaine des professionnels des médias et les représentants des ONG locales ont été édifiés sur la problématique de la mortalité maternelle et la situation de la violence basée sur le genre en RCA.
Le ministre Mandaba a relevé que les différentes pratiques sociales discriminatoires, les violences sexuelles telles que les violences physiques, les grossesses non désirées, les grossesses précoces, les interruptions volontaires de grossesses, l’excision, les interdits alimentaires et autres tabous que vivent quotidiennement les femmes contribuent de façon non négligeables à augmenter la mortalité maternelle en République Centrafricaine.
Il a souligné qu’environ cinq femmes meurent chaque jour en RCA des suites de complications liées à la grossesse et à l’accouchement, ajoutant que certaines de ces complications découlent des pratiques traditionnelles néfastes à la santé de la femme.
C’est pourquoi, le ministre Jean Michel Mandaba a réitéré l’engagement du gouvernement centrafricain à mettre tout en œuvre pour lutter contre les cas de décès de femmes et atteindre ainsi l’objectif Numéro 05 du Millénaire, qui est d’accélérer la réduction de trois quart des taux de mortalité maternelle par rapport aux taux présents, d’ici 2015.
Il faut rappeler que la République Française s’est engagée lors de la réunion du G8 des 25 et 26 juin 2010 à Muskoka, au Canada, à allouer un montant de 500 millions d’euros pour lutter contre la mortalité maternelle. Cet appui s’inscrit dans le cadre d’un projet sous-régional du Fonds de Solidarité Prioritaire qui est mis en œuvre par ONU-FEMMES en partenariat avec les autres Agences du Systèmes des Nations Unies.