"L’intérêt de cette conférence de presse est d’indiquer que, si nous ne pouvons pas empêcher un gouvernement de dialoguer avec qui il veut, nous restons préoccupés lorsque les discussions peuvent être de nature à gêner les organisations de défense des droits humains en ce que notre lutte est pour qu’on n’aboutisse pas à l’impunité pour les auteurs des violations des Droits humains", a indiqué Joseph Bindoumi.
"Nous avons convoqué cette conférence de presse pour clarifier notre position en disant que les violations des Droits de l’homme qui ont été documentés, nous ne pouvons pas nous taire si quelques démarches que ce soient sont de nature à ramener l’impunité", a-t-il insisté.
Selon lui, les recommandations fortes du Forum national de Bangui stipulent que les auteurs des violations graves des droits humains devraient comparaître devant la justice de leur pays afin que les intérêts des victimes soient sauvegardés.
"Dans certaines des revendications des groupes armés, si la tendance est pour l’octroi d’une amnistie générale et les nominations des auteurs des crimes à des postes de responsabilités, nous, les organisations de la société civile, n’accepterons pas", a réitéré Joseph Bindoumi.
"L’incertitude considérable qui entoure ces différentes rencontres et l’agenda des discussions alimentent les craintes de résurgence de la violence. Pour nous, la ligne rouge est claire. il ne peut plus y avoir l’impunité pour les auteurs et responsables des crimes commis en Centrafrique", a-t-il conclu.
Pour le coordonnateur du projet conjoint OCDH et fidh, Pierre Brunisso, l‘octroi d’une amnistie générale dans le cadre du dialogue politique en République Centrafricaine serait incompatible avec l’obligation pour le gouvernement de juger les responsables de graves crimes internationaux devant les mécanismes habilités, obligation reconnue par les ONG Amnesty International, Human Right Watch ainsi que la Fédération Internationale des droits de l’Homme et l’Observatoire Centrafricain des Droits de l’Homme.
"Nous avons convoqué cette conférence de presse pour clarifier notre position en disant que les violations des Droits de l’homme qui ont été documentés, nous ne pouvons pas nous taire si quelques démarches que ce soient sont de nature à ramener l’impunité", a-t-il insisté.
Selon lui, les recommandations fortes du Forum national de Bangui stipulent que les auteurs des violations graves des droits humains devraient comparaître devant la justice de leur pays afin que les intérêts des victimes soient sauvegardés.
"Dans certaines des revendications des groupes armés, si la tendance est pour l’octroi d’une amnistie générale et les nominations des auteurs des crimes à des postes de responsabilités, nous, les organisations de la société civile, n’accepterons pas", a réitéré Joseph Bindoumi.
"L’incertitude considérable qui entoure ces différentes rencontres et l’agenda des discussions alimentent les craintes de résurgence de la violence. Pour nous, la ligne rouge est claire. il ne peut plus y avoir l’impunité pour les auteurs et responsables des crimes commis en Centrafrique", a-t-il conclu.
Pour le coordonnateur du projet conjoint OCDH et fidh, Pierre Brunisso, l‘octroi d’une amnistie générale dans le cadre du dialogue politique en République Centrafricaine serait incompatible avec l’obligation pour le gouvernement de juger les responsables de graves crimes internationaux devant les mécanismes habilités, obligation reconnue par les ONG Amnesty International, Human Right Watch ainsi que la Fédération Internationale des droits de l’Homme et l’Observatoire Centrafricain des Droits de l’Homme.