POLITIQUE
Selon le Doyen de la Faculté des Sciences de la Santé de l’Université de Bangui le Professeur Gérard Grézénguet, les différentes thèses de doctorat soutenues par les récipiendaires ont un caractère très particulier dans le cadre de la formation spécialisée de Pédiatrie, de gynécologie obstétrique entamée depuis le mois d’avril 2011 et dont la validation de la première année est prévue dans les prochains jours.
Il a expliqué que l’occasion de ces soutenances a permis aux responsables nationaux de ces diplômes spécialisés d’avoir des échanges enrichissants avec les éminents Professeurs invités et parrains des différentes spécialités.
S’adressant aux nouveaux médecins, le Professeur Grezenguet a demandé l’abnégation. « N’oubliez pas que désormais c’est le peuple qui, chaque jour, va vous évaluer à travers votre savoir, votre savoir-faire et votre savoir être. Que l’évaluation du peuple vous soit favorable. C’est par la profondeur de votre dévouement, la grandeur de votre conscience, votre acharnement au travail que vous acquérez les dimensions d’un bon médecin, estimé et admiré », a-t- il lancé.
« Le savoir c’est bien, le savoir-faire c’est mieux, mais sans le savoir-être, il n’y a pas de bon professionnel de santé », a pour sa part relevé le Président général des jurys internationaux le Professeur Jean-Paul Franck. Il a surtout encouragé les jeunes médecins à s’intéresser à la recherche. Car la recherche doit selon lui accompagner la Faculté de médecine et servir de support à la formation médicale.
En dehors des 18 nouveaux médecins généralistes, l’unique récipiendaire de la 2ème promotion du Diplôme d’études spécialisées en biologie médicale (DES) a reçu son parchemin. Ces études ont été financées par la coopération française et l’encadrement technique et scientifique a été assuré par l’Institut Pasteur de Bangui.
Pour le Recteur de l’Université de Bangui Georgette Débalé, la Faculté des sciences de la santé se doit examiner les besoins en soin de santé, de la population en vue de produire le personnel nécessaire dont le pays a besoin, parce que le constat est que le ratio médecin-population est très faible.
« Si nous faisons le ratio par spécialité, le constat est encore plus amer. Je peux affirmer que le nombre des spécialistes est notoirement insuffisant en Centrafrique. Dans tous les domaines médicaux, nous n’avons pas encore tous les spécialistes. Si nous cherchons à rapprocher ces médecins spécialistes au nombre de régions ou aux zones urbaines et rurales, nous risquons la crise des nerfs ; d’ailleurs il y a des régions où il n’y a personne pour prendre soin de la population», a-t-elle déploré.
« Certes les spécialisations viennent de s’ouvrir et nous en sommes à la 2ème promotion, nous en sommes heureux. Mais ce déséquilibre dans le nombre de médecins et dans le nombre de spécialistes est un des défis majeurs que notre institution se doit de relever », a souligné Georgette Débalé.
Signalons qu’à ce jour, la Faculté des sciences de la santé de l’Université de Bangui a formé 459 médecins dont 392 de nationalité centrafricaine. Les autres sont des originaires du Benin, du Burundi, du Cameroun, du Congo Brazzaville, de France, de la Guinée, du Nigéria, du Rwanda et du Tchad. Parmi ceux qui viennent d’être intronisés, on compte 3 Camerounais, 1 Nigérian et 1 Tchadien.
Il a expliqué que l’occasion de ces soutenances a permis aux responsables nationaux de ces diplômes spécialisés d’avoir des échanges enrichissants avec les éminents Professeurs invités et parrains des différentes spécialités.
S’adressant aux nouveaux médecins, le Professeur Grezenguet a demandé l’abnégation. « N’oubliez pas que désormais c’est le peuple qui, chaque jour, va vous évaluer à travers votre savoir, votre savoir-faire et votre savoir être. Que l’évaluation du peuple vous soit favorable. C’est par la profondeur de votre dévouement, la grandeur de votre conscience, votre acharnement au travail que vous acquérez les dimensions d’un bon médecin, estimé et admiré », a-t- il lancé.
« Le savoir c’est bien, le savoir-faire c’est mieux, mais sans le savoir-être, il n’y a pas de bon professionnel de santé », a pour sa part relevé le Président général des jurys internationaux le Professeur Jean-Paul Franck. Il a surtout encouragé les jeunes médecins à s’intéresser à la recherche. Car la recherche doit selon lui accompagner la Faculté de médecine et servir de support à la formation médicale.
En dehors des 18 nouveaux médecins généralistes, l’unique récipiendaire de la 2ème promotion du Diplôme d’études spécialisées en biologie médicale (DES) a reçu son parchemin. Ces études ont été financées par la coopération française et l’encadrement technique et scientifique a été assuré par l’Institut Pasteur de Bangui.
Pour le Recteur de l’Université de Bangui Georgette Débalé, la Faculté des sciences de la santé se doit examiner les besoins en soin de santé, de la population en vue de produire le personnel nécessaire dont le pays a besoin, parce que le constat est que le ratio médecin-population est très faible.
« Si nous faisons le ratio par spécialité, le constat est encore plus amer. Je peux affirmer que le nombre des spécialistes est notoirement insuffisant en Centrafrique. Dans tous les domaines médicaux, nous n’avons pas encore tous les spécialistes. Si nous cherchons à rapprocher ces médecins spécialistes au nombre de régions ou aux zones urbaines et rurales, nous risquons la crise des nerfs ; d’ailleurs il y a des régions où il n’y a personne pour prendre soin de la population», a-t-elle déploré.
« Certes les spécialisations viennent de s’ouvrir et nous en sommes à la 2ème promotion, nous en sommes heureux. Mais ce déséquilibre dans le nombre de médecins et dans le nombre de spécialistes est un des défis majeurs que notre institution se doit de relever », a souligné Georgette Débalé.
Signalons qu’à ce jour, la Faculté des sciences de la santé de l’Université de Bangui a formé 459 médecins dont 392 de nationalité centrafricaine. Les autres sont des originaires du Benin, du Burundi, du Cameroun, du Congo Brazzaville, de France, de la Guinée, du Nigéria, du Rwanda et du Tchad. Parmi ceux qui viennent d’être intronisés, on compte 3 Camerounais, 1 Nigérian et 1 Tchadien.
