Composé de 7 chapitres « autonomes », le livre aborde toutes les difficultés de la croissance économique centrafricaine. C’est pourquoi ce pays est tenu de développer ou d’envisager « une croissance économique pro-pauvre ».
Expliquant le titre de l’ouvrage, M. Gilbert Aho a déclaré que le concept de croissance économique pro-pauvre désigne « une croissance économique qui bénéficie aux pauvres et au service du développement humain ».
Le livre explique que pour relancer la croissance économique de la Centrafrique, la stratégie à adopter se fonde essentiellement sur deux choses : investir dans les secteurs où vivent le plus de pauvres, c’est-à-dire l’agriculture d’une part, et assurer une bonne distribution des revenus au sein de la population afin de réduire l’inégalité entre riche et pauvre, d’autre part.
Dans le domaine du commerce, il est indispensable de désenclaver le pays et promouvoir les sources de financements intérieurs, de créer de l’emploi dans le but de réduire le chômage et la pauvreté dans les grands centres urbains et ruraux. Car selon M. Aho, sur 100 pauvres en Centrafrique, 72 vivent à Bangui.
Le défi à relever pour réduire la pauvreté demeure cependant la transparence dans la gestion financière, la promotion d’une politique de croissance économique destinée aux pauvres et l’Investissement Direct Etranger (IDE). Sans cela, la Centrafrique n’atteindra pas les Objectifs du millénaire pour le développement (Omd), a conclu M. Aho.