Le président de la CZI, Joseph Kanyekanye, a expliqué que l' industrie zimbabwéenne restait fragile et qu'il était peu probable qu'elle ait suffisamment redémarré pour être en mesure de supporter la concurrence des produits européens d'ici 2013, rapporte mercredi l'agence New Ziana.
Ce pays a signé en 2008 un APE provisoire aux termes duquel il a accepté d'ouvrir au moins 45% de ses marchés aux produits d' Europe d'ici 2013, et d'augmenter cette part à 80% d'ici 2022.
Il serait prudent pour le pays de renégocier cette date de mise en oeuvre, car l'afflux de produits européens représenterait une menace pour l'industrie locale, a estimé M. Kanyekanye.
"Il est peu probable que le Zimbabwe ait augmenté ses capacités au point de pouvoir faire face à cette concurrence" dans les temps, a-t-il prévenu.
Les APE sont des accords commerciaux actuellement en cours de négociation entre l'UE et les pays d'Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (ACP), visant à développer l'intégration régionale et le commerce entre les deux blocs.
Ces négociations commerciales n'ont pu être achevées en 2009 en raison de litiges sur certaines dispositions de l'accord.
Les participants de l'atelier au cours duquel M. Kanyekanye a tenu ces propos ont abondé dans son sens, observant que les pays africains comme le Zimbabwe ne disposaient pas de la capacité financière et technologique pour produire des biens de qualité à grande échelle de manière à participer à la concurrence au niveau mondial.
La CZI est la plus importante organisation professionnelle représentant les entreprises du secteur manufacturier dans le pays.
L'économiste en chef de la confédération, Lorraine Chikanya a souligné que l'industrie locale souffrait déjà de l'afflux des importations depuis la libéralisation du marché par le gouvernement l'an dernier.
Les dirigeants des secteurs du broyage, de la volaille, des moteurs et du textile ont depuis appelé le gouvernement à protéger leur activité contre l'afflux d'importations à bas prix.
Par ailleurs, Mme Chikanya a appelé les entreprises locales à renforcer leur compétitivité pour survivre à la concurrence mondiale prévisible.
"Nous devons repenser nos stratégies commerciales afin de tirer pleinement bénéfice de ces accords", a-t-elle suggéré.
Le secteur manufacturier zimbabwéen fonctionne en moyenne à 30% d'utilisation de ses capacités en raison de contraintes liées au financement et aux matières premières.
Ce pays a signé en 2008 un APE provisoire aux termes duquel il a accepté d'ouvrir au moins 45% de ses marchés aux produits d' Europe d'ici 2013, et d'augmenter cette part à 80% d'ici 2022.
Il serait prudent pour le pays de renégocier cette date de mise en oeuvre, car l'afflux de produits européens représenterait une menace pour l'industrie locale, a estimé M. Kanyekanye.
"Il est peu probable que le Zimbabwe ait augmenté ses capacités au point de pouvoir faire face à cette concurrence" dans les temps, a-t-il prévenu.
Les APE sont des accords commerciaux actuellement en cours de négociation entre l'UE et les pays d'Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (ACP), visant à développer l'intégration régionale et le commerce entre les deux blocs.
Ces négociations commerciales n'ont pu être achevées en 2009 en raison de litiges sur certaines dispositions de l'accord.
Les participants de l'atelier au cours duquel M. Kanyekanye a tenu ces propos ont abondé dans son sens, observant que les pays africains comme le Zimbabwe ne disposaient pas de la capacité financière et technologique pour produire des biens de qualité à grande échelle de manière à participer à la concurrence au niveau mondial.
La CZI est la plus importante organisation professionnelle représentant les entreprises du secteur manufacturier dans le pays.
L'économiste en chef de la confédération, Lorraine Chikanya a souligné que l'industrie locale souffrait déjà de l'afflux des importations depuis la libéralisation du marché par le gouvernement l'an dernier.
Les dirigeants des secteurs du broyage, de la volaille, des moteurs et du textile ont depuis appelé le gouvernement à protéger leur activité contre l'afflux d'importations à bas prix.
Par ailleurs, Mme Chikanya a appelé les entreprises locales à renforcer leur compétitivité pour survivre à la concurrence mondiale prévisible.
"Nous devons repenser nos stratégies commerciales afin de tirer pleinement bénéfice de ces accords", a-t-elle suggéré.
Le secteur manufacturier zimbabwéen fonctionne en moyenne à 30% d'utilisation de ses capacités en raison de contraintes liées au financement et aux matières premières.