Centrafrique/Sécurité
Regroupant une centaine de participants issus de différents départements ministériels, de l’Assemblée nationale et de la société civile, cet atelier organisé avec l’appui du Bureau des nations unies en Centrafrique (Bonuca) et de la Banque mondiale devrait déboucher sur des recommandations censées servir à formuler une stratégie nationale en matière de sécurité fondée sur la gouvernance démocratique.
La formulation d’une nouvelle stratégie à dimensions multiples est nécessaire, selon le général Lamine Cissé, Représentant spécial du Secrétaire général de l’Onu, qui a déploré que l’euphorie et l’immense espoir suscités par les consultations électorales de 2005 aient « très tôt, cédé la place à un climat sociopolitique délétère, marqué par des difficultés de tous ordres, notamment aux plans financier et sécuritaire ».
Il a relevé la fragilité de la zone de la jonction frontalière entre le Tchad, la République Centrafricaine et le Soudan qui « pourrait devenir, rapidement, une région de turbulences susceptibles d’attirer davantage de groupes armés, de mercenaires et de rebelles disposés à prendre part à toute action déstabilisatrice dans les pays de la sous région ».
Pour lui, la nouvelle stratégie doit viser notamment l’amélioration des relations entre le pouvoir et l’opposition, par l’institutionnalisation d’un cadre de dialogue permanent, la sensibilisation des forces de défense et de sécurité sur le caractère « absolument impérieux » du respect des droits de l’Homme et le renforcement des capacités des forces de défense et de sécurité, tant en ressources humaines que matérielles en vue de l’accroissement de leur efficacité.
Pour sa part, le ministre centrafricain de l’Intérieur, Michel Sallé s’est réjoui que la Banque mondiale ait accepté de « transcender ses sacro-saints principes de ne pas intervenir dans le secteur sécuritaire des pays qui est du domaine de souveraineté » pour appuyer l’organisation de cet atelier permettant de « partager avec la communauté internationale les problèmes qui bloquent l’exécution et la mise en œuvre des actions identifiées dans le domaine strictement sécuritaire. ».
L’atelier devrait prendre fin jeudi en début de soirée, après l’adoption de recommandations.
Regroupant une centaine de participants issus de différents départements ministériels, de l’Assemblée nationale et de la société civile, cet atelier organisé avec l’appui du Bureau des nations unies en Centrafrique (Bonuca) et de la Banque mondiale devrait déboucher sur des recommandations censées servir à formuler une stratégie nationale en matière de sécurité fondée sur la gouvernance démocratique.
La formulation d’une nouvelle stratégie à dimensions multiples est nécessaire, selon le général Lamine Cissé, Représentant spécial du Secrétaire général de l’Onu, qui a déploré que l’euphorie et l’immense espoir suscités par les consultations électorales de 2005 aient « très tôt, cédé la place à un climat sociopolitique délétère, marqué par des difficultés de tous ordres, notamment aux plans financier et sécuritaire ».
Il a relevé la fragilité de la zone de la jonction frontalière entre le Tchad, la République Centrafricaine et le Soudan qui « pourrait devenir, rapidement, une région de turbulences susceptibles d’attirer davantage de groupes armés, de mercenaires et de rebelles disposés à prendre part à toute action déstabilisatrice dans les pays de la sous région ».
Pour lui, la nouvelle stratégie doit viser notamment l’amélioration des relations entre le pouvoir et l’opposition, par l’institutionnalisation d’un cadre de dialogue permanent, la sensibilisation des forces de défense et de sécurité sur le caractère « absolument impérieux » du respect des droits de l’Homme et le renforcement des capacités des forces de défense et de sécurité, tant en ressources humaines que matérielles en vue de l’accroissement de leur efficacité.
Pour sa part, le ministre centrafricain de l’Intérieur, Michel Sallé s’est réjoui que la Banque mondiale ait accepté de « transcender ses sacro-saints principes de ne pas intervenir dans le secteur sécuritaire des pays qui est du domaine de souveraineté » pour appuyer l’organisation de cet atelier permettant de « partager avec la communauté internationale les problèmes qui bloquent l’exécution et la mise en œuvre des actions identifiées dans le domaine strictement sécuritaire. ».
L’atelier devrait prendre fin jeudi en début de soirée, après l’adoption de recommandations.