« Nous avons la rage au cœur que notre gouvernement ne se soit pas manifesté de manière plus tangible pour que le Haut Mbomou recouvre la liberté aux mains de la rébellion de Joseph Kony », a déclaré la parlementaire, faisait allusion à l'enlèvement depuis mars dernier par les rebelles de Joseph Kony de plus de 162 ressortissants des sous-préfectures d’Obo, de Bambouti et de la localité de Bazengbéré et dont la population et les autorités sont toujours sans aucune nouvelle.
Mme Pouzère a stigmatisé "l'abandon" dont serait l'objet depuis toujours le la préfecture du Haut Mbomou de la part du pouvoir central, et qui se caractériserait, selon elle, par le manque cruel des voies de communications (route, téléphone) et « l’inexistence de l’administration civile et militaire, ajoutant qu' "il n’y a aucun détachement militaire dans cette région du pays ».
« Fort de tous ces renseignements, la rébellion a pu agir en toute impunité », a-t-elle déclaré avant d’ajouter que, selon les rumeurs, les rebelles et leurs victimes seraient actuellement à
300 ou 350 km de la RCA. « C’est difficile d’entrer en contact avec eux car ce sont des rebelles, leurs camps sont très surveillés, de sorte que nous n’avons aucune idée du sort de nos compatriotes ».
« Ils se font des boucliers humains en capturant des populations qu’ils trouvent sur leur passage », a encore déclaré la députée, qui a pris à témoin les humanitaires et partenaires au développement de la Centrafrique ainsi que les Nations Unies, notamment l’Union Européenne, la France, les Etats-Unis, la chine et le Bureau de l’Organisation des Nations Unies en Centrafrique (BONUCA) ont effectué des mission dans la région pour constater la situation.
Les humanitaires « sont en train de concentrer leurs efforts pour essayer de détraumatiser les femmes qui ont subi des viols lors du passage des rebelles, à travers des missions de sensibilisations et d’aide humanitaire dans le Haut-Mbomou », a-t-elle souligné, ajoutant que d’autres missions sont en perspective.
Il faut souligner le président de la République François Bozizé ainsi que la délégation du collectif des ressortissants du Haut-Mbomou, ont discuté de cette situation lors du passage à Bangui, le 5 mai dernier, de M. Joachim Chissano, envoyé spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour le règlement de la crise en Ouganda.
A l'issue d'une rencontre avec François Bozizé, l'ancien président mozambicain avait indiqué que des solutions diplomatiques étaient engagées pour permettre le retour de la paix et de la sécurité dans le Haut-Mbomou.
Mme Pouzère a stigmatisé "l'abandon" dont serait l'objet depuis toujours le la préfecture du Haut Mbomou de la part du pouvoir central, et qui se caractériserait, selon elle, par le manque cruel des voies de communications (route, téléphone) et « l’inexistence de l’administration civile et militaire, ajoutant qu' "il n’y a aucun détachement militaire dans cette région du pays ».
« Fort de tous ces renseignements, la rébellion a pu agir en toute impunité », a-t-elle déclaré avant d’ajouter que, selon les rumeurs, les rebelles et leurs victimes seraient actuellement à
300 ou 350 km de la RCA. « C’est difficile d’entrer en contact avec eux car ce sont des rebelles, leurs camps sont très surveillés, de sorte que nous n’avons aucune idée du sort de nos compatriotes ».
« Ils se font des boucliers humains en capturant des populations qu’ils trouvent sur leur passage », a encore déclaré la députée, qui a pris à témoin les humanitaires et partenaires au développement de la Centrafrique ainsi que les Nations Unies, notamment l’Union Européenne, la France, les Etats-Unis, la chine et le Bureau de l’Organisation des Nations Unies en Centrafrique (BONUCA) ont effectué des mission dans la région pour constater la situation.
Les humanitaires « sont en train de concentrer leurs efforts pour essayer de détraumatiser les femmes qui ont subi des viols lors du passage des rebelles, à travers des missions de sensibilisations et d’aide humanitaire dans le Haut-Mbomou », a-t-elle souligné, ajoutant que d’autres missions sont en perspective.
Il faut souligner le président de la République François Bozizé ainsi que la délégation du collectif des ressortissants du Haut-Mbomou, ont discuté de cette situation lors du passage à Bangui, le 5 mai dernier, de M. Joachim Chissano, envoyé spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour le règlement de la crise en Ouganda.
A l'issue d'une rencontre avec François Bozizé, l'ancien président mozambicain avait indiqué que des solutions diplomatiques étaient engagées pour permettre le retour de la paix et de la sécurité dans le Haut-Mbomou.