Selon Me Morouba, le fait pour la Fifa de ne pas reconnaître la légitimité du nouveau bureau de la fédération centrafricaine de football, pourtant élu démocratiquement et en présence des délégués de la Fifa et de la Confédération africaine de football (Caf) sans avoir motivé sa décision est une violation des textes qui régissent la Fifa elle-même.
«Il y a un tribunal sportif en République Centrafricaine, il y a des juridictions compétentes en République Centrafricaine, donc la Fifa n’a pas à faire une ingérence intempestive dans une affaire purement centrafricaine », a fait observer Me Morouba, dénonçant « l’impérialisme » de la Fifa. « La Fifa n’a pas intérêt à nous dicter sa loi », a-t-il conclu.
« Les délégués de la Fifa et de la Caf étaient là, ils ont même fait des photos de famille à la fin de l’assemblée générale qui a vu la victoire du Président Ngaissona, pour approuver l’élection », a-t-il ajouté.
Après un échec en avril 2007, une assemblée générale élective, tenue le 29 septembre dernier en présence des délégués de la Fifa et de la Caf a permis l’élection de M. Patrice Edouard Ngaïssona à la présidence de la fédération centrafricaine de football.
Saisie d’une requête par les adversaires malheureux de M. Ngaïssona, la Fifa a décidé, le 15 décembre 2007, de ne pas reconnaître ce bureau et de mettre en place un comité de normalisation présidé par l’un d’eux, Ange Ouéfio, pour évacuer les affaires courantes et organiser de nouvelles élections prévues pour le 10 mai prochain.
Lors d’un séjour à Bangui en début de mois, les experts de la Fifa MM. Patrick Blatter et Urs Kluser ont justifié la décision de leur organisation par une variation constatée dans l’effectif du corps électoral convoqué aux assemblées électives d’avril et septembre derniers.
«Il y a un tribunal sportif en République Centrafricaine, il y a des juridictions compétentes en République Centrafricaine, donc la Fifa n’a pas à faire une ingérence intempestive dans une affaire purement centrafricaine », a fait observer Me Morouba, dénonçant « l’impérialisme » de la Fifa. « La Fifa n’a pas intérêt à nous dicter sa loi », a-t-il conclu.
« Les délégués de la Fifa et de la Caf étaient là, ils ont même fait des photos de famille à la fin de l’assemblée générale qui a vu la victoire du Président Ngaissona, pour approuver l’élection », a-t-il ajouté.
Après un échec en avril 2007, une assemblée générale élective, tenue le 29 septembre dernier en présence des délégués de la Fifa et de la Caf a permis l’élection de M. Patrice Edouard Ngaïssona à la présidence de la fédération centrafricaine de football.
Saisie d’une requête par les adversaires malheureux de M. Ngaïssona, la Fifa a décidé, le 15 décembre 2007, de ne pas reconnaître ce bureau et de mettre en place un comité de normalisation présidé par l’un d’eux, Ange Ouéfio, pour évacuer les affaires courantes et organiser de nouvelles élections prévues pour le 10 mai prochain.
Lors d’un séjour à Bangui en début de mois, les experts de la Fifa MM. Patrick Blatter et Urs Kluser ont justifié la décision de leur organisation par une variation constatée dans l’effectif du corps électoral convoqué aux assemblées électives d’avril et septembre derniers.