Lancée en février 1989 à partir de Marrakech, en présence des leaders des pays du Maghreb, à l'initiative de feu SM Hassan II, l'Union du Maghreb arabe s'était donnée pour objectif fondamental d'unir à terme les pays du Maghreb, sur tous les plans, de favoriser une libre circulation des personnes et des biens, en d'autres termes, de lever toutes les entraves administratives et bureaucratiques qui pourraient compromettre cette trajectoire.
Les pays du Maghreb s'étaient aussi engagés solennellement pour le respect de l'intégrité territoriale et contre l'ingérence dans les affaires intérieures de chacun des pays membres.
La création de l'UMA, initiée par le Royaume du Maroc, avait été rendue possible, une année plus tô t, grâce au rapprochement amorcé par le Maroc avec l'Algérie, lors du sommet arabe d'Alger, convaincu qu'il était de la nécessité pour les pays du Maghreb de se présenter à ce sommet en front uni, dans un contexte de divisions avérées au sein du flanc est du monde arabe.
Les divisions qui prévalaient alors dans le monde arabe, au niveau de son flanc oriental, interpellaient les pays du Maghreb, dont les responsabilités se sont particulièrement accrues pour ressouder la Oumma arabe, autour de la question palestinienne, en cette conjoncture exceptionnelle.
Dans ce contexte, le Maroc était guidé par une réelle volonté de contribuer, avec ses partenaires maghrébins, à reconstruire l'unité arabe, en amorçant l'assainissement des relations maghrébines, et en s'engageant dans une nouvelle ère, qui serait plus positive pour la nation arabe toute entière.
A partir de ces considérations, toutes aussi nobles que morales, le Maroc inscrira l'unité maghrébine comme une option stratégique de sa politique extérieure. C'est dans cet esprit qu'il avait pris en 2004 et en 2005 de nombreuses initiatives en faveur de la normalisation de ses relations avec l'Algérie et la relance effective de la construction maghrébine.
Il concrétisa ainsi ses engagements en levant tous les obstacles à la libre circulation des biens et des personnes, notamment la procédure des visas en faveur des ressortissants algériens.
De l'autre cô té, l'Algérie, qui avait fermé ses frontières avec le Maroc en 1994, continue de maintenir le statut quo, depuis maintenant 14 ans, se plaçant dans une situation paradoxale, par rapport à ses engagements et aux voeux de la majorité des algériens qui, dans des sondages, ont exprimé leur désapprobation à la fermeture des frontières, principalement les populations frontalières.
Cette décision s'apparente à juste titre, à "une punition collective " pour les deux peuples marocain et algérien, plus qu'à des considérations politiques, aujourd'hui dépassées, dans le contexte international de regroupements économiques et politiques puissants. Le Maroc, fidèle à ses engagements, a réitéré à maintes reprises son attachement à la réouverture des frontières entre les deux peuples frères, en regrettant les piétinements que connaît l'Union du Maghreb Arabe.
"En réitérant son attachement à l'ouverture des frontières entre les deux peuples frères, le Maroc est loin d'en banaliser l'objectif et de le réduire à quelque avantage étriqué ou à un intérêt exclusif ", avait souligné SM le Roi Mohammed VI dans un message au sommet économique arabe de Koweït, le 19 janvier dernier.
"L'attitude du Maroc, avait ajouté le Souverain, procède, au contraire, de sa fidélité à la fraternité et aux règles de bon voisinage et traduit son ferme engagement en faveur de l'Union du Maghreb Arabe, d'autant plus qu'elle constitue un maillon important dans le processus d'intégration arabe que nous appelons de nos voeux ".
Le Maroc continue de considérer que la fermeture des frontières a été décidée par l'Algérie de manière unilatérale, dans un contexte international, régional et bilatéral aujourd'hui largement dépassé. Il estime également que la fermeture des frontières constitue un fait singulier et exceptionnel dans le monde, contraire aux aspirations des peuples du Maghreb, aux attentes de ses partenaires et aux exigences régionales de paix et de développement.
En l'état actuel des choses, la fermeture des frontières constitue, à ses yeux, un handicap sérieux et un frein au développement des relations humaines entre les deux peuples, qui entrave tout effort en faveur de la relance de l'Union du Maghreb Arabe et du rapprochement entre les deux peuples frères, sachant que nul ne peut relever, seul, le pari du développement.
Les pays du Maghreb s'étaient aussi engagés solennellement pour le respect de l'intégrité territoriale et contre l'ingérence dans les affaires intérieures de chacun des pays membres.
La création de l'UMA, initiée par le Royaume du Maroc, avait été rendue possible, une année plus tô t, grâce au rapprochement amorcé par le Maroc avec l'Algérie, lors du sommet arabe d'Alger, convaincu qu'il était de la nécessité pour les pays du Maghreb de se présenter à ce sommet en front uni, dans un contexte de divisions avérées au sein du flanc est du monde arabe.
Les divisions qui prévalaient alors dans le monde arabe, au niveau de son flanc oriental, interpellaient les pays du Maghreb, dont les responsabilités se sont particulièrement accrues pour ressouder la Oumma arabe, autour de la question palestinienne, en cette conjoncture exceptionnelle.
Dans ce contexte, le Maroc était guidé par une réelle volonté de contribuer, avec ses partenaires maghrébins, à reconstruire l'unité arabe, en amorçant l'assainissement des relations maghrébines, et en s'engageant dans une nouvelle ère, qui serait plus positive pour la nation arabe toute entière.
A partir de ces considérations, toutes aussi nobles que morales, le Maroc inscrira l'unité maghrébine comme une option stratégique de sa politique extérieure. C'est dans cet esprit qu'il avait pris en 2004 et en 2005 de nombreuses initiatives en faveur de la normalisation de ses relations avec l'Algérie et la relance effective de la construction maghrébine.
Il concrétisa ainsi ses engagements en levant tous les obstacles à la libre circulation des biens et des personnes, notamment la procédure des visas en faveur des ressortissants algériens.
De l'autre cô té, l'Algérie, qui avait fermé ses frontières avec le Maroc en 1994, continue de maintenir le statut quo, depuis maintenant 14 ans, se plaçant dans une situation paradoxale, par rapport à ses engagements et aux voeux de la majorité des algériens qui, dans des sondages, ont exprimé leur désapprobation à la fermeture des frontières, principalement les populations frontalières.
Cette décision s'apparente à juste titre, à "une punition collective " pour les deux peuples marocain et algérien, plus qu'à des considérations politiques, aujourd'hui dépassées, dans le contexte international de regroupements économiques et politiques puissants. Le Maroc, fidèle à ses engagements, a réitéré à maintes reprises son attachement à la réouverture des frontières entre les deux peuples frères, en regrettant les piétinements que connaît l'Union du Maghreb Arabe.
"En réitérant son attachement à l'ouverture des frontières entre les deux peuples frères, le Maroc est loin d'en banaliser l'objectif et de le réduire à quelque avantage étriqué ou à un intérêt exclusif ", avait souligné SM le Roi Mohammed VI dans un message au sommet économique arabe de Koweït, le 19 janvier dernier.
"L'attitude du Maroc, avait ajouté le Souverain, procède, au contraire, de sa fidélité à la fraternité et aux règles de bon voisinage et traduit son ferme engagement en faveur de l'Union du Maghreb Arabe, d'autant plus qu'elle constitue un maillon important dans le processus d'intégration arabe que nous appelons de nos voeux ".
Le Maroc continue de considérer que la fermeture des frontières a été décidée par l'Algérie de manière unilatérale, dans un contexte international, régional et bilatéral aujourd'hui largement dépassé. Il estime également que la fermeture des frontières constitue un fait singulier et exceptionnel dans le monde, contraire aux aspirations des peuples du Maghreb, aux attentes de ses partenaires et aux exigences régionales de paix et de développement.
En l'état actuel des choses, la fermeture des frontières constitue, à ses yeux, un handicap sérieux et un frein au développement des relations humaines entre les deux peuples, qui entrave tout effort en faveur de la relance de l'Union du Maghreb Arabe et du rapprochement entre les deux peuples frères, sachant que nul ne peut relever, seul, le pari du développement.