L’objet de cette rencontre avec les professionnels des médias, est de rendre compte de la réunion du Conseil de sécurité des Nations unies qui a décidé de cette prolongation et d’inviter la communauté internationale ainsi que les garants de l’accord de paix signé le 6 février 2019 à Bangui à mettre en application les sanctions prévues dans ledit accord.
« Malgré la persistance des problèmes liés à l’insécurité, et à la violation des droits humanitaires, causés par les groupes armés, le Conseil de sécurité a adopté la résolution 2536, prolongeant la sanction jusqu’à juillet 2021», a regretté Mme le ministre des Affaires étrangères.
Elle a relevé qu’au moment où le comité de sanction refuse aux Forces armées Centrafricaines de s’approvisionner des armes, les groupes rebelles continuent de s’équiper lourdement en armes et en mines anti personnelles.
Pour elle, cette reconduction est une injustice extrême à l’égard du gouvernement centrafricain et principalement contre le régime du Président Touadéra, car a-t-elle poursuivi, « le gouvernement et le chef de l’Etat n’aurons pas de moyens nécessaires pour accomplir leurs missions régaliennes, à savoir imposer le respect de l’accord, aux groupes rebelles.
Elle a par ailleurs souligné que les exactions et crimes contre les populations perpétrés par les groupes armés violent et empêchent le déroulement normal du processus électoral en cours.
Sylvie Baïpo a rappelé que le comité de sanction a émis certains réserves aux Etats membres de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC), relatives à la capacité de la République Centrafricaine à gérer des lance-roquettes prévus dans l’allègement de l’embargo de peur que ces armes se retrouvent entre les mains des rebelles ou des pays limitrophes.
« Face à ces préoccupations et inquiétudes, certains Etats amis de la République Centrafricaine souhaitent qu’il faut dépasser les discours de condamnation, afin de mettre en œuvre les dispositifs conséquents notamment la mise en application de l’article 35 de l’accord, afin de faire respecter les engagements des parties signataires», a conclu Mme la ministre.
« Malgré la persistance des problèmes liés à l’insécurité, et à la violation des droits humanitaires, causés par les groupes armés, le Conseil de sécurité a adopté la résolution 2536, prolongeant la sanction jusqu’à juillet 2021», a regretté Mme le ministre des Affaires étrangères.
Elle a relevé qu’au moment où le comité de sanction refuse aux Forces armées Centrafricaines de s’approvisionner des armes, les groupes rebelles continuent de s’équiper lourdement en armes et en mines anti personnelles.
Pour elle, cette reconduction est une injustice extrême à l’égard du gouvernement centrafricain et principalement contre le régime du Président Touadéra, car a-t-elle poursuivi, « le gouvernement et le chef de l’Etat n’aurons pas de moyens nécessaires pour accomplir leurs missions régaliennes, à savoir imposer le respect de l’accord, aux groupes rebelles.
Elle a par ailleurs souligné que les exactions et crimes contre les populations perpétrés par les groupes armés violent et empêchent le déroulement normal du processus électoral en cours.
Sylvie Baïpo a rappelé que le comité de sanction a émis certains réserves aux Etats membres de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC), relatives à la capacité de la République Centrafricaine à gérer des lance-roquettes prévus dans l’allègement de l’embargo de peur que ces armes se retrouvent entre les mains des rebelles ou des pays limitrophes.
« Face à ces préoccupations et inquiétudes, certains Etats amis de la République Centrafricaine souhaitent qu’il faut dépasser les discours de condamnation, afin de mettre en œuvre les dispositifs conséquents notamment la mise en application de l’article 35 de l’accord, afin de faire respecter les engagements des parties signataires», a conclu Mme la ministre.