L'interrogatoire a concerné Moustapha Mahamat, neveu d'Abdoulaye Hissène, youssouf Ahmat, chef des éléments d'autodéfense du Kilomètre 5, dans le 3è arrondissement de Bangui, et le témoin Moussa Wahanda, commerçant du Pk 12 (nord de Bangui) blessé par balle au passage du convoi d'Abdoulaye Hissène dans la nuit du 12 août 2016.
Poursuivis pour association de malfaiteurs, détention illégale d’armes et munitions de guerre, atteinte à la sûreté de l’État, destruction d’édifices publics et rébellion, les accusés sont appelés depuis la précédente audience à élucider les circonstances dans lesquelles eux-mêmes et leur chef, Abdoulaye Hissène, ont quitté le pk 12 dans la nuit du 12 au 13 août 2016, après avoir tiré sur les éléments de sécurité.
Reprenant un argument déjà rôdé par des coaccusés, lors des houleuses séances passées, Youssouf Ahamat a indiqué avoir été invité par Abdoulaye Hissène à faire partie de la mission pour aller faire de la sensibilisation sur le programme de désarmement (DDRR).
« Nous ne sommes pas des ennemis, nous sommes là pour faire jaillir la manifestation de la vérité. Il est dans leur intérêt de donner des explications plausibles pour convaincre la Cour de leur non culpabilité », a déclaré le juge Ngoumbré, répondant à une défense offusquée depuis quelques jours par des réactions hostiles du public.
Le conseil de la défense, Maître Giraud-Paterne Nelo-Tanga, a présenté les excuses de ses clients à la Cour, suite à un incident qui s’est produit mardi 20 février dernier.
« Quand le Procureur général prenait la parole pour développer les chefs d’accusation, le public appréciait, et quant à moi, l’avocat de la défense, je défendais mes clients, j’étais hué, et cela a fait énerver mes clients », a justifié Maître Nelo-Tanga.
Il convient de noter qu’Abdoulaye Hissène a été stoppé, le 12 août 2016, par les forces de la Mission multidimensionnelle Intégrée des Nations Unies pour la Stabilisation en République Centrafricaine (MINUSCA), à Galafondo à plus de 100km au nord-est de Bangui.
Poursuivis pour association de malfaiteurs, détention illégale d’armes et munitions de guerre, atteinte à la sûreté de l’État, destruction d’édifices publics et rébellion, les accusés sont appelés depuis la précédente audience à élucider les circonstances dans lesquelles eux-mêmes et leur chef, Abdoulaye Hissène, ont quitté le pk 12 dans la nuit du 12 au 13 août 2016, après avoir tiré sur les éléments de sécurité.
Reprenant un argument déjà rôdé par des coaccusés, lors des houleuses séances passées, Youssouf Ahamat a indiqué avoir été invité par Abdoulaye Hissène à faire partie de la mission pour aller faire de la sensibilisation sur le programme de désarmement (DDRR).
« Nous ne sommes pas des ennemis, nous sommes là pour faire jaillir la manifestation de la vérité. Il est dans leur intérêt de donner des explications plausibles pour convaincre la Cour de leur non culpabilité », a déclaré le juge Ngoumbré, répondant à une défense offusquée depuis quelques jours par des réactions hostiles du public.
Le conseil de la défense, Maître Giraud-Paterne Nelo-Tanga, a présenté les excuses de ses clients à la Cour, suite à un incident qui s’est produit mardi 20 février dernier.
« Quand le Procureur général prenait la parole pour développer les chefs d’accusation, le public appréciait, et quant à moi, l’avocat de la défense, je défendais mes clients, j’étais hué, et cela a fait énerver mes clients », a justifié Maître Nelo-Tanga.
Il convient de noter qu’Abdoulaye Hissène a été stoppé, le 12 août 2016, par les forces de la Mission multidimensionnelle Intégrée des Nations Unies pour la Stabilisation en République Centrafricaine (MINUSCA), à Galafondo à plus de 100km au nord-est de Bangui.