POLITIQUE
Le jury des assises de Bangui n'a pas suivi les réquisitions de l'avocat général qui avait requis une peine de 10 ans de prison à l'encontre de Richard Gazabangui, âgé de 31 ans et père de trois enfants, qui comparaissait pour un crime passionnel.
De retour chez lui à une heure du matin après une promenade, le 5 avril 2007, cet habitant de la périphérie de Kaga-Bandoro (342 km au nord de Bangui), a la désagrable surprise de trouver son épouse Pulchérie en flagrant délit d'adultère avec un jeune homme du village, Simplice Koutimi.
Alors qu'il tente de s’échapper par la fenêtre, Simplice Koutimi est rattrapé par son rival, qui lui assène des coups de hache auxquels il succombera quelques instants plus tard après avoir finalement réussi à s'enfuir.
« Je voulais simplement lui donner un coup pour l’affaiblir et le présenter à la population. Malheureusement il a trouvé la mort », a plaidé Richard Gazabangui lors de sa comparution.
« Si ce n’était pas Richard, ce serait quelqu’un d’autre », a fait remarquer dans sa déposition un témoins, conforté par le procès verbal de la gendarmerie de Kaga Bandoro qui établit que Simplice Koutimi est « une vedette » en matière d’adultère dans le village.
C'est donc l’article 44 du code pénal centrafricain relatif au crime passionnel qui a été appliqué par le tribunal, qui a condamné M. Gazabangui à 12 mois de prison, considérant que la mort d’une personne ne peut rester impunie.
Ayant toutefois déjà purgé plus de 10 mois en prison, ce dernier n'a plus que deux mois à passer derrière les barreaux avant de recouvrer la liberté.
Pour l'homme de la rue, cette condamnation est plutôt sévère pour Gazabangui, qui a subi la double humiliation d'avoir été fait cocu sous son propre toit...
De retour chez lui à une heure du matin après une promenade, le 5 avril 2007, cet habitant de la périphérie de Kaga-Bandoro (342 km au nord de Bangui), a la désagrable surprise de trouver son épouse Pulchérie en flagrant délit d'adultère avec un jeune homme du village, Simplice Koutimi.
Alors qu'il tente de s’échapper par la fenêtre, Simplice Koutimi est rattrapé par son rival, qui lui assène des coups de hache auxquels il succombera quelques instants plus tard après avoir finalement réussi à s'enfuir.
« Je voulais simplement lui donner un coup pour l’affaiblir et le présenter à la population. Malheureusement il a trouvé la mort », a plaidé Richard Gazabangui lors de sa comparution.
« Si ce n’était pas Richard, ce serait quelqu’un d’autre », a fait remarquer dans sa déposition un témoins, conforté par le procès verbal de la gendarmerie de Kaga Bandoro qui établit que Simplice Koutimi est « une vedette » en matière d’adultère dans le village.
C'est donc l’article 44 du code pénal centrafricain relatif au crime passionnel qui a été appliqué par le tribunal, qui a condamné M. Gazabangui à 12 mois de prison, considérant que la mort d’une personne ne peut rester impunie.
Ayant toutefois déjà purgé plus de 10 mois en prison, ce dernier n'a plus que deux mois à passer derrière les barreaux avant de recouvrer la liberté.
Pour l'homme de la rue, cette condamnation est plutôt sévère pour Gazabangui, qui a subi la double humiliation d'avoir été fait cocu sous son propre toit...
