Une réunion du Comité politique et de sécurité de l'UE doit se réunir jeudi ou vendredi à Bruxelles, pour analyser la situation et clarifier la mission des "groupes tactiques" européeens, disponibles pour soutenir la Mission de l'ONU en RDC (Monuc), a affirmé le ministre français, lors d'un point de presse conjoint avec le Haut représentant de l'UE pour la politique étrangère et de sécurité commune, Javier Solana, à l'issue de leur rencontre à Paris.
M. Kouchner a indiqué que l'UE réfléchissait sur la mobilisation d'autres dispositifs d'urgence de l'UE, notamment des groupes tactiques ("battle groups" en anglais). Il a néanmoins précisé qu'il ne s'agissait pas d'envoyer des troupes pour combattre aux côtés de la Monuc déjà forte de 16.000 hommes, dont 4.000 à Goma.
1.500 soldats de l'UE sont "théoriquement" disponibles pour " conforter" la mission de la Monuc, par un "apport technique et humanitaire", a expliqué le ministre français. Il a admis par ailleurs que les pays européens avaient encore "des attitudes différentes les unes par rapport aux autres" sur la mission que les Européens devrait assumer dans l'Est de la RDC.
M. Kouchner a déclaré par ailleurs qu'il s'agissait d'une " question politique" dans l'Est de la RDC. Il faudrait un " réglement politique", de la "pression politique" des deux côtés de la RDC et du Rwanda, afin qu'une entente politique entre les deux côtés puisse mettre fin aux violences.
M. Solana a affirmé quant à lui que les Européens étaient en train d'examiner "toutes les options", soulignant néanmoins que l'aide humanitaire était la "priorité numéro un".
Les conflits ont intensifié depuis fin 2006 dans l'Est de la RDC, qui avaient causé plus de 800.000 personnes déplacées internes (PDI) en janvier 2008. Environ 45.000 personnes ont fui mercredi les camps destinés aux PDI pour se rendre à Goma, selon le Haut commissariat de l'ONU pour les réfugiés (HCR).
M. Kouchner a indiqué que l'UE réfléchissait sur la mobilisation d'autres dispositifs d'urgence de l'UE, notamment des groupes tactiques ("battle groups" en anglais). Il a néanmoins précisé qu'il ne s'agissait pas d'envoyer des troupes pour combattre aux côtés de la Monuc déjà forte de 16.000 hommes, dont 4.000 à Goma.
1.500 soldats de l'UE sont "théoriquement" disponibles pour " conforter" la mission de la Monuc, par un "apport technique et humanitaire", a expliqué le ministre français. Il a admis par ailleurs que les pays européens avaient encore "des attitudes différentes les unes par rapport aux autres" sur la mission que les Européens devrait assumer dans l'Est de la RDC.
M. Kouchner a déclaré par ailleurs qu'il s'agissait d'une " question politique" dans l'Est de la RDC. Il faudrait un " réglement politique", de la "pression politique" des deux côtés de la RDC et du Rwanda, afin qu'une entente politique entre les deux côtés puisse mettre fin aux violences.
M. Solana a affirmé quant à lui que les Européens étaient en train d'examiner "toutes les options", soulignant néanmoins que l'aide humanitaire était la "priorité numéro un".
Les conflits ont intensifié depuis fin 2006 dans l'Est de la RDC, qui avaient causé plus de 800.000 personnes déplacées internes (PDI) en janvier 2008. Environ 45.000 personnes ont fui mercredi les camps destinés aux PDI pour se rendre à Goma, selon le Haut commissariat de l'ONU pour les réfugiés (HCR).