A l'issue de cette visite, la municipalité de Bangui a saisi l’Office Central de Répression du Banditisme (OCRB) qui a procédé à l'interpellation de 4 individus pris en flagrant délit d'exhumation de restes humains.
Selon Mme Madeleine Zama Yassipou, deuxième vice-présidente de la mairie de Bangui, ces individus feraient partie d'un groupe de jeunes désœuvrés des 4ème et 7ème arrondissement de Bangui, qui offrent leurs services comme fossoyeurs et qui se livreraient depuis quelque temps à un jeu macabre consistant à s'effrayer mutuellement à l'aide d'ossements humains exhumés.
Interrogé par la radio nationale, un des fossoyeurs du cimetière a expliqué que les agents de la police municipale qui viennent indiquer des emplacements aux parents endeuillés pour les tombes ne prennent pas le soin de signaler aux autorités l'état de saturation du cimetière, ce qui conduit à l'affectation de carrés déjà occupés.
Contacté par l'ACAP, le chef des services centraux de la mairie, M. Rigobert Rebouas, a indiqué que pour mettre fin à ce désordre, qui s'explique en partie par l'insistance des familles pour inhumer leurs mort au cimetière de Ndrès pourtant fermé par un arrêté municipal, celle-ci prévoit à court terme de trouver ailleurs une parcelle susceptible d'accueillir décemment les morts.
Quant aux présumés profanateurs de tombes interpellés par l'Ocrb, ils encourent, selon Maître Poks Bomba, avocat au barreau de Bangui, des peines de travaux forcés prévus par l'articles 174 du code pénal centrafricain.
Selon Mme Madeleine Zama Yassipou, deuxième vice-présidente de la mairie de Bangui, ces individus feraient partie d'un groupe de jeunes désœuvrés des 4ème et 7ème arrondissement de Bangui, qui offrent leurs services comme fossoyeurs et qui se livreraient depuis quelque temps à un jeu macabre consistant à s'effrayer mutuellement à l'aide d'ossements humains exhumés.
Interrogé par la radio nationale, un des fossoyeurs du cimetière a expliqué que les agents de la police municipale qui viennent indiquer des emplacements aux parents endeuillés pour les tombes ne prennent pas le soin de signaler aux autorités l'état de saturation du cimetière, ce qui conduit à l'affectation de carrés déjà occupés.
Contacté par l'ACAP, le chef des services centraux de la mairie, M. Rigobert Rebouas, a indiqué que pour mettre fin à ce désordre, qui s'explique en partie par l'insistance des familles pour inhumer leurs mort au cimetière de Ndrès pourtant fermé par un arrêté municipal, celle-ci prévoit à court terme de trouver ailleurs une parcelle susceptible d'accueillir décemment les morts.
Quant aux présumés profanateurs de tombes interpellés par l'Ocrb, ils encourent, selon Maître Poks Bomba, avocat au barreau de Bangui, des peines de travaux forcés prévus par l'articles 174 du code pénal centrafricain.