Les travaux s’articulent autour de trois(3) thèmes, à savoir la réglementation de changes (la stabilité financière, monétaire et environnement des affaires), l’organisation pratique et le principe de règlement de base des opérations avec l’extérieur et enfin les transactions courantes, opérations capitales et ouverture.
Le deuxième volet du séminaire qui porte sur la réglementation de changes dans la zone CEMAC, a pour objectif de renforcer la stabilité des monnaies pour optimiser la transaction financière extérieure en vue de minimiser la sortie des devises non codés et maximiser par la même occasion l’entrée en provenance des activités légales.
« Le change a pour vocation d’assurer l’adéquation entre la politique monétaire et les exigences de la conjoncture économique», a affirmé M. Abbas Mahamat Tolli, précisant que dans le contexte de la CEMAC, «la révision de ce cadre normatif s’explique par la nécessité de mise en cohérence des textes communautaires avec la mutation profonde pour permettre de développer le système et moyen de paiement électronique, d’une part, et, d’autre part, de lutter contre le blanchiment des capitaux de financement du terrorisme».
Cependant, quelques résistances au changement dans la réalisation de l’opération nationale subsistent encore, a-t-il poursuivi, expliquant qu’il important de les vaincre rapidement pour favoriser la mise en œuvre harmonieuse des dispositions du texte communautaire au profit de l’économie et de la population.
Cette nouvelle réglementation de changes est une réponse aux difficultés rencontrées en matière de devise dans la zone CEMAC, a souligné le participant Hervé Kogboma, Directeur Général de la Commerce bank Centrafrique (CBCA), ajoutant qu'elle va aider à lutter contre le blanchiment des capitaux et le problème de transfert d’argent dans la sous-région et permettre de rehausser en un temps record le change.
Le règlement de changes dans la zone CEMAC a été adopté le 21 décembre 2018 par le comité ministériel de l’Union monétaire de l'Afrique centrale (UMAC) à Douala, au Cameroun, où l'on a assisté à une longue campagne le 4 juillet 2019, en prélude audit séminaire, sous la présidence du comité ministériel, avec la participation massive et active des représentants de l’industrie bancaire et des opérateurs économiques.