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AGENCE CENTRAFRIQUE DE PRESSE "AGENCE DE L'UNITE NATIONALE"- République Centrafricaine, Bangui
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Poursuite à Bangui du festival International Jeune Public (FITHEP)

Bangui, le 28 mai (ACAP)-Le Festival International du Théâtre Jeune Public (FITHEP), qui a démarré le 25 mai 2008 à Bangui, dans les établissements scolaires de Bangui et de Bimbo sur le thème « Les arts du spectacle et la paix, fondement d’un développement durable », se poursuit dans les centres culturels de la capitale centrafricaine.



Le Fithep s’est fixé comme objectifs de favoriser la libre circulation des artistes centrafricains, de défendre et protéger la Francophonie et aussi d’œuvrer dans
la promotion du spectacle vivant ainsi que de l’épanouissement de la jeunesse.

«Il faut une véritable politique culturelle pour le développement de la République Centrafricaine. Je citerais en exemple la Cote d’Ivoire qui a été bouleversée par les crises sociales et militaro politiques que nous connaissons. Les artistes ivoiriens ont fait que l’image de leur pays s’est transformée avec le Coupé Décalé, la série Ma Famille. Aujourd’hui, c’est le devoir des artistes centrafricains de prouver aux yeux du monde entier que la paix, la concorde nationale, sont retrouvées et que les investisseurs économiques peuvent revenir pour une véritable relance économique de notre pays », a affirmé M. Modeste Gobi Mauraye, le directeur du Fithep.

Selon le chargé de mission à la Culture, M. Bruno Yapendé, le théâtre, contribue au renforcement des acquis de la culture citoyenne et à la valorisation du patrimoine culturel immatériel, mais hélas les moyens ne suivent pas toujours.

Il a par ailleurs rappelé que le développement intégral d’un pays ne se limite pas seulement aux richesses naturelles et minières, mais intègre aussi la force qui réside dans les savoirs et le savoir-faire, autrement dit la prise en compte de la dimension culturelle comme seul fondement du développement.


Interrogé par l’ACAP, en marge de la cérémonie, le directeur du Fithep a déclaré que « le Fithep est une plate forme qui permet à la jeunesse et à l’enfance d’intégrer les spectacles vivants comme expressions artistiques contemporaines, plutôt que de les considérer comme une simple animation lors des festivités scolaires».

Organisé par la compagnie Masseka Théâtre en collaboration avec le ministère de la Jeunesse, des Arts et de la Culture, ce festival a vu la participation d’artistes venant du Bénin, du Tchad, du Cameroun, du Congo et de la France, ainsi que du pays organisateur, la République Centrafricaine.

Résumant la pièce de théâtre « La crise ou l’imaginaire », présentée le 27 mai à l’Espace Linga Tèrè, le comédien tchadien Vincent Naïndouba a estimé qu’il s’agit d’une expression dramatique de la situation actuelle de l’Afrique caractérisée par les conflits armés.



Jeudi 28 Mai 2009
Nina Gbagbo/ACAP

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