La table ronde des bailleurs de fonds sur la modernisation et la mise aux normes de l’aéroport international Bangui M’Poko avait pour but de passer en revue les questions techniques, financières, environnementales et sociales liées aux projets identifiés et le bouclage de son financement.
Les grands axes d’investissement en vue de la modernisation et la mise aux normes de l’aéroport international Bangui M’Poko se structurent en deux phases et concerne d’une part la clôture du domaine aéroportuaire sur un périmètre de 12 km ; l’extension et le réaménagement de l’aérogare ; le renforcement des chaussées aéronautiques et d’autre part l’allongement de la piste de 2.600 m à 3.200 m ; l’extension de l’aire de stationnement de 5 à 11 postes ; la construction d’une nouvelle bretelle ; le réaménagement de la bretelle aéroclub, enfin la formation du personnel dans le premier et le second cas.
Les partenaires impliqués dans ce gigantesque projet sont : la Banque mondiale, le Fonds Monétaire International, (FMI), le groupe de la Banque Africaine de Développement (BAD°, la Banque de Développement des Etats de l’Afrique Centrale (BDEAC), l’Agence Française de Développement (AFD), les banques commerciales de la place et Exmin Bank Of China, détenteur d’environ 85% de la part du budget du projet.
De l’avis de M. Ange Christian Mazouka, ce projet est une réponse aux lacunes ou aux dégradations des infrastructures de l’aéroport dit international Bangui M’Poko, mis en service en juin 1967 pour accueillir seulement 10.000 passagers par an. Aujourd’hui, a ajouté M. Mazouka, le trafic a atteint 120.000 passagers par an.
Le Délégué du Directeur général de l’ASECNA aux activités aéronautiques nationales a également indexé la détérioration des chaussées et des infrastructures, de même que les problèmes de l’étanchéité de la toiture du bâtiment principal de l’aérogare. D’autres problèmes concernent la disponibilité des infrastructures et leur capacité d’accueil. La salle d’embarquement n’offre que 90 places assises alors qu’un Airbus A340 a une capacité de 256 sièges. D’autres problèmes sont liés au traitement des passagers, à la commodité offerte aux exploitants, à l’encombrement de l’aire de stationnement des aéronefs et à la livraison des bagages. La livraison des bagages avoisine fréquemment 2 à 3 heures au lieu de 45 minutes admis à compter du stationnement du vol d’Air France.
En conclusion, M. Ange Christian Mazouka croit que l’aéroport international Bangui M’Poko ne répond plus aux besoins d’exploitation d’un aéroport de ce genre.
Le début des travaux, au regard de l’appui des partenaires, est prévu pour 2013.
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