POLITIQUE
Pendant trois jours cette réunion regroupant les préfets des 16 préfectures que compte le pays, les spécialistes de la santé et les représentants des départements ministériels impliqués permettra de réfléchir aux stratégies de lutte véritable contre la mortalité maternelle et néonatale en Centrafrique.
Dans son discours introductif, le président du comité d’organisation, le docteur Abdoulaye Sépou, a déclaré que « la mortalité maternelle et néonatale sont un drame humain et une injustice sanitaire auxquels il faut trouver des solutions urgentes et durables afin de préserver le groupe fragile qu’est la mère et l’enfant ».
Le ministre de la Santé publique et de la population, le docteur Bernard Lala Bonamna, a quant à lui précisé que la République Centrafricaine est placée au premier rang des pays de l’Afrique centrale ayant le taux le plus élevé de mortalité maternelle et néonatale et le dixième pays au plan mondial.
Il a précisé que la RCA compte 1355 morts pour cent mille naissances, c’est pourquoi, a-t-il affirmé, il « est urgent de mettre en place une stratégie de lutte contre ce phénomène ».
M. Lala a expliqué que les objectifs de cette réunion sont principalement l’actualisation et la promotion du plan opérationnel, la description des tâches et des responsabilités des membres du comité et l’aide individuelle des missions pour l’année 2007.
Il a en fin souhaité que cette réunion, Organisé par le ministère de la Santé publique et de la population en partenariat avec l’organisation mondiale de la santé (OMS), aboutisse à des recommandations et propositions dynamiques relatives à la lutte contre la mortalité maternelle et néonatale.
Il convient de rappeler que le comité national de réduction de la mortalité maternelle et néonatale a été mis en place en 2004 et se situe dans la quête de l’atteinte des objectifs du millénaire pour le développement (OMD).
