POLITIQUE
L’objectif est de promouvoir les industries culturelles, de renforcer la coopération culturelle la protection et la valorisation du patrimoine culturel afin d’aboutir à un brassage inter culturel dans le but d’amener la population à un rapprochement de valeur.
Signalons que cette réunion a regroupé vingt et huit ministres des Arts et de la Culture des pays membres des Etats Sahélo Sahariens (CEN-SAD.
Dans ce monde qui tend vers la globalisation et une certaine unicité de pensée et de culture, des pays comme les nôtres encourent un grave danger , qui est celui de perdre leur personnalité parce qu’ils auront absolument perdu leurs racines et qu’ils seront devenus des éponges pour tous ceux qui viennent de l’extérieur, la préservation de notre identité nous est vital », a indiqué le président Centrafricain, François Bozizé, dans son discours d’ouverture.
Cependant a concédé le Président François Bozizé, la sauvegarde de ces identités n’exclu nullement l’ouverture. Avant d’ajouter qu’ une autre identité culturelle, individuelle et communautaire permettra d’éviter des effets néfastes de cette ouverture pour la jeunesse de ces communautés.
Le chef de l’Etat Centrafricain a exhorté les ministres des Arts et de la Culture des pays membres de la CEN-SAD de saisir cette occasion pour rechercher et proposer des voies pouvant garantir la dynamique des échanges, de partage entre le peuple et favoriser l’enracinement communautaire.
« La présente assise de Bangui jettera les bases de la mise en valeur effective des axes prioritaires d’actions de recommandation de la deuxième réunion des ministres des Arts et de la culture tenue à N’Djamena au Tchad », a estimé le Président François Bozizé.
Le chef de l’Etat Centrafricain a invité les participants à une réflexion approfondie afin de mobiliser des ressources devrant soutenir dans un futur proche la concrétisation des actions autours des grands projets.
Le secrétaire général de la CEN-SAD, M. Mohamed Al- MADANI Al –ZAHARI , a également souligné que, la diversité culturelle est gravement menacée par une mondialisation et le progrès fulgurant des moyens de télécommunication et de diffusion qui tendent à uniformiser les imaginaires en rependant et valorisant les modèles culturelles étrangers,
Or, a-t-il souhaité, la diversité de nos cultures, patrimoine des populations de notre espace, doit être protégé afin d’être transmise aux générations futures.
« Nous nous devons de lancer une dynamique culturelle pour la protection et la pérennisation de notre patrimoine forgé par des siècles, voir des millénaires de brassage », a lancé M. Mohamed Al- MADANI Al –ZAHARI.
Ajoutant que la présente rencontre constitue une opportunité pour partager les expériences acquises et asseoir une coopération Sud-Sud active au regard de l’expertise dont disposent de pays tels que le Maroc , la Libye, l’Egypte, le Nigeria , le Soudan etc..
Il a lancé à l’endroit des leaders politiques et les forces vives Centrafricaines, un appel à la véritable et effective réconciliation nationale.
« J’exhorte tous les Centrafricains à privilégier le dialogue et la concorde nationale pour que s’instaure et soit respectée un nécessaire et salvateur Consensus sur la non violence , la tolérance , la politique religieuse dans un Etat de droit », a-t-il conclu.
Le ministre Centrafricain de la Jeunesse, des Sports des Arts et de la Culture M .Aurélien Simplice Zingas, a fait savoir que l’action culturelle ne doit pas être isolée, elle doit s’intégrer dans l’ensemble des actions qui visent le mieux être de nos communautés.
Par conséquent a-t-il souligné le besoin d’intégration régional s’impose aujourd’hui à tous les pays du monde qui se constituent en groupement ou en bloc d’intérêt économique et socioculturel pour faire face aux effets de la mondialisation.
Selon M. Zingas, les Arts et la culture , facteur d’innovation sociale traduisent des messages de valeurs et facilitent leurs assimilations. Ce sont également des facteurs d’intégration et de dialogue entre les Communautés, les générations.
Il convient de rappeler que la réunion de Bangui vient après celle tenue à Ndjamena au Tchad.
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Signalons que cette réunion a regroupé vingt et huit ministres des Arts et de la Culture des pays membres des Etats Sahélo Sahariens (CEN-SAD.
Dans ce monde qui tend vers la globalisation et une certaine unicité de pensée et de culture, des pays comme les nôtres encourent un grave danger , qui est celui de perdre leur personnalité parce qu’ils auront absolument perdu leurs racines et qu’ils seront devenus des éponges pour tous ceux qui viennent de l’extérieur, la préservation de notre identité nous est vital », a indiqué le président Centrafricain, François Bozizé, dans son discours d’ouverture.
Cependant a concédé le Président François Bozizé, la sauvegarde de ces identités n’exclu nullement l’ouverture. Avant d’ajouter qu’ une autre identité culturelle, individuelle et communautaire permettra d’éviter des effets néfastes de cette ouverture pour la jeunesse de ces communautés.
Le chef de l’Etat Centrafricain a exhorté les ministres des Arts et de la Culture des pays membres de la CEN-SAD de saisir cette occasion pour rechercher et proposer des voies pouvant garantir la dynamique des échanges, de partage entre le peuple et favoriser l’enracinement communautaire.
« La présente assise de Bangui jettera les bases de la mise en valeur effective des axes prioritaires d’actions de recommandation de la deuxième réunion des ministres des Arts et de la culture tenue à N’Djamena au Tchad », a estimé le Président François Bozizé.
Le chef de l’Etat Centrafricain a invité les participants à une réflexion approfondie afin de mobiliser des ressources devrant soutenir dans un futur proche la concrétisation des actions autours des grands projets.
Le secrétaire général de la CEN-SAD, M. Mohamed Al- MADANI Al –ZAHARI , a également souligné que, la diversité culturelle est gravement menacée par une mondialisation et le progrès fulgurant des moyens de télécommunication et de diffusion qui tendent à uniformiser les imaginaires en rependant et valorisant les modèles culturelles étrangers,
Or, a-t-il souhaité, la diversité de nos cultures, patrimoine des populations de notre espace, doit être protégé afin d’être transmise aux générations futures.
« Nous nous devons de lancer une dynamique culturelle pour la protection et la pérennisation de notre patrimoine forgé par des siècles, voir des millénaires de brassage », a lancé M. Mohamed Al- MADANI Al –ZAHARI.
Ajoutant que la présente rencontre constitue une opportunité pour partager les expériences acquises et asseoir une coopération Sud-Sud active au regard de l’expertise dont disposent de pays tels que le Maroc , la Libye, l’Egypte, le Nigeria , le Soudan etc..
Il a lancé à l’endroit des leaders politiques et les forces vives Centrafricaines, un appel à la véritable et effective réconciliation nationale.
« J’exhorte tous les Centrafricains à privilégier le dialogue et la concorde nationale pour que s’instaure et soit respectée un nécessaire et salvateur Consensus sur la non violence , la tolérance , la politique religieuse dans un Etat de droit », a-t-il conclu.
Le ministre Centrafricain de la Jeunesse, des Sports des Arts et de la Culture M .Aurélien Simplice Zingas, a fait savoir que l’action culturelle ne doit pas être isolée, elle doit s’intégrer dans l’ensemble des actions qui visent le mieux être de nos communautés.
Par conséquent a-t-il souligné le besoin d’intégration régional s’impose aujourd’hui à tous les pays du monde qui se constituent en groupement ou en bloc d’intérêt économique et socioculturel pour faire face aux effets de la mondialisation.
Selon M. Zingas, les Arts et la culture , facteur d’innovation sociale traduisent des messages de valeurs et facilitent leurs assimilations. Ce sont également des facteurs d’intégration et de dialogue entre les Communautés, les générations.
Il convient de rappeler que la réunion de Bangui vient après celle tenue à Ndjamena au Tchad.
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