Organisé par le ministère des affaires sociales et l’Association des femmes juristes de Centrafrique (AFJC) en partenariat avec l’UNFPA à l’intention des magistrats, avocats, officiers de police judiciaire et ONG de défense des droits humains, cet atelier vise à imprégner les professionnels du droit sur la loi sur la santé de la reproduction en République Centrafricaine, en vue de l’amélioration de la situation juridique sanitaire des femmes.
Il s’agit notamment de la loi Bangayassi, du nom de son initiateur Maurice Bangayassi, député de Grimari, relative à la santé de reproduction, adoptée 2006 par l’assemblée nationale et promulguée le 20 juin de la même année par le président de la République François Bozizé.
« Cette loi a été votée pour remédier aux maux dont sont victimes les femmes, notamment le poids de la tradition, la dépendance économique qui freinent les femmes à jouir pleinement de leurs droits en matière de santé de reproduction », a déclaré la présidente de l’association des femmes juristes de Centrafrique, Mme Marie Blandine Songoléma.
Selon Mme Songoléma, la loi sur la santé de reproduction vise également à réduire le taux de mortalité maternel et infantile trop élevé en République Centrafricaine, en raison de l’accès difficile des femmes aux soins de santé de qualité et à la planification familiale ; afin d’atteindre les OMD en matière de santé pour tous en 2015.
« Le contexte actuel de pauvreté de notre pays exige le recadrage de certaines stratégies, en optant résolument pour la capitalisation de toutes les potentialités, dans l’optique de relever ces multiples défis aux fins d’un développement durable », a fait remarquer la ministre des Affaires sociales, Mme Marie Solange Pagonéndji Ndakala.
Pour elle, « c’est faire fausse route que de vouloir parler aujourd’hui de développement durable d’un pays, lorsqu’une frange de sa population, censée apporter une contribution à l’œuvre nationale continue de voir ses capacités s’amenuiser, du fait de la perpétuation injustifiée de certaines considérations et pratiques socioculturelles néfastes ».
Selon la ministre des Affaires sociales, les efforts de développement de la République Centrafricaine sont intimement liés au bien-être de tous, mais surtout de la femme qui doit désormais jouir pleinement de tous ses droits et être libre de toutes contraintes socioculturelles de nature à réduire ses capacités de production.
« C’est pourquoi, professionnels de droit que vous êtes et appelés à dire le droit, vous constituez de par votre noble métier, l’un des maillons indispensables de cette chaîne de production de la femme, étant donné que l’application que vous ferez dans l’exercice quotidien de vos fonctions de ces instruments juridiques, contribuera à assainir son environnement », a-t-elle lancé à l’endroit des participants.
Il convient de signaler que cet atelier de eux jours sera consacré à la présentation et à l’analyse de la loi Bagayassi, relative à la santé de reproduction en République Centrafricaine.
Il s’agit notamment de la loi Bangayassi, du nom de son initiateur Maurice Bangayassi, député de Grimari, relative à la santé de reproduction, adoptée 2006 par l’assemblée nationale et promulguée le 20 juin de la même année par le président de la République François Bozizé.
« Cette loi a été votée pour remédier aux maux dont sont victimes les femmes, notamment le poids de la tradition, la dépendance économique qui freinent les femmes à jouir pleinement de leurs droits en matière de santé de reproduction », a déclaré la présidente de l’association des femmes juristes de Centrafrique, Mme Marie Blandine Songoléma.
Selon Mme Songoléma, la loi sur la santé de reproduction vise également à réduire le taux de mortalité maternel et infantile trop élevé en République Centrafricaine, en raison de l’accès difficile des femmes aux soins de santé de qualité et à la planification familiale ; afin d’atteindre les OMD en matière de santé pour tous en 2015.
« Le contexte actuel de pauvreté de notre pays exige le recadrage de certaines stratégies, en optant résolument pour la capitalisation de toutes les potentialités, dans l’optique de relever ces multiples défis aux fins d’un développement durable », a fait remarquer la ministre des Affaires sociales, Mme Marie Solange Pagonéndji Ndakala.
Pour elle, « c’est faire fausse route que de vouloir parler aujourd’hui de développement durable d’un pays, lorsqu’une frange de sa population, censée apporter une contribution à l’œuvre nationale continue de voir ses capacités s’amenuiser, du fait de la perpétuation injustifiée de certaines considérations et pratiques socioculturelles néfastes ».
Selon la ministre des Affaires sociales, les efforts de développement de la République Centrafricaine sont intimement liés au bien-être de tous, mais surtout de la femme qui doit désormais jouir pleinement de tous ses droits et être libre de toutes contraintes socioculturelles de nature à réduire ses capacités de production.
« C’est pourquoi, professionnels de droit que vous êtes et appelés à dire le droit, vous constituez de par votre noble métier, l’un des maillons indispensables de cette chaîne de production de la femme, étant donné que l’application que vous ferez dans l’exercice quotidien de vos fonctions de ces instruments juridiques, contribuera à assainir son environnement », a-t-elle lancé à l’endroit des participants.
Il convient de signaler que cet atelier de eux jours sera consacré à la présentation et à l’analyse de la loi Bagayassi, relative à la santé de reproduction en République Centrafricaine.