Répondant aux questions d'un forum médiatique à Abuja, Obasanjo a indiqué que Yar'Adua avait toutes les qualités d'un bon leader, au moment où il a été choisi comme candidat de son parti pour l'élection.
"J'étais à la recherche de quelqu'un qui me remplacera et qui a trois qualités importantes," a-t-il déclaré au forum. "Premièrement, il a suffisamment de capacité intellectuelle pour diriger les affaires du pays; deuxièmement, il suffisamment d'intégrité personnelle; troisièmement, il est suffisamment ouvert d'esprit politiquement, religieusement, socialement et que sais-je encore, pour gérer les affaires de ce pays," a-t-il expliqué.
"Ces trois critères étaient importants et très déterminants," a- t-il ajouté en soulignant que la santé de Yar'Adua se dégrade depuis qu'il était gouverneur de l'Etat de Katsina, dans le nord du pays.
"Lorsque l'idée lui est venue de se présenter comme candidat, j'ai demandé un bilan de santé qu'il m'a remis et celui-ci montrait qu'il n'était plus sous une dialyse," a-t-il déclaré.
"J'ai demandé aux experts qui m'avaient alors dit que si vous avez été sous traitement de la dialyse et que vous n'y êtes plus soumis, cela veut dire que vous avez subi avec succès une transplantation rénale et que vous pouvez vivre aussi longtemps que vous souhaitez et que Dieu souhaiterait vous laisser en vie," a-t-il poursuivi.
"Donc, dire que moi, Olusegun Obasanjo, j'ai délibérément emmené un malade pour diriger ce pays, c'est le comble de l'injure, " s'est-il indigné.
"Me suis je (donc) investi autant dans ce pays en temps de paix comme en temps de guerre pour le confier à quelqu'un qui va le faire tomber," s'est-t-il interrogé.
"Personne n'a choisi Yar'Adua pour qu'il n'assume pas ses fonctions. Si je l'ai fait, Dieu me punira parce que j'aime ce pays tellement et il n'y a pas de raison pourquoi je l'aurais fait, " a déclaré Obasanjo à l'audience.
Yar' Adua est hospitalisé en Arabie saoudite pour des problèmes cardiaques.
Il y a de fortes pressions sur le souffrant président pour qu'il démissionne de la présidence en raison de sa maladie.
Préoccupés par l'absence d'information sur le président et l'incertitude à la fois sur sa santé et la date de son retour, plusieurs dignitaires nigérians ont réclamé sa démission.
"J'étais à la recherche de quelqu'un qui me remplacera et qui a trois qualités importantes," a-t-il déclaré au forum. "Premièrement, il a suffisamment de capacité intellectuelle pour diriger les affaires du pays; deuxièmement, il suffisamment d'intégrité personnelle; troisièmement, il est suffisamment ouvert d'esprit politiquement, religieusement, socialement et que sais-je encore, pour gérer les affaires de ce pays," a-t-il expliqué.
"Ces trois critères étaient importants et très déterminants," a- t-il ajouté en soulignant que la santé de Yar'Adua se dégrade depuis qu'il était gouverneur de l'Etat de Katsina, dans le nord du pays.
"Lorsque l'idée lui est venue de se présenter comme candidat, j'ai demandé un bilan de santé qu'il m'a remis et celui-ci montrait qu'il n'était plus sous une dialyse," a-t-il déclaré.
"J'ai demandé aux experts qui m'avaient alors dit que si vous avez été sous traitement de la dialyse et que vous n'y êtes plus soumis, cela veut dire que vous avez subi avec succès une transplantation rénale et que vous pouvez vivre aussi longtemps que vous souhaitez et que Dieu souhaiterait vous laisser en vie," a-t-il poursuivi.
"Donc, dire que moi, Olusegun Obasanjo, j'ai délibérément emmené un malade pour diriger ce pays, c'est le comble de l'injure, " s'est-il indigné.
"Me suis je (donc) investi autant dans ce pays en temps de paix comme en temps de guerre pour le confier à quelqu'un qui va le faire tomber," s'est-t-il interrogé.
"Personne n'a choisi Yar'Adua pour qu'il n'assume pas ses fonctions. Si je l'ai fait, Dieu me punira parce que j'aime ce pays tellement et il n'y a pas de raison pourquoi je l'aurais fait, " a déclaré Obasanjo à l'audience.
Yar' Adua est hospitalisé en Arabie saoudite pour des problèmes cardiaques.
Il y a de fortes pressions sur le souffrant président pour qu'il démissionne de la présidence en raison de sa maladie.
Préoccupés par l'absence d'information sur le président et l'incertitude à la fois sur sa santé et la date de son retour, plusieurs dignitaires nigérians ont réclamé sa démission.