POLITIQUE
"Seule une approche positive et interactive serait à même de transformer le lieu de détention secret en un espace intégré dans son environnement social et culturel", a indiqué M. Herzenni, lors de la cérémonie d'ouverture de l'atelier "Préservation de la Mémoire".
L'étape où l'on est aujourd'hui est très importante, a ajouté le président du CCDH, dans la mesure où elle consacre les acquis du processus de réconciliation et renforce le référentiel en matière de la Mémoire.
Saluant tous les partenaires de ce projet pour leur implication positive, M. Herzenni a insisté que la réconciliation est avant tout une dynamique de construction positive pour une société solidaire et développée.
Rappelant que cet atelier pour la préservation de la Mémoire fait suite aux recommandations de l'ancienne Instance Equité et Réconciliation (IER), M. Habib Nassar, représentant du Centre international de la justice transitionnelle (CIJT), a mis l'accent sur l'avancée réalisée par le Maroc en matière de justice transitionnelle.
La transformation des anciens centres de détention, a-t-il souligné, est à même d'honorer les victimes, mais aussi la population locale qui a également souffert de l'existence sur son sol de ce centre. L'objectif majeur est que cela ne se reproduise plus jamais, a conclu M. Nassar.
Présent lors de cette cérémonie d'ouverture, le gouverneur de la province de Zagora, M. Lahcen Aghjdam, qui a loué les efforts du CCDH, a indiqué que les projets entrant dans ce cadre doivent verser tous dans la dynamique de développement de la province.
Membre de l'ancienne IER, M. Driss El Yazami, a souligné que l'expérience marocaine, en matière de Justice Transitionnelle, s'est fortement enrichie des expériences internationales, et est surtout marquée par une particularité consistant en la réparation communautaire, qui a débuté dans cette région même en 2004.
Et d'ajouter qu'"on avait beaucoup appris des potentialités du Maroc profond, ce qui nous a permis d'élaborer de nouvelles actions sur la base de philosophies qui sont maintenant en cours de cristallisation".
Les travaux de cet atelier ont enchaîné sur des présentations d'expériences internationales, ainsi que l'expérience nationale, portant sur la transformation des anciens lieux de détention secrets, en des lieux pleins de vie.
Animés par M. Abdelhay El Moudden, membre du CCDH, et Mmes, Lauren Ségal et Margarita Roméro, expertes internationales en matière de préservation de lieux de mémoire, ces présentations avaient été suivies par un débat par les victimes, les populations, ainsi que les experts.
La séance de l'après-midi a été consacrée aux deux projets présentés par les victimes et celui de la coordination locale du CCDH, qui présentent plusieurs traits communs.
Les présents se sont mis d'accord, après une profonde discussion, sur les grandes lignes du projet à réaliser.
Vers la fin de cet atelier, l'atelier "Préservation de la Mémoire" a débouché sur une conception commune du projet de transformation de l'ancien centre de détention, et ce en mariant les deux versions présentées.
Avant l'ouverture de cet atelier, les participants à cet atelier s'étaient rendus au centre de détention secret d'Agdz, dans une action symbolique de son ouverture officielle au public. La visite a également porté sur le cimetière mitoyen où sont enterrées une trentaine d'anciennes victimes.
L'étape où l'on est aujourd'hui est très importante, a ajouté le président du CCDH, dans la mesure où elle consacre les acquis du processus de réconciliation et renforce le référentiel en matière de la Mémoire.
Saluant tous les partenaires de ce projet pour leur implication positive, M. Herzenni a insisté que la réconciliation est avant tout une dynamique de construction positive pour une société solidaire et développée.
Rappelant que cet atelier pour la préservation de la Mémoire fait suite aux recommandations de l'ancienne Instance Equité et Réconciliation (IER), M. Habib Nassar, représentant du Centre international de la justice transitionnelle (CIJT), a mis l'accent sur l'avancée réalisée par le Maroc en matière de justice transitionnelle.
La transformation des anciens centres de détention, a-t-il souligné, est à même d'honorer les victimes, mais aussi la population locale qui a également souffert de l'existence sur son sol de ce centre. L'objectif majeur est que cela ne se reproduise plus jamais, a conclu M. Nassar.
Présent lors de cette cérémonie d'ouverture, le gouverneur de la province de Zagora, M. Lahcen Aghjdam, qui a loué les efforts du CCDH, a indiqué que les projets entrant dans ce cadre doivent verser tous dans la dynamique de développement de la province.
Membre de l'ancienne IER, M. Driss El Yazami, a souligné que l'expérience marocaine, en matière de Justice Transitionnelle, s'est fortement enrichie des expériences internationales, et est surtout marquée par une particularité consistant en la réparation communautaire, qui a débuté dans cette région même en 2004.
Et d'ajouter qu'"on avait beaucoup appris des potentialités du Maroc profond, ce qui nous a permis d'élaborer de nouvelles actions sur la base de philosophies qui sont maintenant en cours de cristallisation".
Les travaux de cet atelier ont enchaîné sur des présentations d'expériences internationales, ainsi que l'expérience nationale, portant sur la transformation des anciens lieux de détention secrets, en des lieux pleins de vie.
Animés par M. Abdelhay El Moudden, membre du CCDH, et Mmes, Lauren Ségal et Margarita Roméro, expertes internationales en matière de préservation de lieux de mémoire, ces présentations avaient été suivies par un débat par les victimes, les populations, ainsi que les experts.
La séance de l'après-midi a été consacrée aux deux projets présentés par les victimes et celui de la coordination locale du CCDH, qui présentent plusieurs traits communs.
Les présents se sont mis d'accord, après une profonde discussion, sur les grandes lignes du projet à réaliser.
Vers la fin de cet atelier, l'atelier "Préservation de la Mémoire" a débouché sur une conception commune du projet de transformation de l'ancien centre de détention, et ce en mariant les deux versions présentées.
Avant l'ouverture de cet atelier, les participants à cet atelier s'étaient rendus au centre de détention secret d'Agdz, dans une action symbolique de son ouverture officielle au public. La visite a également porté sur le cimetière mitoyen où sont enterrées une trentaine d'anciennes victimes.
