POLITIQUE
"C'est ainsi que nous donnerons un contenu concret au devoir de solidarité que nous dicte notre conscience collective, en vertu des idéaux humains et des hautes valeurs religieuses qui nous animent", a affirmé SM le Roi, dans ce discours dont lecture a été donnée, mercredi, par le Premier ministre, M. Abbas El Fassi, qui représente le Souverain à cette conférence.
SM le Roi a également insisté sur l'importance d'oeuvrer pour mettre un terme aux foyers de tension et régler les conflits armés et les différends factices qui grèvent les ressources du continent africain et hypothèquent ses potentialités humaines et naturelles, un règlement, a insisté Sa Majesté, qui doit évidemment se faire par les voies pacifiques, dans le respect de la souveraineté des Etats, de leur unité nationale et de leur intégrité territoriale et dans le cadre de la légalité internationale.
Le Souverain a indiqué que la vision stratégique du développement en Afrique ne peut escamoter les changements climatiques qui surviennent et qui ont des effets pervers sur l'état de l'environnement, et sur les conditions sociales des peuples du continent africain, insistant sur les préoccupations qu'inspirent aux pays du continent les maux écologiques structurels et les grandes problématiques sociales.
SM le Roi a souligné que ces handicaps, de plus en plus périlleux, constituent désormais des défis majeurs trop graves pour que le continent africain puisse les affronter sans que la communauté internationale - en particulier les grands pays industrialisés - y mette du sien, notamment en soutenant les initiatives africaines, dans un monde marqué désormais par des changements et des mutations aussi nombreux que rapides.
Ce qui confère à cette précarité encore plus d'acuité, a insisté le Souverain, c'est que la globalisation féroce et débridée qui est en cours, est porteuse de contraintes que les pays africains ne peuvent prévenir, pas plus qu'ils ne sauraient s'y dérober, déplorant qu'à ces contraintes s'ajoutent les effets pervers de la flambée vertigineuse des prix du pétrole et des denrées de base, et les conséquences économiques et sociales qui en découlent et qui menacent de dégénérer en véritables catastrophes humaines. Il s'agit d'une situation inquiétante et périlleuse pour la sécurité et la stabilité du continent africain, a averti SM le Roi.
Le Souverain a rappelé, dans ce contexte, les grands axes de l'Initiative nationale pour le Développement humain (INDH), lancée en 2005, se félicitant que cette expérience, menée en coordination et en collaboration avec tous les acteurs concernés et les composantes du tissu associatif, ait donné des résultats probants et tangibles et permis, en l'espace de ses trois années d'existence, de réduire sensiblement les taux de pauvreté et de chômage, notamment en milieu rural.
SM le Roi a souligné, à ce propos, la disposition du Maroc à partager son expérience et son savoir-faire en la matière avec les pays africains frères, à l'image du soutien qu'il apporte aux projets de développement humain, notamment dans la région du Sahel et du Sahara, faisant observer que l'INDH est mue par les mêmes principes de base auxquels adhère la Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l'Afrique et s'inscrit également dans le cadre des Objectifs du Millénaire pour le Développement.
Le Souverain a affirmé que la Conférence de Tokyo se doit de rappeler à la communauté internationale, notamment les pays industrialisés, la responsabilité qui leur incombe, en termes des engagements pris pour soutenir et accompagner le continent africain dans sa marche vers le développement et les efforts qu'il déploie afin que ses peuples puissent, par leurs moyens propres et en comptant sur la solidarité de leurs amis, concrétiser les objectifs d'unité, de stabilité, de développement durable et de prospérité auxquels ils aspirent.
SM le Roi a également émis l'espoir de voir émerger de cette conférence, qui se tient du 28 au 30 mai à Yokohama (près de Tokyo), des mesures audacieuses et un engagement ferme, digne des grands pays avancés, en faveur du développement de l'Afrique, car il n'y va pas uniquement de l'intérêt des peuples africains, mais également de la consolidation de la paix mondiale, de la sécurité collective et du progrès partagé.
SM le Roi a également insisté sur l'importance d'oeuvrer pour mettre un terme aux foyers de tension et régler les conflits armés et les différends factices qui grèvent les ressources du continent africain et hypothèquent ses potentialités humaines et naturelles, un règlement, a insisté Sa Majesté, qui doit évidemment se faire par les voies pacifiques, dans le respect de la souveraineté des Etats, de leur unité nationale et de leur intégrité territoriale et dans le cadre de la légalité internationale.
Le Souverain a indiqué que la vision stratégique du développement en Afrique ne peut escamoter les changements climatiques qui surviennent et qui ont des effets pervers sur l'état de l'environnement, et sur les conditions sociales des peuples du continent africain, insistant sur les préoccupations qu'inspirent aux pays du continent les maux écologiques structurels et les grandes problématiques sociales.
SM le Roi a souligné que ces handicaps, de plus en plus périlleux, constituent désormais des défis majeurs trop graves pour que le continent africain puisse les affronter sans que la communauté internationale - en particulier les grands pays industrialisés - y mette du sien, notamment en soutenant les initiatives africaines, dans un monde marqué désormais par des changements et des mutations aussi nombreux que rapides.
Ce qui confère à cette précarité encore plus d'acuité, a insisté le Souverain, c'est que la globalisation féroce et débridée qui est en cours, est porteuse de contraintes que les pays africains ne peuvent prévenir, pas plus qu'ils ne sauraient s'y dérober, déplorant qu'à ces contraintes s'ajoutent les effets pervers de la flambée vertigineuse des prix du pétrole et des denrées de base, et les conséquences économiques et sociales qui en découlent et qui menacent de dégénérer en véritables catastrophes humaines. Il s'agit d'une situation inquiétante et périlleuse pour la sécurité et la stabilité du continent africain, a averti SM le Roi.
Le Souverain a rappelé, dans ce contexte, les grands axes de l'Initiative nationale pour le Développement humain (INDH), lancée en 2005, se félicitant que cette expérience, menée en coordination et en collaboration avec tous les acteurs concernés et les composantes du tissu associatif, ait donné des résultats probants et tangibles et permis, en l'espace de ses trois années d'existence, de réduire sensiblement les taux de pauvreté et de chômage, notamment en milieu rural.
SM le Roi a souligné, à ce propos, la disposition du Maroc à partager son expérience et son savoir-faire en la matière avec les pays africains frères, à l'image du soutien qu'il apporte aux projets de développement humain, notamment dans la région du Sahel et du Sahara, faisant observer que l'INDH est mue par les mêmes principes de base auxquels adhère la Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l'Afrique et s'inscrit également dans le cadre des Objectifs du Millénaire pour le Développement.
Le Souverain a affirmé que la Conférence de Tokyo se doit de rappeler à la communauté internationale, notamment les pays industrialisés, la responsabilité qui leur incombe, en termes des engagements pris pour soutenir et accompagner le continent africain dans sa marche vers le développement et les efforts qu'il déploie afin que ses peuples puissent, par leurs moyens propres et en comptant sur la solidarité de leurs amis, concrétiser les objectifs d'unité, de stabilité, de développement durable et de prospérité auxquels ils aspirent.
SM le Roi a également émis l'espoir de voir émerger de cette conférence, qui se tient du 28 au 30 mai à Yokohama (près de Tokyo), des mesures audacieuses et un engagement ferme, digne des grands pays avancés, en faveur du développement de l'Afrique, car il n'y va pas uniquement de l'intérêt des peuples africains, mais également de la consolidation de la paix mondiale, de la sécurité collective et du progrès partagé.
