POLITIQUE
Un tel dialogue doit être la première étape d'un processus de réponse aux questions historiques en suspens, estiment-ils lors d'une rencontre sur thème de "la mémoire commune dans l'agenda des partis politiques", avec la participation de Mohamed Aujjar, du Rassemblement national des indépendants (RNI), Saad Othmani, du Parti de la Justice et du Développement (PJD), Ahmed Moussaoui, du Mouvement populaire (MP), Ismaïl Alaoui, du Parti du progrès et du développement (PPS), Mohamed Aouni, de la Gauche démocratie unifiée et plusieurs historiens, juristes et représentants des médias.
La rencontre a été organisée par le Centre de la mémoire commune et l'avenir (CMCA) en partenariat avec le journal "Achorouk".
Selon les participants, il appartient à l'Espagne de rechercher les voies qui conduiraient à la réparation du préjudice subi par les victimes marocaines durant la période de la présence coloniale espagnole.
Ils ont également appelé à la cessation des manœuvres qu'alimentent certains milieux espagnols contre l'intégrité territoriale du Royaume.
Le Maroc et l'Espagne doivent développer leurs relations dans tous les domaines et entreprendre une mobilisation de la recherche historique en vue d'établir objectivement la vérité sur le passé coloniale, ajoutent-ils.
Le président du CMCA, Abdeslam Boutayeb, a plaidé pour un "traitement juridique équitable" de ce dossier sur la base des mécanismes de la justice transitionnelle et des valeurs des droits de l'Homme et de la démocratie.
A travers cette rencontre, les organisateurs entendent clarifier la position des partis politiques sur la mémoire commune de l'Espagne et du Maroc et favoriser l'ouverture d'un dialogue entre les deux pays autour des séquelles du passé colonial et des perspectives des relations bilatérales.
Les participants ont évoqué, à cette occasion, la question de l'utilisation des gaz toxiques par l'armée espagnole dans le Rif, l'incorporation forcée de Marocains dans les unités combattantes lors de la guerre civile espagnole, le dossier des présides occupés et les questions historiques en suspens.
Créé en 2008 par un groupe de juristes, académiciens et personnalités du monde de la politique, le CMCA s'intéresse à la question de la mémoire commune dans ses différents aspects, politique, culturel, de développement et des droits humains.
La rencontre a été organisée par le Centre de la mémoire commune et l'avenir (CMCA) en partenariat avec le journal "Achorouk".
Selon les participants, il appartient à l'Espagne de rechercher les voies qui conduiraient à la réparation du préjudice subi par les victimes marocaines durant la période de la présence coloniale espagnole.
Ils ont également appelé à la cessation des manœuvres qu'alimentent certains milieux espagnols contre l'intégrité territoriale du Royaume.
Le Maroc et l'Espagne doivent développer leurs relations dans tous les domaines et entreprendre une mobilisation de la recherche historique en vue d'établir objectivement la vérité sur le passé coloniale, ajoutent-ils.
Le président du CMCA, Abdeslam Boutayeb, a plaidé pour un "traitement juridique équitable" de ce dossier sur la base des mécanismes de la justice transitionnelle et des valeurs des droits de l'Homme et de la démocratie.
A travers cette rencontre, les organisateurs entendent clarifier la position des partis politiques sur la mémoire commune de l'Espagne et du Maroc et favoriser l'ouverture d'un dialogue entre les deux pays autour des séquelles du passé colonial et des perspectives des relations bilatérales.
Les participants ont évoqué, à cette occasion, la question de l'utilisation des gaz toxiques par l'armée espagnole dans le Rif, l'incorporation forcée de Marocains dans les unités combattantes lors de la guerre civile espagnole, le dossier des présides occupés et les questions historiques en suspens.
Créé en 2008 par un groupe de juristes, académiciens et personnalités du monde de la politique, le CMCA s'intéresse à la question de la mémoire commune dans ses différents aspects, politique, culturel, de développement et des droits humains.
