"Je déclare solennellement que le commandement de l'armée malgache reste toujours unique", a-t-il affirmé lors d'un point de presse lundi après-midi qui a abordé la mutinerie dans un camp militaire la veille.
"L'armée malgache garde toujours sa collaboration avec ses confrères de la Police nationale et de la Gendarmerie nationale", a-t-il poursuivi.
Les forces armées malgaches sont composées de l'Armée, de la Police nationale et de la Gendarmerie.
Pour sa part, le directeur général de la Police nationale, Talbot Antonin Alexis, a fait une déclaration lors d'une conférence de presse le même jour.
"Il n'y a qu'un seul commandement pour la Police nationale dans toute l'île", dont les responsabilités consistent à protéger la vie du peuple et ses propriétés et à maintenir l'ordre dans le respect du droit de l'Homme, indique un communiqué de la police.
"On garde toujours la solidarité dejà existante entre les policiers et avec les confrères de l'Armée nationale et de la Gendarmerie nationale", a-t-il souligné.
Cette prise de position a trouvé son écho chez la gendarmerie. Dans une déclaration publiée lundi, la Gendarmerie nationale a promis qu'elle honorera toujours sa devise "Patrie et la loi" et appliquera la loi contre tous ceux qui la transgressent, pour l'intérêt de tous.
Elle a insisté sur la nécessité de faire une distinction claire entre la protection de la vie de la population et de ses biens, et des actions contre les pillages, tout en appelant tous les politiciens à se donner la main dans la recherche de solution pour rétablir l'ordre et la paix à Madagascar.
"Nous appelons chacun à rester dans le calme car la Gendarmerie nationale qui est unie est toujours prête à exercer ses compétences dans la protection de la population dans l'union, et cela en collaboration avec l'Armée et la Police nationale", dénote la déclaration.
Dimanche, des sous-officiers du Corps d'armée des personnels et des services administratif et technique (CAPSAT), un camp situé à six km du centre d'Antananaviro, où sont stockée une quantité importante de munitions, ont affiché leur désobéissance aux ordres de l'armée, se justifiant par leur obligation de protéger la population, et non tirer sur elle.
L'événement a fait suite aux opérations intensifiées menées par les forces de l'ordre depuis mercredi, qui ont interdit l'organisation de tout rassemblement dans la capitale, théâtre de la contestation de l'opposition depuis le début de la crise.
Au cours du point de presse, le chef d'état-major Rakotomahandry a expliqué que les officiers et sous-officiers du camp CAPSAT ont demandé de rester dans leur camp parce qu'ils se sentent victimes de la réclamation populaire sur la répression faite par leurs amis dans l'Emmonat (Etat-major mixte opérationnel national), qui chapeaute gendarmerie, police et armée.
"On a accepté qu'ils restent dans leur camp, mais certains officiers ont profité de l'occasion pour tourner la situation et ont semé que la garde présidentielle va attaquer le CAPSAT", a-t- il indiqué.
"Cet acte est déjà prémédité pour évoquer la mutinerie dans l'armée malgache. Ces officiers et sous officiers au CAPSAT ont fait une fausse route pour changer la situation en mutinerie", a-t- il fait remarquer.
Le colonel Noël Rakotonandrasana, qui prend la tête du camp CAPSAT, a donné l'ordre à tous les corps d'armée pour qu'ils rejoignent leur caserne. Mais le site internet local "sobika" rapporte lundi que le camp restait barricadé de l'intérieur et qu des négociations avaient été engagées.
"L'armée malgache garde toujours sa collaboration avec ses confrères de la Police nationale et de la Gendarmerie nationale", a-t-il poursuivi.
Les forces armées malgaches sont composées de l'Armée, de la Police nationale et de la Gendarmerie.
Pour sa part, le directeur général de la Police nationale, Talbot Antonin Alexis, a fait une déclaration lors d'une conférence de presse le même jour.
"Il n'y a qu'un seul commandement pour la Police nationale dans toute l'île", dont les responsabilités consistent à protéger la vie du peuple et ses propriétés et à maintenir l'ordre dans le respect du droit de l'Homme, indique un communiqué de la police.
"On garde toujours la solidarité dejà existante entre les policiers et avec les confrères de l'Armée nationale et de la Gendarmerie nationale", a-t-il souligné.
Cette prise de position a trouvé son écho chez la gendarmerie. Dans une déclaration publiée lundi, la Gendarmerie nationale a promis qu'elle honorera toujours sa devise "Patrie et la loi" et appliquera la loi contre tous ceux qui la transgressent, pour l'intérêt de tous.
Elle a insisté sur la nécessité de faire une distinction claire entre la protection de la vie de la population et de ses biens, et des actions contre les pillages, tout en appelant tous les politiciens à se donner la main dans la recherche de solution pour rétablir l'ordre et la paix à Madagascar.
"Nous appelons chacun à rester dans le calme car la Gendarmerie nationale qui est unie est toujours prête à exercer ses compétences dans la protection de la population dans l'union, et cela en collaboration avec l'Armée et la Police nationale", dénote la déclaration.
Dimanche, des sous-officiers du Corps d'armée des personnels et des services administratif et technique (CAPSAT), un camp situé à six km du centre d'Antananaviro, où sont stockée une quantité importante de munitions, ont affiché leur désobéissance aux ordres de l'armée, se justifiant par leur obligation de protéger la population, et non tirer sur elle.
L'événement a fait suite aux opérations intensifiées menées par les forces de l'ordre depuis mercredi, qui ont interdit l'organisation de tout rassemblement dans la capitale, théâtre de la contestation de l'opposition depuis le début de la crise.
Au cours du point de presse, le chef d'état-major Rakotomahandry a expliqué que les officiers et sous-officiers du camp CAPSAT ont demandé de rester dans leur camp parce qu'ils se sentent victimes de la réclamation populaire sur la répression faite par leurs amis dans l'Emmonat (Etat-major mixte opérationnel national), qui chapeaute gendarmerie, police et armée.
"On a accepté qu'ils restent dans leur camp, mais certains officiers ont profité de l'occasion pour tourner la situation et ont semé que la garde présidentielle va attaquer le CAPSAT", a-t- il indiqué.
"Cet acte est déjà prémédité pour évoquer la mutinerie dans l'armée malgache. Ces officiers et sous officiers au CAPSAT ont fait une fausse route pour changer la situation en mutinerie", a-t- il fait remarquer.
Le colonel Noël Rakotonandrasana, qui prend la tête du camp CAPSAT, a donné l'ordre à tous les corps d'armée pour qu'ils rejoignent leur caserne. Mais le site internet local "sobika" rapporte lundi que le camp restait barricadé de l'intérieur et qu des négociations avaient été engagées.