"Nous souhaitons que le dialogue qui s'instaure entre les deux parties aboutisse à des résultats concrets. Dans le cas contraire, nous devons assumer nos responsabilités comme étant le dernier rempart de la légalité républicaine et de l'unité nationale", a dit le vice-Amiral Ramaroson Hyppolite, porte-parole des généraux.
"Les forces armées n'ont pas la vocation de prendre la pouvoir mais elles sont toujours prêtes à assumer leurs responsabilités", poursuivit-il.
Ranto Rabarison, Fred Rakotovao, Rivo Hanitra Razafindralambo et Claude Ramananarivo étaient aussi présents à la conférence de presse, assistée par le ministre de la Défense le vice-amiral Mamy Ranaivarivo. Ils sont les plus aînés et les plus gradés des forces armées à Madagascar.
Ils n'ont pas donné des explications sur les mesures concrètes par lesquelles les forces armées vont prendre leurs responsabilités, ni un délai pour les résultats du dialogue entre le gouvernement du Président Marc Ravalomanana et l'opposition dirigée par Andry Rajoelina.
Sur leur rencontre avec le président Ravalomanana du lundi 16 février, Ramaroson a dit, "les discussions ont été fermes et honnêtes", laissant entendre qu'ils n'ont pas fait allégeance au président.
Pourtant l'article 55 de la constitution de Madagascar a dit que le Président est le Chef suprême des Forces armées, il préside le Conseil Supérieur de la Défense nationale dont l'organisation et les fonctions sont établies par la loi.
Pour Midi, la déclaration des généraux, la première de ce genre depuis décembre dernier quand la crise s'est aggravée entre Rajoelina et Ravalomanana, marque un "spectre d'un directoire militaire".
Pour l'Express, "ce qui est certain, c'est que les deux camps sont avertis d'une éventuelle intervention de l'armée si la crise perdure".
Depuis lundi, Rajoelina a lancé deux fois des opérations de prise des ministères. Bloqués par les forces de l'ordre, les "ministres" de son "gouvernement de l'opposition" et ses partisans n'ont pas pu entrer dans les bâtiments ministériels, aussi gardés par les forces armées.
"Les forces armées n'ont pas la vocation de prendre la pouvoir mais elles sont toujours prêtes à assumer leurs responsabilités", poursuivit-il.
Ranto Rabarison, Fred Rakotovao, Rivo Hanitra Razafindralambo et Claude Ramananarivo étaient aussi présents à la conférence de presse, assistée par le ministre de la Défense le vice-amiral Mamy Ranaivarivo. Ils sont les plus aînés et les plus gradés des forces armées à Madagascar.
Ils n'ont pas donné des explications sur les mesures concrètes par lesquelles les forces armées vont prendre leurs responsabilités, ni un délai pour les résultats du dialogue entre le gouvernement du Président Marc Ravalomanana et l'opposition dirigée par Andry Rajoelina.
Sur leur rencontre avec le président Ravalomanana du lundi 16 février, Ramaroson a dit, "les discussions ont été fermes et honnêtes", laissant entendre qu'ils n'ont pas fait allégeance au président.
Pourtant l'article 55 de la constitution de Madagascar a dit que le Président est le Chef suprême des Forces armées, il préside le Conseil Supérieur de la Défense nationale dont l'organisation et les fonctions sont établies par la loi.
Pour Midi, la déclaration des généraux, la première de ce genre depuis décembre dernier quand la crise s'est aggravée entre Rajoelina et Ravalomanana, marque un "spectre d'un directoire militaire".
Pour l'Express, "ce qui est certain, c'est que les deux camps sont avertis d'une éventuelle intervention de l'armée si la crise perdure".
Depuis lundi, Rajoelina a lancé deux fois des opérations de prise des ministères. Bloqués par les forces de l'ordre, les "ministres" de son "gouvernement de l'opposition" et ses partisans n'ont pas pu entrer dans les bâtiments ministériels, aussi gardés par les forces armées.