Si, apparemment, le premier contact de mecredi entre les deux camps sous l'égide du Conseil des Eglises chrétiennes de Madagascar (FFKM) n'a pas donné grand chose, il semble que la porte est laissé ouverte au dialogue.
Lors d'une manifestation sur la place du 13 Mai de la capitale vendredi matin, Rajoelina a déclaré qu'il ne pourra pas dialoguer avec Ravalomanana, le qualifiant de "tueur", faisant allusion à la fusillade de la garde présidentielle, samedi dernier, qui a tué au moins 28 personnes lors d'une manifestion de l'opposition.
M. Rajoelina, "président de la Haute autorité de la transition" autoproclamé samedi dernier. a ajouté que des "élites malgaches venant de l'étranger" vont venir pour faire partie de son gouvernement de transition.
Il a aussi annoncé qu'il nommerait d'autres ministres de son " gouvernement de transition" samedi.
Parallèlement, le parti au pouvoir le TIM (J'aime Madagascar) a annoncé l'organisation d'un nouveau rassemblement au stade de Mahamasina samedi.
Ce don dur de Rajoelina contrarie ce qui est annoncé par la mission de médiation de la Commission de l'océan Indien (COI), arrivée à Antananarivo mercredi, qui a affirmé vendredi après-midi que les deux rivaux avaient tenu des propos "particulièrement encourageants" aux médiateurs.
Selon un communiqué de la COI, la mission "a pris bonne note de l'affirmation de leur accord respectif pour engager un dialogue constructif et de leur volonté de s'abstenir de toute action préjudiciable au calme qui prévaut".
La COI regroupe Madagascar, les Comores, Maurice, la France et les Seychelles.
Masimana Manantsoa, ministre de l'Intérieur et de la Réforme de l'Administration du gouvernement de transition, a affirmé à Xinhua que la déclaration faite par Rajoelina lors du rassemblement de vendredi matin ne signifiait pas "un refus", mais "une réverve".
"Le maire ne refuse pas de dialoguer, mais il a dit que c'est difficile de dialoguer avec un pouvoir sanguinaire qui a fait le carnage de son peuple souverain le 7 février dernier", a-t-il ajouté.
"Si vraiment la COI dit que c'est résolu, il faut qu'elle va convaincre le président à poser sa démission. C'est la solution la plus adéquate pour résoudre ce problème le plus vite possible", a- t-il dit.
Quant aux négociations entre les deux camps sous l'égide du Conseil des Eglises chrétiennes de Madagascar (FFKM) qui regroupe les catholiques et protestants, les deux camps n'ont divulgué aucune information jusqu'à vendredi après-midi.
Il semble que les deux parties campent encore sur leur position respective, estime la presse locale.
Lors des rencontres avec le sous-secrétaire général des Nations Unies chargé des Affaires politiques, Haile Menkerios, Ravalomanana et Rajoelina ont tous deux déclaré accepter le chef de l'ONU Ban Ki-Moon comme facilitateur du dialogue.
Rajoelina a toutefois exigé que le président Ravalomanana soit traduit en justice pour l'effusion de sang, avant la misen place d'un gouvernement de transition et l'organisation d'une élection nationale.
Menkerios, qui a séjourné du 7 au 12 février dans la Grande Ile, a proposé l'élargissement des discussions à d'autres acteurs politiques, a rapporté l'Express de Madagascar.
Alain Joyandet, secrétaire d'Etat français à la Coopération, qui est à Antananarivo en tant que membre de la mission de la COI mercredi, a proposé que les deux camps fassent des concessions pour mettre fin à la crise.
Après ses entrevues avec les deux rivaux jeudi, Joyandet a déclaré que le président Ravalomanana avait promis de revenir sur le mandat d'arrêt contre Rajoelina et que ce dernier avait accepté de suspendre la nomination des membres de son "gouvernement de transition.
L'envoyé de l'Union africaine (UA), Amara Essy, à Madagascar depuis jeudi, a affirmé qu'il s'agit en premier lieu d'un "conflit interne entre un président élu et son opposant", et que "il appartient aux Malgaches de régler un problème interne", selon un communiqué de la présidence malgache publié suite à la rencontre entre Essy et Ravanomanana.
"Nous sommes venus pour écouter les uns et les autres (...) Nous sommes là pour les assister et voir comment on peut faire pour aider les uns et les autres", pour que "le fihavanana (lien fraternel) puisse prévaloir et qu'on puisse trouver la solution à ce conflit", a-t-il dit.
"Le prochain Sommet de l'Union africaine aura lieu à Madagascar, il faut que les Malgaches prennent ceci en considération", a souligné M. Essy, ancien ministre ivoirien des Affaires étrangères.
Lors de la crise politique malgache due au bras de fer entre Ravalomanana et le président de l'époque Didier Ratsiraka en 2002, M. Essy, à ce-moment là secrétaire général de l'Organisation de l'unité africaine (OUA), était venu à Madagascar pour jouer le rôle de médiateur.
Lors d'une manifestation sur la place du 13 Mai de la capitale vendredi matin, Rajoelina a déclaré qu'il ne pourra pas dialoguer avec Ravalomanana, le qualifiant de "tueur", faisant allusion à la fusillade de la garde présidentielle, samedi dernier, qui a tué au moins 28 personnes lors d'une manifestion de l'opposition.
M. Rajoelina, "président de la Haute autorité de la transition" autoproclamé samedi dernier. a ajouté que des "élites malgaches venant de l'étranger" vont venir pour faire partie de son gouvernement de transition.
Il a aussi annoncé qu'il nommerait d'autres ministres de son " gouvernement de transition" samedi.
Parallèlement, le parti au pouvoir le TIM (J'aime Madagascar) a annoncé l'organisation d'un nouveau rassemblement au stade de Mahamasina samedi.
Ce don dur de Rajoelina contrarie ce qui est annoncé par la mission de médiation de la Commission de l'océan Indien (COI), arrivée à Antananarivo mercredi, qui a affirmé vendredi après-midi que les deux rivaux avaient tenu des propos "particulièrement encourageants" aux médiateurs.
Selon un communiqué de la COI, la mission "a pris bonne note de l'affirmation de leur accord respectif pour engager un dialogue constructif et de leur volonté de s'abstenir de toute action préjudiciable au calme qui prévaut".
La COI regroupe Madagascar, les Comores, Maurice, la France et les Seychelles.
Masimana Manantsoa, ministre de l'Intérieur et de la Réforme de l'Administration du gouvernement de transition, a affirmé à Xinhua que la déclaration faite par Rajoelina lors du rassemblement de vendredi matin ne signifiait pas "un refus", mais "une réverve".
"Le maire ne refuse pas de dialoguer, mais il a dit que c'est difficile de dialoguer avec un pouvoir sanguinaire qui a fait le carnage de son peuple souverain le 7 février dernier", a-t-il ajouté.
"Si vraiment la COI dit que c'est résolu, il faut qu'elle va convaincre le président à poser sa démission. C'est la solution la plus adéquate pour résoudre ce problème le plus vite possible", a- t-il dit.
Quant aux négociations entre les deux camps sous l'égide du Conseil des Eglises chrétiennes de Madagascar (FFKM) qui regroupe les catholiques et protestants, les deux camps n'ont divulgué aucune information jusqu'à vendredi après-midi.
Il semble que les deux parties campent encore sur leur position respective, estime la presse locale.
Lors des rencontres avec le sous-secrétaire général des Nations Unies chargé des Affaires politiques, Haile Menkerios, Ravalomanana et Rajoelina ont tous deux déclaré accepter le chef de l'ONU Ban Ki-Moon comme facilitateur du dialogue.
Rajoelina a toutefois exigé que le président Ravalomanana soit traduit en justice pour l'effusion de sang, avant la misen place d'un gouvernement de transition et l'organisation d'une élection nationale.
Menkerios, qui a séjourné du 7 au 12 février dans la Grande Ile, a proposé l'élargissement des discussions à d'autres acteurs politiques, a rapporté l'Express de Madagascar.
Alain Joyandet, secrétaire d'Etat français à la Coopération, qui est à Antananarivo en tant que membre de la mission de la COI mercredi, a proposé que les deux camps fassent des concessions pour mettre fin à la crise.
Après ses entrevues avec les deux rivaux jeudi, Joyandet a déclaré que le président Ravalomanana avait promis de revenir sur le mandat d'arrêt contre Rajoelina et que ce dernier avait accepté de suspendre la nomination des membres de son "gouvernement de transition.
L'envoyé de l'Union africaine (UA), Amara Essy, à Madagascar depuis jeudi, a affirmé qu'il s'agit en premier lieu d'un "conflit interne entre un président élu et son opposant", et que "il appartient aux Malgaches de régler un problème interne", selon un communiqué de la présidence malgache publié suite à la rencontre entre Essy et Ravanomanana.
"Nous sommes venus pour écouter les uns et les autres (...) Nous sommes là pour les assister et voir comment on peut faire pour aider les uns et les autres", pour que "le fihavanana (lien fraternel) puisse prévaloir et qu'on puisse trouver la solution à ce conflit", a-t-il dit.
"Le prochain Sommet de l'Union africaine aura lieu à Madagascar, il faut que les Malgaches prennent ceci en considération", a souligné M. Essy, ancien ministre ivoirien des Affaires étrangères.
Lors de la crise politique malgache due au bras de fer entre Ravalomanana et le président de l'époque Didier Ratsiraka en 2002, M. Essy, à ce-moment là secrétaire général de l'Organisation de l'unité africaine (OUA), était venu à Madagascar pour jouer le rôle de médiateur.