POLITIQUE
Les principales factions politiques de Madagascar ont signé un accord de transition dimanche à Maputo, la capitale mozambicaine.
Selon un communiqué rendu public à l'issue des négociations, des élections législatives et présidentielles se tiendront au cours d'une période de transition de 15 mois au maximum sous la supervision internationale. Le gouvernement d'union nationale pourrait être constitué d'un Premier ministre, de trois vice- ministres et de 28 membres.
L'ancien président du pays, Marc Ravalomanana, contraint de quitter le pays en mars, a pris part aux négociations qui ont débuté mercredi à Maputo.
Les négociations sont également parvenues à accorder une amnistie à Ravalomanana, lui permettant de revenir au pays.
Ravalomanana a indiqué qu'il pourrait personnellement prendre part au processus de transition, mais qu'il retournerait à Madagascar. Il a ajouté que son parti sera représenté et contribuera au fonctionnement de l'admnistration de transition, selon les reportages des agences de presse.
Après des semaines de soulèvement à Madagascar pratiquement au début de cette année, Ravalomanana a été contraint de démissionner de la présidence dans un contexte de conflit avec le maire déchu de la capitale Antananarivo, Andry Rajoelina, qui dirige actuellement le pays.
Ravalomanana a vécu depuis en exil en Swaziland et en Afrique du Sud.
"Dans les intérêts de la nation et après consultations, il me semble raisonnable de participer personnellement à la transition", a indiqué l'ancien président, qui a été condamné par contumace à quatre ans de prison en juin pour abus de pouvoir et corruption.
Les négociations à Maputo ont été la première fois depuis mars que Rajoelina et Ravalomanana s'asseyaient autour d'une même table.
Sous l'égide des émissaires des Nations unies, de l'Union africaine, de la Communauté de développement d'Afrique australe et de l'Organisation internationale de la Francophonie, Rajoelina, Ravalomanana et les anciens présidents Didier Ratsiraka et Albert Zafi ont tenu des discussions à Maputo pour trouver une éventuelle solution à la crise politique qui mine le pays depuis sept mois.
Jeudi, Ratsiraka, qui a été condamné par contumace en 2003 à 10 ans de prison par Ravalomanana pour corruption, a aussi bénéficié d'une amnistie et est autorisé à retourner dans son pays.
Ratsiraka, qui a été président du pays pendant 21 ans de 1975 à 1991 et de 1996 à 2001, vit en exil en France depuis 2002, lorsque Ravalomanana lui a succedé après six mois d'impasse politique.
Les discussions se sont déroulées après que les structures de défense sous l'autorité du gouvernement de transition eurent prévenu que les forces armées, la gendarmerie et la police n'accepteraient pas tout accord forcé conclu à Maputo par les politiciens malgaches.
Le ministre de la Défense, Noel Rakotonandrasana, le ministre des Organes de la sécurité interne Rakotomihantarizaka et le secrétaire d'Etat à la gendarmerie nationale Claude Ravelomanana, ont indiqué dans un communiqué rendu public mercredi qu'ils n'étaient pas contre la rencontre prévue entre l'actuel et les anciens présidents mercredi à Maputo, si elle était destinée à résoudre la longue crise politique.
Toutefois, ils ont précisé que toute décision forcée, qui ne serait pas dans les meilleurs intérêts de la grande île, pourrait ne pas être acceptée et appliquée à Madagascar.
Au même moment, les agriculteurs malgaches ont exhorté les politiciens et les autorités en place à trouver un moyen pour sortir la grande île de l'océan Indien d'une crise qui dure depuis sept mois.
"Les agriculteurs sont disposés à travailler et produire, mais vous, leaders et politiciens, devraient trouver des solutions pour que le pays sorte de la crise politique actuelle", a indiqué le président des agriculteurs malgaches, Richard Razafindravahy, au Premier ministre du gouvernement de transition Monja Roindefo à la cérémonie d'ouverture d'une foire agricole mercredi.
Selon un communiqué rendu public à l'issue des négociations, des élections législatives et présidentielles se tiendront au cours d'une période de transition de 15 mois au maximum sous la supervision internationale. Le gouvernement d'union nationale pourrait être constitué d'un Premier ministre, de trois vice- ministres et de 28 membres.
L'ancien président du pays, Marc Ravalomanana, contraint de quitter le pays en mars, a pris part aux négociations qui ont débuté mercredi à Maputo.
Les négociations sont également parvenues à accorder une amnistie à Ravalomanana, lui permettant de revenir au pays.
Ravalomanana a indiqué qu'il pourrait personnellement prendre part au processus de transition, mais qu'il retournerait à Madagascar. Il a ajouté que son parti sera représenté et contribuera au fonctionnement de l'admnistration de transition, selon les reportages des agences de presse.
Après des semaines de soulèvement à Madagascar pratiquement au début de cette année, Ravalomanana a été contraint de démissionner de la présidence dans un contexte de conflit avec le maire déchu de la capitale Antananarivo, Andry Rajoelina, qui dirige actuellement le pays.
Ravalomanana a vécu depuis en exil en Swaziland et en Afrique du Sud.
"Dans les intérêts de la nation et après consultations, il me semble raisonnable de participer personnellement à la transition", a indiqué l'ancien président, qui a été condamné par contumace à quatre ans de prison en juin pour abus de pouvoir et corruption.
Les négociations à Maputo ont été la première fois depuis mars que Rajoelina et Ravalomanana s'asseyaient autour d'une même table.
Sous l'égide des émissaires des Nations unies, de l'Union africaine, de la Communauté de développement d'Afrique australe et de l'Organisation internationale de la Francophonie, Rajoelina, Ravalomanana et les anciens présidents Didier Ratsiraka et Albert Zafi ont tenu des discussions à Maputo pour trouver une éventuelle solution à la crise politique qui mine le pays depuis sept mois.
Jeudi, Ratsiraka, qui a été condamné par contumace en 2003 à 10 ans de prison par Ravalomanana pour corruption, a aussi bénéficié d'une amnistie et est autorisé à retourner dans son pays.
Ratsiraka, qui a été président du pays pendant 21 ans de 1975 à 1991 et de 1996 à 2001, vit en exil en France depuis 2002, lorsque Ravalomanana lui a succedé après six mois d'impasse politique.
Les discussions se sont déroulées après que les structures de défense sous l'autorité du gouvernement de transition eurent prévenu que les forces armées, la gendarmerie et la police n'accepteraient pas tout accord forcé conclu à Maputo par les politiciens malgaches.
Le ministre de la Défense, Noel Rakotonandrasana, le ministre des Organes de la sécurité interne Rakotomihantarizaka et le secrétaire d'Etat à la gendarmerie nationale Claude Ravelomanana, ont indiqué dans un communiqué rendu public mercredi qu'ils n'étaient pas contre la rencontre prévue entre l'actuel et les anciens présidents mercredi à Maputo, si elle était destinée à résoudre la longue crise politique.
Toutefois, ils ont précisé que toute décision forcée, qui ne serait pas dans les meilleurs intérêts de la grande île, pourrait ne pas être acceptée et appliquée à Madagascar.
Au même moment, les agriculteurs malgaches ont exhorté les politiciens et les autorités en place à trouver un moyen pour sortir la grande île de l'océan Indien d'une crise qui dure depuis sept mois.
"Les agriculteurs sont disposés à travailler et produire, mais vous, leaders et politiciens, devraient trouver des solutions pour que le pays sorte de la crise politique actuelle", a indiqué le président des agriculteurs malgaches, Richard Razafindravahy, au Premier ministre du gouvernement de transition Monja Roindefo à la cérémonie d'ouverture d'une foire agricole mercredi.
