L’objectif de cette réunion de deux jours des ministres des mines de la sous-régionale est de mettre en place une plateforme de lutte contre la fraude et la contrebande transfrontalières des diamants bruts dans la sous-région d’Afrique centrale dans le but d’éliminer sinon réduire le phénomène et également échanger des informations dans le but de préserver l’intégrité globale du processus de Kimberley.
Le Ministre Léopold Mboli-Fatran s’est réjoui des informations échangées, des recommandations et surtout de l’implication des autres pays dans le dispositif de lutte contre la fraude dans le domaine du diamant brut.
Les délégués ont été répartis en trois groupes suivant les thèmes ci-après : traçabilité, vigilance et réactivité (groupe I), sécurité, police et lutte anti-fraude (groupe II), règlementation et questions de coopération bi et multilatérale (groupe III).
Les principales recommandations ont suggéré la mise en place d’une base de données informatisées sur les diamants bruts ; l’harmonisation des fouilles systématiques au niveau des frontières ; la sensibilisation de tous les acteurs institutionnels impliqués dans la mise en œuvre du Système de Certification du Processus de Kimberley ; la saisie et la confection d’un procès-verbal scellé des diamants illicites trouvés.
Bien d’autres dispositions ont concerné l’interdiction aux acteurs du secteur minier réfugiés d’exercer dans les pays d’accueil ; l’implication des autorités locales, des acteurs et de la population dans la lutte contre la fraude, la contrebande et le trafic illicite des pierres et métaux précieux ; l’imposition aux acteurs du secteur minier de l’utilisation d’un corridor unique comme voie exclusive de commercialisation des pierres et métaux précieux dans chaque pays.
Il est également prévu la levée totale de la sanction de suspension temporaire infligée à la République Centrafricaine par décision administrative du processus de Kimberley du 23 mai 2013 suite à l’invasion du pays par les groupes armés. Ce qui, de facto, pourrait permettre le retour à l’activité normale de production et de commercialisation de diamants bruts ainsi que l’appui des Etats membres du Processus de Kimberley, de la Communauté internationale et des Bailleurs de fonds au développement.
Il faut rappeler que l’exploitation du diamant en Afrique centrale est encore artisanale. Les artisans miniers ont en face d’eux des intermédiaires et négociants véreux, capables de contourner les lois et règlementations, à travers des réseaux d’activités illicites et de trafics transfrontaliers, dans le seul but d’augmenter leur bénéfice.
La réunion de Bangui a enregistré la participation du Ministre centrafricain des Mines, de l’Energie et de l’Hydraulique, Léopold Mboli-Fatran, du Ministre camerounais des Mines, de l’Industrie et du Développement technologique, Ernest Gbwaboubou, des représentants du Congo de l’Angola, de la République Centrafricaine, des organisations de la société civile nationale et internationale, des opérateurs du secteur minier, des institutions et organisations internationales telles que la MNUSCA et l’Union Européenne.
Le Ministre Léopold Mboli-Fatran s’est réjoui des informations échangées, des recommandations et surtout de l’implication des autres pays dans le dispositif de lutte contre la fraude dans le domaine du diamant brut.
Les délégués ont été répartis en trois groupes suivant les thèmes ci-après : traçabilité, vigilance et réactivité (groupe I), sécurité, police et lutte anti-fraude (groupe II), règlementation et questions de coopération bi et multilatérale (groupe III).
Les principales recommandations ont suggéré la mise en place d’une base de données informatisées sur les diamants bruts ; l’harmonisation des fouilles systématiques au niveau des frontières ; la sensibilisation de tous les acteurs institutionnels impliqués dans la mise en œuvre du Système de Certification du Processus de Kimberley ; la saisie et la confection d’un procès-verbal scellé des diamants illicites trouvés.
Bien d’autres dispositions ont concerné l’interdiction aux acteurs du secteur minier réfugiés d’exercer dans les pays d’accueil ; l’implication des autorités locales, des acteurs et de la population dans la lutte contre la fraude, la contrebande et le trafic illicite des pierres et métaux précieux ; l’imposition aux acteurs du secteur minier de l’utilisation d’un corridor unique comme voie exclusive de commercialisation des pierres et métaux précieux dans chaque pays.
Il est également prévu la levée totale de la sanction de suspension temporaire infligée à la République Centrafricaine par décision administrative du processus de Kimberley du 23 mai 2013 suite à l’invasion du pays par les groupes armés. Ce qui, de facto, pourrait permettre le retour à l’activité normale de production et de commercialisation de diamants bruts ainsi que l’appui des Etats membres du Processus de Kimberley, de la Communauté internationale et des Bailleurs de fonds au développement.
Il faut rappeler que l’exploitation du diamant en Afrique centrale est encore artisanale. Les artisans miniers ont en face d’eux des intermédiaires et négociants véreux, capables de contourner les lois et règlementations, à travers des réseaux d’activités illicites et de trafics transfrontaliers, dans le seul but d’augmenter leur bénéfice.
La réunion de Bangui a enregistré la participation du Ministre centrafricain des Mines, de l’Energie et de l’Hydraulique, Léopold Mboli-Fatran, du Ministre camerounais des Mines, de l’Industrie et du Développement technologique, Ernest Gbwaboubou, des représentants du Congo de l’Angola, de la République Centrafricaine, des organisations de la société civile nationale et internationale, des opérateurs du secteur minier, des institutions et organisations internationales telles que la MNUSCA et l’Union Européenne.