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Les parlementaires Pan-Africains font leur autocritique



Les parlementaires Pan-Africains font leur autocritique
Ce débat fait suite à une motion pour l’amendement de l’ordre du jour introduite par l’honorable Mary Mugyeny du Rwanda et parrainée par l’honorable Ali Bahari du Kenya. Cette motion a été approuvée par acclamation par les Parlementaires Pan-Africains.

« Nous devons d’abord répondre à leur [Chefs d’Etat] appel avant de débattre de tout autre sujet », a soutenu l’honorable Bahari avant d’ajouter que le « Règlement intérieur du PAP ne doit pas être un obstacle à la décision des Chefs d’Etat.

Les chefs d’Etat et de gouvernement africains avaient pris trois décisions majeures parmi lesquelles deux concernent le Parlement Pan-Africain (PAP). . La première a trait à la révision du Protocole au Traité instituant la Communauté économique africaine relatif au Parlement Pan-African et la seconde se rapporte à son budget.

La priorité est de mettre en œuvre les décisions du dernier somme de l'Union africaine », a signifié l’honorable Ahmed Hassen de l’Ethiopie.

A l’ouverture du débat sur le rapport, plusieurs parlementaires Pan-Africains ont d’emblée regretté le fait que « le renouvellement du bureau du PAP soit dictée par la Conférence des chefs de l’Etat et de Gouvernement. «Cela ne nous honore pas tous » s’est indigné le nigérien Mano Aghali.

Mohamed Bazoun du Niger a, quant à lui, justifié ces décisions par la relation tendue entre l’Union africaine et l’organe de consultation. « Les relations entre le PAP et les autres organes se sont considérablement délabrées surtout après le rapport d’audit », a-t-il expliqué. « Les chefs d’Etat ont été irrités par nos comportements », a-t-il constaté. Ce qui a fait dire à Edward Doe Ajaho du Ghana sur l’administration du PAP qu’ « il y a des gens qui ont perdu des élections ou ont été nommés ministres chez eux et qui siègent encore au sein du PAP ». « Le PAP est perçu à raison comme une institution qui ne travaille pas dans la transparence, un institution rebelle », martèle le Parlementaire Sylvestre Ndong Assoumou du Gabon

Jitobu Imanyara du Kenya a, quant à lui, réclamé la démission des membres du bureau du PAP afin que « la confiance soit restaurée entre l’UA et le PAP ». Mais cette sollicitation a été balayée du revers de la main par la Présidente du PAP Gertrude Mongella en arguant qu’une démission doit se faire sur « la base du Règlement intérieur et du Protocole ». L’honorable Marie Rose Nguini Effa du Cameroun qui pense qu’il n’y a « aucune négociation possible » exhorte la Présidente Mongella à saisir l’occasion qui lui est donnée pour être un phare aux yeux du monde. « Nous devons montrer notre bonne foi en donnant une leçon de démocratie à toute l’Afrique », a complété l’honorable Jean-Benoît Gonda de Centrafrique.

Il a par ailleurs suggéré que le renouvellement du bureau, après la révision du Règlement intérieur, pour qu’il soit conformé aux instruments juridiques de l’UA soit présidé par le Président en exercice de l’UA. Ceci « dans le souci de renouer avec la Commission ».

Depuis sa création en mars 2004, la Parlement Pan-Africain dont le siège se trouve à Midrand en Afrique du Sud n’a qu’un rôle consultatif. Cependant les 265 parlementaires représentant les 46 pays membres (ayant ratifié le Protocole) souhaitent le doter d’une fonction législative.

Vendredi 22 Mai 2009
Prospert YAKA MAÏDE, Midrand, Afrique du Sud

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