L’objectif de cette dénonciation est de compatir aux douleurs des familles d’une part et d’autre part d’inciter les autorités de la Transition, de concert avec les forces internationales de la Mission Internationale de Soutien à la Centrafrique (MISCA) de prendre toutes les dispositions qui s’imposent pour que les graves violations des droits de l’homme observées dans le pays ne se répètent plus.
Pour les organisations de défense des droits de l’homme, ces violations concernent les « meurtres ; assassinats ; tortures ; mauvais traitements cruels, inhumains et dégradants ; coups et blessures volontaires ; pillages, destructions des biens meubles et immeubles ; enlèvements, etc. »
Procédant à une récapitulation, des faits, les leaders des organisations des défenses des droits de l’homme ont relevé « l’attaque généralisée du quartier Boy-Rabé en août 2013 ; l’assassinat du magistrat Modeste Martineau Bria dans la nuit du samedi 16 novembre 2013 ; les actes terroristes perpétrés au quartier Fatima dans la nuit du 27 au 28 mars 2014 à une place mortuaire ; l’attaque massive menée par une colonne des l’armée nationale tchadienne le 29 mars 2014 ;
les menaces et assassinats des journalistes dans l’exercice de leur professions. Les tous derniers forfaits répertoriés concernent le meurtre de trois personnes lors d’un match de football pour la réconciliation dans le 5ème Arrondissement ainsi que le massacre des personnes déplacées à la paroisse Notre Dame de Fatima.
Du fait qu’il n’existe pas dans le pays une armée républicaine, les leaders des organisations de défense des droits de l’homme font porter la responsabilité de tous les forfaits répertoriés aux forces africaines de la MISCA et celles de l’opération militaire française de la Sangaris pour leur inaction en violation des Résolutions 2127 et 2134 leur intimant tacitement l’ordre de désarmer les « forces négatives qui continuent d’allonger la souffrance du peuple centrafricain ».
Enfin, les responsables des organisations de défense des droits de l’homme déclarent qu’ils sont accrochés « aux termes de l’article 19 alinéa 3 de la Charte Constitutionnelle de Transition qui stipule que la République Centrafricaine est un Etat de droit, souverain, indivisible, laïc et démocratique ».
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