Selon le professeur Philip Alston, « il faut admettre que la situation concernant les exécutions extrajudiciaires a connu une nette amélioration importante, ce qui est à encourager », même si certains problèmes de violence et de violations de droits des l’Homme perdurent.
Dénonçant le fait que certaines autorités du pays qu’il a rencontrées « nient » les exactions des forces de l’ordre et de sécurité, il a conseillé que le développement positif en matière des droits de l’homme passe par la reconnaissance officielle des exécutions et des actes de violence.
Pour le professeur Alston, la situation du respect des droits de l’Homme nécessite la création d’une commission nationale des droits de l’Homme tout à fait indépendante et la réforme du secteur de la sécurité, c’est-à-dire les forces armées centrafricaines, la gendarmerie et la police nationale et une réforme économique en vue de surveiller les droits de l’Homme.
« Les soldats devraient apprendre qu’ils doivent respecter les droits de l’Homme internationaux et le droit humanitaire et ont l’obligation de désobéir à des ordres manifestement illégaux qui violent les droits de l’Homme sur le plan international, faute de quoi ils risquent des poursuites », a-t-il relevé.
Il a également rappelé que tout élément des forces de sécurité impliqué dans la violation des droits de l’Homme et du droit humanitaire doit être immédiatement suspendu et faire l’objet d’une enquête judiciaire, en vue de mettre fin à l’impunité.
Cette conférence de presse intervient après une mission de deux semaines qui a conduit le professeur Philip Alston à Bangui, Bossangoa et Paoua.
Dénonçant le fait que certaines autorités du pays qu’il a rencontrées « nient » les exactions des forces de l’ordre et de sécurité, il a conseillé que le développement positif en matière des droits de l’homme passe par la reconnaissance officielle des exécutions et des actes de violence.
Pour le professeur Alston, la situation du respect des droits de l’Homme nécessite la création d’une commission nationale des droits de l’Homme tout à fait indépendante et la réforme du secteur de la sécurité, c’est-à-dire les forces armées centrafricaines, la gendarmerie et la police nationale et une réforme économique en vue de surveiller les droits de l’Homme.
« Les soldats devraient apprendre qu’ils doivent respecter les droits de l’Homme internationaux et le droit humanitaire et ont l’obligation de désobéir à des ordres manifestement illégaux qui violent les droits de l’Homme sur le plan international, faute de quoi ils risquent des poursuites », a-t-il relevé.
Il a également rappelé que tout élément des forces de sécurité impliqué dans la violation des droits de l’Homme et du droit humanitaire doit être immédiatement suspendu et faire l’objet d’une enquête judiciaire, en vue de mettre fin à l’impunité.
Cette conférence de presse intervient après une mission de deux semaines qui a conduit le professeur Philip Alston à Bangui, Bossangoa et Paoua.