Le but du face à face entre les membres du gouvernement et les enfants est de permettre aux seconds d’attirer l’attention des premiers sur les graves problèmes affectant les droits des enfants en République Centrafricaine et également de présenter leurs besoins pressants.
Les enfants ont constaté avec tristesse que les gouvernements accordent de moins en moins une attention à leurs besoins. L’inobservation de leurs droits se traduit par la maltraitance des enfants, le travail des enfants, le phénomène des enfants de la rue, les enfants privés de ressources, la naissance de certains n’est pas enregistrée dans les registres de l’Etat-civil, les enlèvements, le droits aux soins.
Ils ont déploré que les de nombreux centres de santé sont pillés puis détruits, que de nombreux fonctionnaires ont fuit leur poste, laissant à son triste sort les administrations.
Les enfants des minorités, constitués de peulhs, pygmée, albinos et sourds-muets font l’objet de discrimination et de stigmatisation.
Aussi, depuis le déclanchement des hostilités en République Centrafricaine, la situation des enfants en République Centrafricaine est allée de mal en pis. Cette dégradation des droits se mesure par les enlèvements d’enfants, leur participation aux conflits armés, les violations sexuelles, le viol des filles, les tueries d’enfants.
Les enfants ont même fait savoir que les humanitaires ont du mal à acheminer de l’aide à l’endroit des enfants de l’intérieur à cause de l’insécurité, alors que la République Centrafricaine a signé et ratifié de nombreux instruments juridiques internationaux axés sur la protection et la promotion du droit des enfants.
Il s’agit surtout de la Convention relative aux droits de l’enfant, la Charte africaine du bien-être et du droit de l’enfant ainsi que les deux protocoles additionnels à la Convention relative aux droits de l’enfant. Ces textes concernent la non-implication des enfants dans les conflits armés, l’autre relative à la non-exposition des enfants aux actes sexuels, à la pornographie et au tourisme sexuel.
Devant le constat sans complaisance dressé par les enfants sur leur situation peu reluisante, le Ministre d’Etat Crépin Mboli Goumba a été ému par le « désarroi des enfants dans un contexte particulièrement difficile pour le pays ».
Cependant, il s’est réjoui de ce que le Président de la République, Michel Djotodia Am Nondroko, a mené des actions concertées avec le Fonds des Nations Unies pour l’Enfance (UNICEF) ayant abouti à la libération et à la réinsertion d’enfants impliqués dans le dernier conflit. A ce jour, 162 d’entre eux ont commencé à être formés dans divers domaines.
Pour la Ministre des Affaires sociales, de la Solidarité nationale et de la Promotion du genre, Mme Mazangé Blaye-Eureka Lucile, du fait que l’avenir est représenté par les enfants, leur épanouissement et état d’avancement dans le futur dépendront de la qualité des soins et de l’éducation qui leurs sont administrées. C’est pour cela que toujours selon elle, dans toutes les civilisations, les peuples ont accordé une attention particulière aux enfants, à leur éducation, à leurs soins et à leur protection en vue de garantir un meilleur devenir à leur société.
Quant au président du Parlement des enfants, M. Jeff Pierre, il a mis l’accent sur l’aspiration profonde des enfants à la sécurité, aux meilleures conditions de soins et de scolarisation.
Il a également plaidé pour la réinsertion des enfants associés aux groupes armés, l’adoption et la promulgation d’un Code de protection des enfants.
Pour lui enfin, « le cri de détresses des enfants ne devrait pas laisser indifférents les décideurs politiques ».
De son côté, le Représentant de l’UNICEF, M. Souleymane Diabaté a reconnu que « la situation difficile que traverse actuellement la République Centrafricaine a des conséquences négatives sur la vie et l’épanouissement des enfants ».
Cela se manifeste par la rupture scolaire, la privation aux soins de santé, l’exposition aux violences de toute forme, l’exposition à l’infection au VIH, les grossesses précoces et indésirées, les enlèvements et séquestrations, la dislocation des cellules familiales, les déplacements des populations, etc.
Il a émis le vœu que les échanges entre le gouvernement et les enfants « ouvrent la voie aux consultations et aux discussions internes entre les enfants, le gouvernement et les partenaires au développement sur les droits des enfants en situation d’urgence » et que des engagements soient pris afin de contribuer de manière significative à résoudre les problèmes des enfants centrafricains ».
La République Centrafricaine fait partie des Etats membres ayant signé et ratifié en 1989 la Convention relative aux droits de l’enfant (CDE) qui comprend 54 articles, répartis en quatre grands domaines, à savoir : la survie, le développement, la protection et la participation, ainsi que ses deux protocoles facultatifs en 2011, dont l’un porte sur la non-implication des enfants dans les conflits et l’autre est orienté sur la non-exploitation sexuelle des enfants et leur exposition au tourisme sexuel.
Les enfants ont constaté avec tristesse que les gouvernements accordent de moins en moins une attention à leurs besoins. L’inobservation de leurs droits se traduit par la maltraitance des enfants, le travail des enfants, le phénomène des enfants de la rue, les enfants privés de ressources, la naissance de certains n’est pas enregistrée dans les registres de l’Etat-civil, les enlèvements, le droits aux soins.
Ils ont déploré que les de nombreux centres de santé sont pillés puis détruits, que de nombreux fonctionnaires ont fuit leur poste, laissant à son triste sort les administrations.
Les enfants des minorités, constitués de peulhs, pygmée, albinos et sourds-muets font l’objet de discrimination et de stigmatisation.
Aussi, depuis le déclanchement des hostilités en République Centrafricaine, la situation des enfants en République Centrafricaine est allée de mal en pis. Cette dégradation des droits se mesure par les enlèvements d’enfants, leur participation aux conflits armés, les violations sexuelles, le viol des filles, les tueries d’enfants.
Les enfants ont même fait savoir que les humanitaires ont du mal à acheminer de l’aide à l’endroit des enfants de l’intérieur à cause de l’insécurité, alors que la République Centrafricaine a signé et ratifié de nombreux instruments juridiques internationaux axés sur la protection et la promotion du droit des enfants.
Il s’agit surtout de la Convention relative aux droits de l’enfant, la Charte africaine du bien-être et du droit de l’enfant ainsi que les deux protocoles additionnels à la Convention relative aux droits de l’enfant. Ces textes concernent la non-implication des enfants dans les conflits armés, l’autre relative à la non-exposition des enfants aux actes sexuels, à la pornographie et au tourisme sexuel.
Devant le constat sans complaisance dressé par les enfants sur leur situation peu reluisante, le Ministre d’Etat Crépin Mboli Goumba a été ému par le « désarroi des enfants dans un contexte particulièrement difficile pour le pays ».
Cependant, il s’est réjoui de ce que le Président de la République, Michel Djotodia Am Nondroko, a mené des actions concertées avec le Fonds des Nations Unies pour l’Enfance (UNICEF) ayant abouti à la libération et à la réinsertion d’enfants impliqués dans le dernier conflit. A ce jour, 162 d’entre eux ont commencé à être formés dans divers domaines.
Pour la Ministre des Affaires sociales, de la Solidarité nationale et de la Promotion du genre, Mme Mazangé Blaye-Eureka Lucile, du fait que l’avenir est représenté par les enfants, leur épanouissement et état d’avancement dans le futur dépendront de la qualité des soins et de l’éducation qui leurs sont administrées. C’est pour cela que toujours selon elle, dans toutes les civilisations, les peuples ont accordé une attention particulière aux enfants, à leur éducation, à leurs soins et à leur protection en vue de garantir un meilleur devenir à leur société.
Quant au président du Parlement des enfants, M. Jeff Pierre, il a mis l’accent sur l’aspiration profonde des enfants à la sécurité, aux meilleures conditions de soins et de scolarisation.
Il a également plaidé pour la réinsertion des enfants associés aux groupes armés, l’adoption et la promulgation d’un Code de protection des enfants.
Pour lui enfin, « le cri de détresses des enfants ne devrait pas laisser indifférents les décideurs politiques ».
De son côté, le Représentant de l’UNICEF, M. Souleymane Diabaté a reconnu que « la situation difficile que traverse actuellement la République Centrafricaine a des conséquences négatives sur la vie et l’épanouissement des enfants ».
Cela se manifeste par la rupture scolaire, la privation aux soins de santé, l’exposition aux violences de toute forme, l’exposition à l’infection au VIH, les grossesses précoces et indésirées, les enlèvements et séquestrations, la dislocation des cellules familiales, les déplacements des populations, etc.
Il a émis le vœu que les échanges entre le gouvernement et les enfants « ouvrent la voie aux consultations et aux discussions internes entre les enfants, le gouvernement et les partenaires au développement sur les droits des enfants en situation d’urgence » et que des engagements soient pris afin de contribuer de manière significative à résoudre les problèmes des enfants centrafricains ».
La République Centrafricaine fait partie des Etats membres ayant signé et ratifié en 1989 la Convention relative aux droits de l’enfant (CDE) qui comprend 54 articles, répartis en quatre grands domaines, à savoir : la survie, le développement, la protection et la participation, ainsi que ses deux protocoles facultatifs en 2011, dont l’un porte sur la non-implication des enfants dans les conflits et l’autre est orienté sur la non-exploitation sexuelle des enfants et leur exposition au tourisme sexuel.