« Des éléments armés du Front Populaire pour la Renaissance de la Centrafrique ( FPRC) se sont disloqués. Une partie a rejoint les antibalaka et une autre, composée majoritairement de mercenaires tchadiens, s'est liguée avec des peulhs proches des hommes de l’Unité pour la Paix en Centrafrique (UPC), le mouvement politique de Ali Darass », a indiqué Emmanuel Sambé Gaza.
« Ces alliances tous azimuts ont été à l’origine de l’incendie des maisons d’habitation dans les quartiers Piya I jusqu’à V, longeant l’aérodrome de Bria », a-t-il soutenu, avant de conclure que « du coup, les familles qui avaient fui les hostilités se sont retrouvées dépourvues de tout moyen d’existence ».
« Mon mari et mon fils tués par les assaillants n’ont certainement pas été dignement enterrés », lâche, entre deux sanglots, Anne Yambélégo, autre déplacée du site du Pk3.
Pour avoir la vie sauve, Hisseïn Koura, déplacé d'un autre site avoue avoir été obligé de se retrancher dans le quartier Gobolo, à dominance peulh, abandonnant ainsi toutes ses activités commerciales, plus particulièrement sa boutique située au centre commercial de Bria.
Tout le monde ou presque réclame à l’heure actuelle une initiative vigoureuse du gouvernement visant le cantonnement des groupes armés dans la perspective du Désarmement, Démobilisation et Réinsertion des ex-combattants (DDR).
En outre, les populations affligées de Bria exigent des éléments de la MINUSCA une certaine robustesse quant à la mise en œuvre du mandat de l’organisation onusienne chargée de la protection des civils afin de pouvoir quitter les sites de déplacés et reprendre leurs activités.
« Ces alliances tous azimuts ont été à l’origine de l’incendie des maisons d’habitation dans les quartiers Piya I jusqu’à V, longeant l’aérodrome de Bria », a-t-il soutenu, avant de conclure que « du coup, les familles qui avaient fui les hostilités se sont retrouvées dépourvues de tout moyen d’existence ».
« Mon mari et mon fils tués par les assaillants n’ont certainement pas été dignement enterrés », lâche, entre deux sanglots, Anne Yambélégo, autre déplacée du site du Pk3.
Pour avoir la vie sauve, Hisseïn Koura, déplacé d'un autre site avoue avoir été obligé de se retrancher dans le quartier Gobolo, à dominance peulh, abandonnant ainsi toutes ses activités commerciales, plus particulièrement sa boutique située au centre commercial de Bria.
Tout le monde ou presque réclame à l’heure actuelle une initiative vigoureuse du gouvernement visant le cantonnement des groupes armés dans la perspective du Désarmement, Démobilisation et Réinsertion des ex-combattants (DDR).
En outre, les populations affligées de Bria exigent des éléments de la MINUSCA une certaine robustesse quant à la mise en œuvre du mandat de l’organisation onusienne chargée de la protection des civils afin de pouvoir quitter les sites de déplacés et reprendre leurs activités.