POLITIQUE
François Ngouandjika à Paris en juillet 2006
« Le Président Français Nicolas Sarkozy fait honneur à la République Centrafricaine en invitant pour la seconde fois en douze mois le Soldat François Ngouandjika à la commémoration de la libération de la France, s’est réjoui son fils Fidèle Gouandjika, actuel ministre des postes et télécommunications chargé des nouvelles technologies.
Invité officiel du président français Jacques Chirac au défilé militaire du 14 juillet 2006, François Gouandjika, qui souhaite qu'on l'appelle désormais « tirailleur centrafricain» avait demandé à la France « de respecter et de protéger les centrafricaines et centrafricains de France » et de « sauver la RCA ». ces doléances ont été formulées lors de ses entretiens avec les hautes autorités de l'armée et de l'administration françaises qui l'ont reçu lors de son séjour parisien.
Mais François Ngouandjika sera déclaré perdu par sa famille le samedi 05 août 2006 vers 13h00 dans une banlieue parisienne. « D'après les déclarations faites à la police locale par Maria Conjungo (la petite fille de François Ngouandjika), chez qui le Tirailleur devait passer une semaine avant de s'envoler pour Toulouse, François Ngouandjika était en train de prendre de l'air assis sur un banc dans un parc situé derrière leur appartement (25 avenue d'Orgemont 92 colombe). Il a fallu moins d'une demie heure d'absence de surveillance de sa part pour qu'elle perde toute trace de son grand-père», avait expliqué Fidèle Gouandjika avant d'ajouter que « la police française, semble-t-il, est mobilisée pour retrouver le Vieux dont le retour sur Bangui était initialement prévu pour le samedi 12 Août 2006 ».
Il sera retrouvé, trois mois plus tard, sain et sauf le 1er novembre 2006 dans un centre social à Beaumont sur Oise à plus de 80 km de Paris. Cependant, les circonstances de sa disparition n’ont pas été élucidées.
Né en 1917, François Ngouandjika a été enrôlé sous le numéro matricule 4225 dans le Bataillon de Marche de l'Oubangui Chari 2 (BMOC 2) qui vit le jour à Bangui (Oubangui-Chari, aujourd'hui : Centrafrique) sous les ordres du commandant de Roux, au début de novembre 1940, dans les rangs duquel il a pris part au débarquement de Normandie en 1945.
Le soldat François Ngouandjika qui a pris position devant la poche allemande de Royan en France et dont il enlèvera plusieurs positions en avril 1945 se souvient encore aujourd'hui à 90 ans une citation de son immortel Général De Gaule " Blancs et Noirs de l'Oubangui, étroitement unis, ont donné dans la 2eme guerre mondiale, un bel exemple de patriotisme et de valeur militaire".
Le 18 juin 1945 le soldat François Ngouandjika, en compagnie de ses frères d'armes du BM2, aura l'honneur de défiler sous l'Arc de Triomphe. Il recevra, à cette occasion, plusieurs distinctions honorifiques entre autres la Fourragère de la Croix de Guerre; la Médaille de l'Ordre de la Libération et la Médaille du Chevalier de la Légion d'Honneur.
Après sa démobilisation de l'armée française, François Ngouandjika aura servi dans l'armée centrafricaine comme garde républicain jusqu'en 1964. Il sera ensuite sentinelle dans une entreprise privée, la CCCSO (actuelle CFAO), à Bangui.
Le patriarche centrafricain est père de Cinq enfants dont deux vivants ( Clément Ngouandjika né en 1950 et Fidèle Gouandjika né en 1955) et d'une multitude de petites filles et petits fils et arrières petits enfants vivants en France et en Afrique.
Ngouandjika séjournera en France du 24 août 2007 au 6 septembre 2007 où il aura l'occasion, avec ses anciens frères d'armes d'autres Pays, de visiter les différents sites qu'il a libérés.
Invité officiel du président français Jacques Chirac au défilé militaire du 14 juillet 2006, François Gouandjika, qui souhaite qu'on l'appelle désormais « tirailleur centrafricain» avait demandé à la France « de respecter et de protéger les centrafricaines et centrafricains de France » et de « sauver la RCA ». ces doléances ont été formulées lors de ses entretiens avec les hautes autorités de l'armée et de l'administration françaises qui l'ont reçu lors de son séjour parisien.
Mais François Ngouandjika sera déclaré perdu par sa famille le samedi 05 août 2006 vers 13h00 dans une banlieue parisienne. « D'après les déclarations faites à la police locale par Maria Conjungo (la petite fille de François Ngouandjika), chez qui le Tirailleur devait passer une semaine avant de s'envoler pour Toulouse, François Ngouandjika était en train de prendre de l'air assis sur un banc dans un parc situé derrière leur appartement (25 avenue d'Orgemont 92 colombe). Il a fallu moins d'une demie heure d'absence de surveillance de sa part pour qu'elle perde toute trace de son grand-père», avait expliqué Fidèle Gouandjika avant d'ajouter que « la police française, semble-t-il, est mobilisée pour retrouver le Vieux dont le retour sur Bangui était initialement prévu pour le samedi 12 Août 2006 ».
Il sera retrouvé, trois mois plus tard, sain et sauf le 1er novembre 2006 dans un centre social à Beaumont sur Oise à plus de 80 km de Paris. Cependant, les circonstances de sa disparition n’ont pas été élucidées.
Né en 1917, François Ngouandjika a été enrôlé sous le numéro matricule 4225 dans le Bataillon de Marche de l'Oubangui Chari 2 (BMOC 2) qui vit le jour à Bangui (Oubangui-Chari, aujourd'hui : Centrafrique) sous les ordres du commandant de Roux, au début de novembre 1940, dans les rangs duquel il a pris part au débarquement de Normandie en 1945.
Le soldat François Ngouandjika qui a pris position devant la poche allemande de Royan en France et dont il enlèvera plusieurs positions en avril 1945 se souvient encore aujourd'hui à 90 ans une citation de son immortel Général De Gaule " Blancs et Noirs de l'Oubangui, étroitement unis, ont donné dans la 2eme guerre mondiale, un bel exemple de patriotisme et de valeur militaire".
Le 18 juin 1945 le soldat François Ngouandjika, en compagnie de ses frères d'armes du BM2, aura l'honneur de défiler sous l'Arc de Triomphe. Il recevra, à cette occasion, plusieurs distinctions honorifiques entre autres la Fourragère de la Croix de Guerre; la Médaille de l'Ordre de la Libération et la Médaille du Chevalier de la Légion d'Honneur.
Après sa démobilisation de l'armée française, François Ngouandjika aura servi dans l'armée centrafricaine comme garde républicain jusqu'en 1964. Il sera ensuite sentinelle dans une entreprise privée, la CCCSO (actuelle CFAO), à Bangui.
Le patriarche centrafricain est père de Cinq enfants dont deux vivants ( Clément Ngouandjika né en 1950 et Fidèle Gouandjika né en 1955) et d'une multitude de petites filles et petits fils et arrières petits enfants vivants en France et en Afrique.
Ngouandjika séjournera en France du 24 août 2007 au 6 septembre 2007 où il aura l'occasion, avec ses anciens frères d'armes d'autres Pays, de visiter les différents sites qu'il a libérés.
