L’objectif de cet atelier de restitution, organisé par le ministère des Eaux et forêts en partenariat avec le FAO et ayant regroupé une cinquantaine de participants, vise à enrichir le document préalablement élaboré à cet effet et surtout formuler une feuille de route pour la finalisation du rapport.
Selon Martin Gbafolo, les études menées dans les sites pilotes ont révélé la nécessité d’établir un système de diffusion régulière d’informations sur les prix, les quantités, les bassins de production et la demande de plus en plus forte en produits forestiers non ligneux dans les marchés locaux et régionaux.
Se fondant sur les résultats de cette étude, le représentant du ministre des Eaux, Forêts, Chasse et Pêche a exhorté les participants à établir une vision commune à travers les échanges et discussions en vue de doter la République Centrafricaine d’un système d’information sur les marchés de produits forestiers non ligneux dans le souci de réduire la pauvreté au sein des communautés.
Le représentant du Fonds des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO), Etienne Ngounio Gabia, a réitéré l’engagement de son institution à soutenir le projet car, a-t-il justifié, « l’information sur les marchés constitue un maillon très important pour le FAO ».
Il faut rappeler que le projet intitulé « renforcement de la sécurité alimentaire en Afrique Centrale à travers la gestion des PFNL, financé par le gouvernement allemand et mis en œuvre par la FAO dans trois pays de l’Afrique centrale que sont le Gabon, la République du Congo et la République Centrafricaine pour une durée de trois ans vise la réduction de la pauvreté et l’implication des communautés dans la gestion durable des PFNL, par leur valorisation par les communautés rurales.