Le chef de l'Etat centrafricain François Bozizé (ph. Kobadobo/Acap)
« Notre pays est dans un état affligeant, nous devons faire preuve de responsabilité et définir les priorités pour sortir du marasme », a-t-il fait remarquer.
« Nous ne sommes pas crédibles lorsque nous mettons tout en œuvre le coup de grâce à ce patrimoine déjà exsangue ; nous ne sommes pas crédibles lorsque pour des intérêts égoïstes nous mettons en danger la vie de nos compatriotes ainsi que celle des étrangers vivant sur notre territoire en leur interdisant la libre circulation sur telle ou telle partie du territoire », a-t-il déploré.
Pour le président de la République, la commémoration du 48ème anniversaire de l’indépendance de la RCA devrait offrir l’occasion aux Centrafricains de faire une "introspection" sur le chemin parcouru et les défis qui nous restent à relever; parce que "les exigences de l’avenir nous engagent individuellement et collectivement à donner le meilleur de nous même pour le développement de notre cher et beau pays".
«D’où nous vient-il alors le désir morbide de recourir encore aux armes, alors que les Centrafricaines et les Centrafricains ont désormais la possibilité de s’exprimer à travers les instances législatives mises en place par la constitution qui reconnaît à tous les partis, ceux de la majorité comme de l’opposition, l’aptitude de s’exprimer librement à travers les médias, mais aussi par la voie des urnes ? », s’est interrogé le chef de l’Etat.
« Comment alors expliquer le retour des démons de la division alors qu’à moins de deux ans des échéances électorales, ceux qui sont convaincus de détenir la légitimité pourront en faire la démonstration par la voie des urnes ? », s’est encore interrogé le chef de l’Eta François Bozizé, déplorant le retrait de certains acteurs politiques du processus du dialogue politique inclusif, pourtant tant réclamé par ces derniers.
Tout en reconnaissant que " la perfection n’est pas de ce monde ", le président François Bozizé a fait remarquer que " la reconstruction de notre pays demande de la maturité et de la patience".
Ii convient de rappeler que les festivités marquant le 48ème anniversaire de l'accession de la République Centrafricaine à l'indépendance ont été organisées cette année, dans la préfecture de la Sangha Mbaéré, où le dépot pétrolier de Salo, réhabilité par la Société centrafricaine de stockage des produits pétroliers (Socasp), a été inauguré par le Chef de l'Etat François Bozizé.
Il faut signaler qu'au cours de cette manifestation, plusieurs autorités du pays ont reçu des distinctions honorifiques, dont le ministre d'Etat aux mines, à l'énegie et à l'hydraulque,le lieutenant colonel Sylvain Ndoutingaï, qui a été élevé à la Dignité de Grand Croix dans l'ordre du mérite centrafricain.
C'est donc un défilé ayant mobilisé toutes les populatons de la Sangha Mbaéré, partis politiques de la majorité et de l'opposition, confessions religieuses et les délégations venues de la Mambéré Kadéi, qui a mis fin aux festivités.
« Nous ne sommes pas crédibles lorsque nous mettons tout en œuvre le coup de grâce à ce patrimoine déjà exsangue ; nous ne sommes pas crédibles lorsque pour des intérêts égoïstes nous mettons en danger la vie de nos compatriotes ainsi que celle des étrangers vivant sur notre territoire en leur interdisant la libre circulation sur telle ou telle partie du territoire », a-t-il déploré.
Pour le président de la République, la commémoration du 48ème anniversaire de l’indépendance de la RCA devrait offrir l’occasion aux Centrafricains de faire une "introspection" sur le chemin parcouru et les défis qui nous restent à relever; parce que "les exigences de l’avenir nous engagent individuellement et collectivement à donner le meilleur de nous même pour le développement de notre cher et beau pays".
«D’où nous vient-il alors le désir morbide de recourir encore aux armes, alors que les Centrafricaines et les Centrafricains ont désormais la possibilité de s’exprimer à travers les instances législatives mises en place par la constitution qui reconnaît à tous les partis, ceux de la majorité comme de l’opposition, l’aptitude de s’exprimer librement à travers les médias, mais aussi par la voie des urnes ? », s’est interrogé le chef de l’Etat.
« Comment alors expliquer le retour des démons de la division alors qu’à moins de deux ans des échéances électorales, ceux qui sont convaincus de détenir la légitimité pourront en faire la démonstration par la voie des urnes ? », s’est encore interrogé le chef de l’Eta François Bozizé, déplorant le retrait de certains acteurs politiques du processus du dialogue politique inclusif, pourtant tant réclamé par ces derniers.
Tout en reconnaissant que " la perfection n’est pas de ce monde ", le président François Bozizé a fait remarquer que " la reconstruction de notre pays demande de la maturité et de la patience".
Ii convient de rappeler que les festivités marquant le 48ème anniversaire de l'accession de la République Centrafricaine à l'indépendance ont été organisées cette année, dans la préfecture de la Sangha Mbaéré, où le dépot pétrolier de Salo, réhabilité par la Société centrafricaine de stockage des produits pétroliers (Socasp), a été inauguré par le Chef de l'Etat François Bozizé.
Il faut signaler qu'au cours de cette manifestation, plusieurs autorités du pays ont reçu des distinctions honorifiques, dont le ministre d'Etat aux mines, à l'énegie et à l'hydraulque,le lieutenant colonel Sylvain Ndoutingaï, qui a été élevé à la Dignité de Grand Croix dans l'ordre du mérite centrafricain.
C'est donc un défilé ayant mobilisé toutes les populatons de la Sangha Mbaéré, partis politiques de la majorité et de l'opposition, confessions religieuses et les délégations venues de la Mambéré Kadéi, qui a mis fin aux festivités.