M. Goumba a fait cette déclaration à l’occasion d’une rencontre que le chef de l’Etat, François Bozizé, a eu jeudi 17 janvier 2008 au palais présidentiel avec les forces vives de la nation, en présence du corps diplomatique accrédité en République Centrafricaine et des leaders des partis politiques.
Le président de la République a, une fois de plus, reconnu la légitimité de cette grève qui paralyse depuis 2 semaines l’administration centrafricaine, relevant cependant que la situation de la trésorerie était difficile et ne permettait pas de répondre de suite aux revendications des travailleurs.
Le Chef de l’Etat a demandé au gouvernement et au syndicat de continuer dans le sens du dialogue et de « reporter les discussions au mois de juillet 2008 en vue d’inscrire les points de revendication, notamment le déblocage de salaire qui dure depuis 1986, dans le collectif budgétaire », reconnaissant que la situation sociale est grave et que des efforts doivent être menés par tout un chacun.
« Que la négociation se poursuive ! Dieu n’a pas abandonné la République Centrafricaine », a-t-il lancé, expliquant qu’il n’y avait pas d’autre choix que de s’entendre car « nous sommes faibles, nous dépendons totalement de l’extérieur, nous n’avons rien, toutes nos sociétés d’Etat sont à plat ».
Les responsables syndicaux, Noël Ramadan et Sabin Kpokolo, ont rappelé les revendications des syndicats qui se résument au versement des arriérés de salaires (7 mois du régime actuel), le déblocage des effets financiers des avancements, le paiement des arriérés de salaires des deux précédents régimes (36 mois) et la création d’une caisse autonome des pensions de retraite.
Les leaders syndicaux se sont défendus d’être guidé par une « main invisible ». « Nos actions ont un caractère syndical, purement syndical. Nos actions sont menées au su et au vu de tout le monde », ont-t-ils relevé.
Ils faisaient allusion aux propos du Président de la République qui avait indiquer redouter un basculement dans des actions violentes avec des interventions extérieures difficiles à maîtriser.
La rencontre de jeudi intervient alors que les leaders syndicaux ont annoncé pour le 19 janvier un meeting syndical destiné, selon eux, à expliquer à l’opinion le pourquoi de la poursuite de la grève.
Le président de la République a, une fois de plus, reconnu la légitimité de cette grève qui paralyse depuis 2 semaines l’administration centrafricaine, relevant cependant que la situation de la trésorerie était difficile et ne permettait pas de répondre de suite aux revendications des travailleurs.
Le Chef de l’Etat a demandé au gouvernement et au syndicat de continuer dans le sens du dialogue et de « reporter les discussions au mois de juillet 2008 en vue d’inscrire les points de revendication, notamment le déblocage de salaire qui dure depuis 1986, dans le collectif budgétaire », reconnaissant que la situation sociale est grave et que des efforts doivent être menés par tout un chacun.
« Que la négociation se poursuive ! Dieu n’a pas abandonné la République Centrafricaine », a-t-il lancé, expliquant qu’il n’y avait pas d’autre choix que de s’entendre car « nous sommes faibles, nous dépendons totalement de l’extérieur, nous n’avons rien, toutes nos sociétés d’Etat sont à plat ».
Les responsables syndicaux, Noël Ramadan et Sabin Kpokolo, ont rappelé les revendications des syndicats qui se résument au versement des arriérés de salaires (7 mois du régime actuel), le déblocage des effets financiers des avancements, le paiement des arriérés de salaires des deux précédents régimes (36 mois) et la création d’une caisse autonome des pensions de retraite.
Les leaders syndicaux se sont défendus d’être guidé par une « main invisible ». « Nos actions ont un caractère syndical, purement syndical. Nos actions sont menées au su et au vu de tout le monde », ont-t-ils relevé.
Ils faisaient allusion aux propos du Président de la République qui avait indiquer redouter un basculement dans des actions violentes avec des interventions extérieures difficiles à maîtriser.
La rencontre de jeudi intervient alors que les leaders syndicaux ont annoncé pour le 19 janvier un meeting syndical destiné, selon eux, à expliquer à l’opinion le pourquoi de la poursuite de la grève.