M. Emmanuel Bizo, ministre des eaux, forêts, chasses et pêche chargé de l'environnement (Ph. Gbanga/Acap)
Les braconniers munis d’armes de guerre de type AK 47 investissent le nord-est de la Centrafrique et déciment des troupeaux entiers d’espèces protégées. « Actuellement les rhinocéros n’existent presque plus dans notre faune», s’est alarmé le ministre, ajoutant que « si on ne fait pas très attention, des espèces telles que les girafes vont disparaître ».
Sans citer nommément un pays, M. Bizo a précisé que ces braconniers « viennent des pays frontaliers à l’est du pays ».
Les gardes forestiers, peu nombreux, ne peuvent pas couvrir l’immense superficie faunique, ce qui poussent les braconniers à opérer sans inquiétude jusqu’à la ceinture de Ouadda et Bria ((804 et 598 km au nord-est de Bangui).
Les zones les plus touchées sont les préfectures de Bamingui-Bangoran et de la Vakaga au nord-est du pays ainsi que le Haut-M'bomou et le M'bomou à l’est qui comptent plusieurs réserves d’espèces animalières, a expliqué le ministre.
M. Bizo a, par ailleurs, indiqué que ce problème préoccupait l’ensemble des pays de la sous région car « le braconnage dénature les infrastructures fauniques et cynégétiques, ce qui pose le problème de l’écotourisme ».
En mai 2002, des braconniers fortement armés venus de la région du Darfour (ouest du Soudan) avaient abattu dans un village de la sous-préfecture de Gordil (1043 km au nord-est de Bangui) le chef du village et deux de ses proches et terrorisé la population.
Une expédition punitive lancée par les villageois, après le départ de braconniers, avait causé la mort d’une soixantaine d’éleveurs soudanais.
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Sans citer nommément un pays, M. Bizo a précisé que ces braconniers « viennent des pays frontaliers à l’est du pays ».
Les gardes forestiers, peu nombreux, ne peuvent pas couvrir l’immense superficie faunique, ce qui poussent les braconniers à opérer sans inquiétude jusqu’à la ceinture de Ouadda et Bria ((804 et 598 km au nord-est de Bangui).
Les zones les plus touchées sont les préfectures de Bamingui-Bangoran et de la Vakaga au nord-est du pays ainsi que le Haut-M'bomou et le M'bomou à l’est qui comptent plusieurs réserves d’espèces animalières, a expliqué le ministre.
M. Bizo a, par ailleurs, indiqué que ce problème préoccupait l’ensemble des pays de la sous région car « le braconnage dénature les infrastructures fauniques et cynégétiques, ce qui pose le problème de l’écotourisme ».
En mai 2002, des braconniers fortement armés venus de la région du Darfour (ouest du Soudan) avaient abattu dans un village de la sous-préfecture de Gordil (1043 km au nord-est de Bangui) le chef du village et deux de ses proches et terrorisé la population.
Une expédition punitive lancée par les villageois, après le départ de braconniers, avait causé la mort d’une soixantaine d’éleveurs soudanais.
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