« La pseudo bourgeoisie de certains fonctionnaires des régies financières et de l’administration publique an général, bâtie sur le dos de l’Etat et du peuple, doit mourir », a lancé M. Touadéra, dans une déclaration solennelles au cours de laquelle il a annoncé les conclusions provisoires d’une mission de contrôle des quittanciers délivrés par les services fiscaux.
Selon le chef du gouvernement, le travail effectué par cette mission a déjà permis de mettre au jour des pratiques frauduleuses allant du faux en écriture à la substitution de chèques, en passant par la contrefaçon de signature, la non émission de quittances pour des montants encaissés, la dissimulation ou le détournement de quittanciers.
Ces pratiques ont permis à une vingtaine de fonctionnaires, déjà interpellés et placés en détention préventive, de soustraire plus d’un milliards de francs CFA, a encore indiqué M. Touadéra, ajoutant que « par extrapolation, ces préjudices pourraient être multipliés par cinq » car les investigations effectuées à ce jour ne portent que sur une année et demi et « ne prennent pas en compte les données de la direction de la fiscalité des grandes entreprises qui sont en cours de traitement ».
Le gouvernement « entend poursuivre ce contrôle dans tous les secteurs de l’administration où l’on perçoit et gère l’argent public pour que les deniers de l’Etat et du peuple soient correctement perçus et dépensés », a-t-il souligné.
« Il est temps que chaque centrafricain comprenne que le gouvernement ne reculera devant rien pour assainir la situation financière de notre pays et combattre sans relâche la fraude et la corruption », a conclu le chef du gouvernement, précisant que « cette préoccupation est aussi celle de la communauté internationale qui exige de nous le respect de la bonne gouvernance dans tous les secteurs de la vie publique, si nous voulons continuer à bénéficier de son appui dans le travail de reconstruction engagée ».
La déclaration du Premier ministre centrafricain intervient 48 heures après un Arrêté du ministre des Finances portant suspension d’une vingtaine de fonctionnaires des impôts épinglés depuis plus d’un mois et placés en détention à la section de recherche et d’investigation de la gendarmerie ainsi qu’à la prison de N’garagba, à la périphérie est de Bangui.
Pour mémoire, plusieurs gouvernements avant celui de M. Touadéra ont échoué dans leurs tentatives de lutter contre le fléau de la corruption, régulièrement pointé par les institutions financières internationales comme étant la cause de la faiblesse chronique des recettes de l'Etat centrafricain, qui parvient difficilement à verser les salaires mensuels de ses agents.
Selon le chef du gouvernement, le travail effectué par cette mission a déjà permis de mettre au jour des pratiques frauduleuses allant du faux en écriture à la substitution de chèques, en passant par la contrefaçon de signature, la non émission de quittances pour des montants encaissés, la dissimulation ou le détournement de quittanciers.
Ces pratiques ont permis à une vingtaine de fonctionnaires, déjà interpellés et placés en détention préventive, de soustraire plus d’un milliards de francs CFA, a encore indiqué M. Touadéra, ajoutant que « par extrapolation, ces préjudices pourraient être multipliés par cinq » car les investigations effectuées à ce jour ne portent que sur une année et demi et « ne prennent pas en compte les données de la direction de la fiscalité des grandes entreprises qui sont en cours de traitement ».
Le gouvernement « entend poursuivre ce contrôle dans tous les secteurs de l’administration où l’on perçoit et gère l’argent public pour que les deniers de l’Etat et du peuple soient correctement perçus et dépensés », a-t-il souligné.
« Il est temps que chaque centrafricain comprenne que le gouvernement ne reculera devant rien pour assainir la situation financière de notre pays et combattre sans relâche la fraude et la corruption », a conclu le chef du gouvernement, précisant que « cette préoccupation est aussi celle de la communauté internationale qui exige de nous le respect de la bonne gouvernance dans tous les secteurs de la vie publique, si nous voulons continuer à bénéficier de son appui dans le travail de reconstruction engagée ».
La déclaration du Premier ministre centrafricain intervient 48 heures après un Arrêté du ministre des Finances portant suspension d’une vingtaine de fonctionnaires des impôts épinglés depuis plus d’un mois et placés en détention à la section de recherche et d’investigation de la gendarmerie ainsi qu’à la prison de N’garagba, à la périphérie est de Bangui.
Pour mémoire, plusieurs gouvernements avant celui de M. Touadéra ont échoué dans leurs tentatives de lutter contre le fléau de la corruption, régulièrement pointé par les institutions financières internationales comme étant la cause de la faiblesse chronique des recettes de l'Etat centrafricain, qui parvient difficilement à verser les salaires mensuels de ses agents.