La ventilation des ressources par régie se présente comme suit : la direction générale des douanes et droits indirects : 62,938 milliards ; la direction générale des impôts et des domaines : 65,739 milliards ; la direction générale du trésor et de la comptabilité publique : 10,364 milliards.
Les appuis budgétaires sont estimés à 22,20 milliards de f Cfa dont 11 milliards de tirage sur emprunt conformément à la mise en œuvre du Programme de facilité élargie de crédit (FEC).
Les ressources extérieures constituées en majeure partie de dons projets et programmes et des emprunts sont estimées 99,7 milliards, en progression de 7,28% par rapport à l’exercice 2012. Cette augmentation démontre la manifestation d’une volonté des partenaires au développement de la République Centrafricaine à l’accompagner dans ce processus de reconstruction du pays.
Les charges sont prévues à environ 262,7 milliards de F Cfa, en hausse de 9,9% par rapport à l’exercice 2012, et ventilées ainsi qu’il suit : les dépenses de personnel en augmentation de 2,63%, passant de 50,8 milliards en 2012 à près de 52,2 milliards, pour prendre en compte des nouvelles recrues des forces Armées Centrafricaines déjà incorporés et en formation, 200 personnels de santé en renforcement d’effectif du personnel dans ce secteur prioritaire et 3000 maîtres enseignants du fondamental I et II, après la formation financée par le programme fast track de la Banque Mondiale. Ajouté en cela, les effets financiers du déblocage des salaires, ainsi que la nouvelle grille des enseignants du supérieur programmée à partir de janvier 2013.
Les dépenses de fonctionnement subiraient une augmentation de 6,26% passant de 31,2 milliards à 33,2 milliards expliquée par la dotation des secteurs stratégiques en moyens conséquents (santé, éducation, développement rural et la défense et sécurité) et aussi par les coûts liés au fonctionnement de nouveaux projets qui seront exécutés en 2013.
Les dépenses d’intervention hausseraient de 41,32%, soit 32,6 milliards contre 23,1milliards en 2012, suite à la prise en compte des subventions accordées aux organismes non spécialisés, à l’augmentation des crédits des pensions ainsi que des diverses exonérations.
Les dépenses de remboursement de la dette baisseraient de 8,89%, soit 18,2 milliards en 2012 contre 16,6 milliards en 2013 en prévision des règlements des dettes arrivées à échéances.
Les dépenses en frais financiers passeraient de 5,9 milliards en 2012 contre 7 milliards en 2013, soit une hausse de 18,67% pour supporter les charges de la dette ainsi que les coûts des opérations de trésorerie sous forme de frais bancaires, commissions et agios.
Les dépenses d’investissement ont sensiblement cru de près de 10,3% en liaison avec les nouveaux projets qui seront exécutés à partir de 2013. Le montant total des investissements en 2013 s’élève à 121 milliards dont 99,7 milliards des financements extérieurs. Les principaux secteurs bénéficiaires des investissements sur ressources extérieures sont : la santé, l’éducation, le développement rural, l’équipement, l’hydraulique, l’énergie, les affaires sociales, les finances, l’économie, l’urbanisme, les eaux et forêts, les télécommunications.
Il en résulte un solde budgétaire déficitaire de 1,7 milliards et un solde primaire négatif de 0,317 millions, ce qui limite les capacités de l’Etat à faire face aux charges de la dette.